( 27* ) » Il est donc permis d’espérer que ce dispositif contribuera puissamment à donnera ces bâtiments une salubrité suffisante, qui, jusqu’ici, leur a toujours manqué. » Résumé des résultats obtenus. — Bien que les expériences exécutées en rade de Cherbourg ne constituent qu’une partie des observations à faire pour l’étude des effets que l’on peut attendre, à différents points de vue, des dispositions adoptées, pour !’assainissement des transports-écuries du type du Calvados, comme elles ont été exécutées dans des conditions moins favorables que celles d’une navigation ordinaire, c’est-à-dire sans le secours de l’influence des brises et surtout sans celui de la chaleur que transmettraient les cheminées des chaudières en marche normale des machines, on peut en tirer des conclusions importantes. » On voit d’abord : » i° Que, par suite de ces dispositions et de la hauteur de la cheminee, il se produit, sans le concours d’aucun développement artificiel de chaleur, une ventilation naturelle, très-favorable à l’entretien et à l’assainissement continu de la coque des navires en bois, et qui s’est élevée, par une brise fraîche, à 16000 mètres cubes par heure; » a° Que, à l’aide d’un feu modéré, entretenu sous les chaudières, et d’une activité bien inférieure à celle qu’exigerait la marche des machines, on a pu obtenir un renouvellement d’air de 4! 000 mètres cubes par heure, correspondant à 18З mètres cubes par stalle et par heure ; » 3° Que les foyers auxiliaires, destinés à produire la ventilation en rade, dans la marche à la voile et à l’activer, en cas de besoin, dans les circonstances exceptionnellement défavorables présentées par les régions tropicales, dans la marche sous vapeur, suffisent, avec une consommation modérée de 3o à 4o kilogrammes au plus de houille par heure, pour assurer seuls un renouvellement d’air de 35ooo à 40000 mètres cubés par heure. » En attendant des expériences faites en marche sous vapeur, où l’on utiliserait à la fois la chaleur que laisseraient passer les cheminées des chaudières, celle des cuisines et celle des fours, on peut, à 1 aide des données de l’observation, apprécier, au moins approximativement, l’effet que l’on doit obtenir. » Ou sait, d’après une loi due à Newton et d’après des expériences directes, que la quantité de chaleur qui, par heure et par mètre carré, traverse une enveloppe en tôle mince, est exprimée par la formule C = 10 (T׳ — T) calories,