(ибо) » Dans ce bâtiment, les logements et les écuries occupent trois entreponts; la batterie haute, la batterie basse et la plate-forme; ce dernier espace ne règne qu’aux extrémités du navire; il est interrompu dans la partie centrale par la chambre des chaudières et de la machine, dans le voisinage desquelles !,expérience a montré que la chaleur était trop dangereuse pour les animaux. La batterie haute est consacrée au logement du commandant, de fétat-major, de l’équipage ; elle contient, en outre, des stalles pour 84 chevaux. Elle est bien et suffisamment aérée par les écoutilles et par les sabords, habituellement tenus ouverts à la mer. » La batterie basse, dont les sabords sont souvent fermés à cause de leur peu de hauteur au-dessus de la flottaison, est disposée pour loger !48 chevaux, placés dans deux files de stalles à tribord et à bâbord. Au centre règne une allée longitudinale aérée par quelques écoutilles et qui sert de poste de couchage à des passagers. Elle est d’un séjour malsain et souvent dangereux, meme pour des hommes. M. Bertin en cite un triste exemple relatif au transport la Garonne, navire identique au Calvados, dans une traversée de Suez à Saigon, en 1862, pendant laquelle sont morts, par asphyxie, quatre passagers, dont un officier de vaisseau, un aide-commissaire de la marine et une sœur de charité. » La plate-forme renferme des stalles pour 76 chevaux. Elle n’a pas de sabords, très-peu d’écoutilles; il n’y pénètre ni air ni lumière; aussi les chevaux y meurent en grand nombre dans les longs voyages vers les pays chauds. » Dispositions adoptées, — Pour rendre plus salubre !,intérieur de ce bâtiment, il y avait donc à ventiler deux entre-ponts : )> i° La batterie basse, dont la capacité est de i55o mètres cubes, des״־ 155o tinée à 148 chevaux, et leur offrant ־-¡-p- — iomc, 4o d’espace par cheval. » 20 La plate-forme, destinée à 76 chevaux, ne leur offrant que ^*!1— = 8mc,55 d’espace par cheval. » Il convient de faire remarquer que, dans les écuries de l’armée de terre, dont les portes et les fenêtres doivent, d’après les règlements, être presque constamment ouvertes, on alloue, pour des chevaux qui sortent tous les jours au grand air, 5o mètres cubes d’espace par animal. y On conçoit que les difficultés d’installation aient obligé à restreindre, autant qu’on l’a fait, l’espace affecté à chaque cheval; mais la nécessité d’obvier aux inconvénients qui devaient résulter de cette exiguïté n’a pas