( 220 ) la vapeur de phosphore émise par le liquide ne change plus d’état; les tubes sont, en effet, transparents et incolores au moment où on les retire du cylindre-moufle; mais le plus léger refroidissement détermine la condensation du phosphore, qui se montre alors en gouttes d’un rouge brun (i). » La marche du phénomène ne se modifie pas jusque vers 58o. degrés, limite extrême que nous n’avons pu dépasser, la pression que le verre avait à supporter étant alors de 56 atmosphères. » En résumé, nous avons pu déterminer, par l’emploi de notre appareil, les tensions de transformation jusqu’au rouge, et les tensions maxima jusque vers 520 degrés, température au-dessus de laquelle ces tensions ne peuvent plus s’établir. » Les tensions de transformation s’obtiennent au-dessus de 5/jo degrés, en quelques minutes, que l’on parte du phosphore ordinaire ou du phosphore rouge. Pour déterminer exactement les tensions de transformation pour les températures inférieures à 54o degres, il faut partir du phosphore rouge, ou bien employer des poids de phosphore ordinaire tels, que le tube ne présente pas d’enduit au moment ou il est retire du bain métallique, après un séjour suffisamment prolongé. » Les résultats de nos expériences sont résumés dans le tableau suivant : Température. Tensions maxima. Tensions de transformation, o atrn atm 36o..................... 3,2 0,6 440..........,.... 7.5 1,75 487.. ........... » M « 18,0 • • • •■׳•׳.• •494 5o3. .............. 2!>9 510 ............... » . 10,08 511 . ............ 26,2 • » 53!... .......... >> lS>0 550.. ... .......... ». 3i,o 577........... 56 ״,o » II. On peut conclure des expériences précédentes que la transforma- (1) Cette coloration des gouttes attestant la rapide transformation du liquide pendant le refroidissement se produit également, quoique d’une manière moins apparente, aux températures inférieures à 54o degrés. La nécessité de maintenir ce phosphore provenant de la condensation, séparé de celui qui est resté dans l’ampoule, explique l’inclinaison que nous donnons à nos tubes pendant le refroidissement. Cette transformation du phosphore après sa condensation, se produisant déjà à 44° degrés, rend compte de la petite différence que nous avons constatée entre les valeurs obtenues pour la tension maximum, par la méthode directe et par notre méthode, quand nous laissions le tube vertical pendant le refroidis-sement.