( 27° ) d’évacuation, en observant directement les volumes d’air appelés par un certain nombre de bouches ouvertes dans lés murailles. A cet effet, il a fait placer successivement devant des groupes comprenant quatre mailles de chaque bord un tuyau cylindrique à son entrée, et de même section à peu près que les orifices d’appel ; et, à l’aide d’un anémomètre, il a déterminé la vitesse de passage de l’air dans la portion cylindrique de ce tuyau où le mouvement pouvait être regardé comme à peu près régulier. » Mais il y a lieu de remarquer que, d’après une règle connue, basée à la fois sur la théorie^et sur !’expérience, la vitesse moyenne, qui s’établit dans un semblable conduit, à une certaine distance de son entrée, n’est que les 0,80 à o, 82 de celle qui est due à la pression sur l’orifice extérieur. Ilsuit delà que toutes les vitesses observées dans ce tuyau, qui était successivement présenté sur les divers orifices d’un même groupe, sont plus faibles que celles qui avaient lieu au même moment dans les autres orifices ou dans les premiers, après l’expérience. ׳ » Il n’y a donc pas à s’étonner que les volumes d’air passés dans les mailles, tels qu’ils ont été déduits des données mêmes de !’expérience, aient été trouvés plus faibles que ceux qui avaient été conclus les mêmes jours des observations faites dans la cheminée. Mais, en multipliant les premiers par le rapport de 1,00 à 0,80, on peut en déduire très-approximative-ment leur valeur corrigée cle la perte de vitesse occasionnée par le tuyau employé. C’est ce que nous avons fait dans le tableau suivant (p. 271), où nous reproduisons d’ailleurs les chiffres mêmes obtenus par l’Auteur. » Les résultats consignés dans le tableau ci-contre, et particulièrement la comparaison des volumes d’air rectifiés écoulés par les mailles, comme nous l’avons indiqué, avec les volumes évacués par la cheminée, montrent que !’ensemble des observations a bien fourni une approximation suffisamment exacte des effets obtenus. » Si le volume d’air évacué par la cheminée l’emporte de o,o3 à o,o5 sur celui qui serait passé par les maiiles: la différence peut probablement être attribuée d’une part à l’augmentation de volume éprouvée par l’air dans la cheminée, et de l’autre à quelques petits orifices ouverts dans les parois des collecteurs, pour aérer la cale elle-même. » De !’ensemble de ces expériences il résulte que, avec une consommation de charbon comprise entre 20 et /\o kilogrammes par heure, on peut, sur ce transport-écurie, assurer un renouvellement de l’air de i3 à 16 fois par heure, dans les deux entre-ponts inférieurs, et aux animaux une alimentation d’air nouveau de 124 à 158 mètres cubes par tête.