( 25o ) il suit : on prend sept couples simples entourés chacun d’une lame mince de cuivre; on en groupe six autour d’un couple simple, de manière que toutes les garnitures de cuivre soient en contact et forment système. Ces sept couples sont introduits dans un bocal contenant une dissolution de nitrate de cuivre. On met ensuite en communication tous les conducteurs de même métal qui entourent extérieurement les tubes fêlés remplis d’une dissolution de monosulfure alcalin. On adapte ensuite à l’enveloppe extérieure de tous les couples un fil métallique ; ce fil prend au couple l’électricité négative, et le fil central, auquel viennent aboutir les fils métalliques des tubes tamponnés, l’électricité positive. Je n’ai pas encore expérimenté avec cette pile. » Les piles ainsi établies, bien que la force électromotrice de chaque couple soit les trois quarts de celle du couple à sulfate de cuivre, présentent une si grande résistance, qu’il vaut mieux réunir les couples en quantité qu’en tension. On trouve alors que la quantité d’action chimique est plus grande ; on diminué encore la résistance en pratiquant dans le tube, premier modèle, plusieurs fêlures. Les fêlures ne peuvent être remplacées par des diaphragmes poreux comme ceux en usage, attendu qu’ils ne sont pas assez capillaires, ou du moins ne le sont pas partout, car on ne trouve du cuivre précipité que par plaques; il en résulte que l’on a dans le diaphragme des courants dirigés en sens contraire, dont les actions peuvent se détruire. » Les couples, premier modèle, fonctionnent sans la présence d’un métal oxydable et n’exigent que la présence de deux liquides différents séparés par des espaces capillaires, et dont l’un contient un oxyde réductible, et l’autre des composés oxydables. On conçoit, d’après cela, que de semblables dispositions existent dans les corps organisés; les faits dont il vient d’être question peuvent donc intéresser la Physiologie. » Dans un prochain Mémoire, j’entrerai dans de nouveaux détails sur les piles électrocapillaires pour augmenter leur énergie. » ASTRONOMIE physique. — Sur les protubérances et les taches solaires; Lettre du P. Secciii à M. le Secrétaire perpétuel. «■Rome, 24 janvier 1873. .. » J’ai l’honneur de présenter à l’Académie le résumé des observations des protubérances solaires, faites pendant les quatre derniers mois, du