( 209 ) viticulture. — Note sur la maladie de la vigne caractérisée par le Phylloxéra •? par M. Mares. (Renvoi à la Commission du Phylloxéra.) <( L’année 1872 est remarquable, sous plus d’un rapport, clans l’histoire de la maladie de la vigne caractérisée par le Phylloxéra. Comme résultat, elle n’a pas justifié les craintes qu’inspirait cette maladie. » Depuis quatre ans, au moins, qu’elle est dans le département de l’Hérault, elle semble avoir perdu ses allures violentes, et si de nouveaux points d’attaque ont été observés çà et là, d’abord dans les terrains situés entre Lunel et Montpellier, et ensuite entre Montpellier et le cours de l’Hérault, aucune invasion générale, semblable à celles qui ont ravagé les vignobles de la rive gauche du bas Rhône, ne s’est encore manifestée. » Non-seulement cette lenteur des progrès de la maladie permet de mieux l’étudier, mais elle accuse encore l’action de causes générales, qui tendent à en restreindre les dommages et la propagation. » Dans l’Hérault, ces causes me paraissent tenir à la nature plus perméable et plus fertile du sol, à la pratique générale du soufrage (1), à un mode de culture plus énergique et plus perfectionné. » L’étude des moyens propres à combattre la maladie n’a pas amené de découverte nouvelle, mais elle a jeté quelques lumières sur divers points de la question. Si elle a confirmé les résultats favorables obtenus au moyen de la submersion prolongée, pratiquée par M. Faucon, et si Faction des engrais riches et des cultures soignées, pour faire réagir la vigne et en prolonger la durée, a été mise hors de doute, il faut signaler aussi le peu de succès dont l’emploi des moyens insecticides, sur lesquels on comptait cependant beaucoup, a été généralement suivi. Parmi ces agents, les solutions d’acide phénique tiennent le premier rang; malgré leur emploi au titre de 1 et 2 pour 100 d’acide, et à la dose de 10 à 20 litres par souche, ce qui fois, un tube évasé, qu’à l’époque où l’on commence à vider l’écluse. Je veux dire que, dans ce dernier cas, toute la partie conique est remplie d’eau quand l’écluse est pleine, tandis que pour l’appareil éîévatoire que je rappelle il n’y aurait que la partie comprise au-dessous du niveau supérieur de la chute motrice qui serait pressée de haut en bas, au moment de la première levée pour la mise en train. On pourrait donc disposer à l’intérieur une pièce fixe, en évasant tout le tube d’ascension dans bien des cas, lors même que tout ce tube d’ascension serait alternativement mobile. (1) Voir ma Communication du 8 novembre 1869, aux Comptes rendus.