( »48 ) daht, si Гоп fait passer le courant dans un galvanomètre, on voit, que les deux extrémités de Гаге métallique recouvertes de cuivre fournissent au courant, l’une ■l'électricité positive, l’autre l’électricité négative. L’électrode positive est le bout de la lame qui plonge dans ce tube tamponné, et l’électrode négative l’extrémité du dépôt de cuivre de la fêlure, qui■ est en contact avec le monosulfure. Ce dernier réagit sur le métal, d’où résulte du sulfure de cuivre, qui est immédiatement décomposé par le courant électrocapillaire, avec dépôt de cuivre qui s’accroît de plus en plus, en formant de petites protubérances; la lame et le fil de cuivre se recouvrent également de cuivre, parce qu’ils sont en contact avec le cuivre de la fêlure ou plutôt n’en sont que le prolongement. Il résulte de là que l’on n’aperçoit pas où est l’électrode positive. Lors de la décomposition électrocapillaire du sulfure de cuivre, le soufre se rend dans la dissolution de monosulfure, où il forme un polysulfure reconnaissable à sa couleur jaune; par suite de cette réaction, le cuivre de la fissure et de la lame constitue le pôle négatif du couple électrocapillaire. Dans le couple que l’on vient de décrire, il n’y a courant produit que lorsqu’il y a un dépôt de cuivre dans la fissure ; l’autre courant est donc pour ainsi dire indépendant du premier. » Les effets, produits dans les couples dont on vient de donner la description, s’expliquent facilement comme il suit : » Les parois de la fissure étant conductrices de !’électricité, le courant qui sort du tube tamponné entre dans la fissure par la dissolution de monosulfure et en sort par celle de nitrate; or l’entrée de la fissure étant l’électrode positive, la sortie sera l’électrode négative ; cette direction est précisément celle du courant électrocapillaire, dont faction se trouve ainsi augmentée ; il ne reste donc plus que le courant du tube tamponné qui manifeste toute son action au galvanomètre, du moins la plus grande partie, comme on Га constaté ; l’intensité étant la même dans les deux, le dépôt de cuivre, devient plus abondant par suite du renforcement qu’éprouve le courant électrocapillaire de la part du tube tamponné. » D’après ce qui précède, on voit que, dans les couples électrocapillaires, il n’existe que des lames et des fils de cuivre servant à établir la communication entre les diverses parties dont fisse composent et qui pourraient être remplacés par des conducteurs en charbon. La production de l’électricité, et par suite celle du courant, sont dues à la réaction du nitrate de cuivre sur le monosulfure dans le tampon, et à celle du monosulfure sur le