( a66 ) î’air de la cheminée, deyrait avoir yaleur Y8ia0i.de Ms i,3Îâ n’a,• dans ces expériences, que celle de M = 0,993, et se trouve ainsi réduit aux 0,735 de sa valeur hypothétique. » On sera donc toujours, croyons^uous, plus près de la vérité en servant, pour le dispositif adopte sur le Calvados, de la formule U = 0,373 y/T — t, d où I on pourra déduire le volqme d’air évacué US en une seconde ou 36oo USen une heure, et s’assurer, par le calcul, à défaut d’expérience directe, s’il atteint le chiffre voulu. » 5° On reconnaît aussi, comme l’ont montré de précédentes expériences sur d’autres dispositifs plus ou moins simples, qu’il y a toujours, un avantage économique à produire la ventilation à des températures modérées, puisque, en ne hrulant que 20kilogrammes de charbon par heure, on a obtenu une évacuation de !520 mètres cubes d’air par kilogramme de houille, tandis que, en consommant 4q kilogrammes par heure, on n’a eu que pelle de 867 mètres cubes par kilogramme de combustible, » Cela confirme cette conséquence connue, qu’il y a tout avantage à augmenter la section des cheminées, plutôt qu’à chercher à accroître la vitesse par un plus grand développement de chaleur, et montre qu.e les dimensions adoptées par l’auteur n’ont rien d’exagéré, » Observations relatives aux deux formules employées par léesplus haut.— IJ n’est pas inutile de faire remarquer que la première formule u = kv/t—7, employée pour le calcul de la vitesse moyenne de l’air évacué dans la cheminée, est d une application très-!facile, dès que, par des expériences préalables, on a déterminé la valeur du coefficient K, qui, dans le cas actuel, serait égal à Q,373•. » Quelles que soient, en effet, la nature ou la qualité du combustible employé, que ce soit du charbon de bonne ou de mauvaise qualité, ou même du bois, ce qui peut arriver dans des traversées lointaines, il suffira toujours d’observer la température moyenne dans la cheminée et celle de l’air extérieur, pour pouvoir déduire de cette formule la vitesse moyenne de 1 air en une seconde, et par suite le volume évacue par la cheminée, en multipliant cette vitesse par l’aire de la section où elle aura été observée. » Un simple thermomètre permettra donc au commandant du navire de se rendre compte des effets de la ventilation et d’en faire régler ]a marche,