( 2o4 ) ' parce qu’il faut éviter qu’il entre de !,air dans' le grand tuyau de conduite, à l’époque du remplissage de l’écluse, quand l’eau du bief d’aval y est introduite par le tube d'aval. » Cet effet est facile à obtenir, parce que le diamètre de ce dernier tube est plus grand que celui de l’anneau inférieur, qui vient alternativement se poser sur le siège fixe de ce tube. Il résulte de cette disposition que, jusqu’à l’époque où le niveau de l’eau est convenablement descendu au-dessus de l’anneau dont il s’agit, la pression du liquide de haut en bas sur cet anneau attaché au tube d’aval empêche celui-ci de se lever, comme il le fait a partir du moment où la baisse de l’eau, à son intérieur, permet à un balancier à contre-poids de le soulever. » Quant au tube d’amont, il est utile de le faire descendre aux instants les plus convenables, quoique cela n’ait pas à beaucoup près autant d’importance. Dans les premières périodes, on sait qu’il doit redescendre presque aussitôt qu’il a été soulevé; mais la durée de sa levée doit être d’autant plus longue, que l’on approche plus de la fin du remplissage de l’écluse. Il est donc convenable de profiter, au moins pour les dernières périodes, de ce qu’il se produit sous l’anneau inférieur de ce tube une succion analogue a celle qui fait enfoncer les poutrelles dans les barrages. Cet effet se présente à l’écluse de l’Àubois, à cause de la manière dont est disposé l’anneau du tube d’amont. » Il est intéressant de remarquer qu’à partir du moment où l’écluse commence à se remplir assez pour qu’il y ait une oscillation en retour (c’est-à-dire de bas en haut pour l’époque du remplissage de l’écluse), assez haute dans les deux tubes verticaux, le tube d’amont se lève de lui-même. Cet effet résulte de ce que son anneau inférieur est disposé extérieurement, au lieu de l’être intérieurement, comme il l’est dans le tube d’aval. Tandis que celui-ci est pressé de haut en bas, celui du tube d’amont est, au contraire, pressé de bas en haut à son intérieur, de sorte qu’à partir du moment où le liquide contre-balance à l’intérieur, d’une manière convenable, la pression de l’eau du bief d’amont au-dessus de l’anneau dont il s’agit, rien n’empêche plus un balancier à contre-poids de soulever le tube d’amont, qui redescend ensuite de lui-même en temps convenable, comme je l’ai expliqué ci-dessus. )> Â l’époque où l’écluse se vide, il est également intéressant, au moins pour les dernières périodes, que le tube d’aval descende de lui-même aux instants les plus convenables, comme cela avait déjà été essayé à Saint-Lô et à Chaillot. Le tube d’amont restant sur son siège pendant toute la durée