( 202 ) fort enfoncé clans la tige. Mais les formations extralibériennes plus récentes des rameaux anciens viennent elles ״mêmes recouvrir les formations qui appartiennent aux rameaux supérieurs, ou se confondre avec elles, de manière qu’on trouve souvent un arrangement assez compliqué au point d’émergence des rameaux. Les formations extralibériennes récentes diminuent quelquefois d’épaisseur en descendant et s’arrêtent dans le tissu cortical avant de s’unir à d’autres formations ou d’arriver jusqu’aux rameaux, comme si les tissus nouveaux étaient créés, de proche en proche, en procédant de haut en bas. )> Les racines sont organisées comme les tiges, et les diverses formations ligneuses se comportent, à l’égard de leurs divisions, comme elles se comportent dans les tiges à l’égard des rameaux. Les racines conservent un rudiment de centre médullaire » Résumé. — Il résulte des faits précédemment exposés que les hétéro-gènes (ectogènes) se rencontrent dans toutes les grandes divisions des dico-tylédonés; rarement le caractère qui les distingue se trou ve dans toutes les espèces d’une même famille. Ils ont pour attribut essentiel de former des faisceaux composés d’un système cortical et d’un système ligneux, en dehors de l’interstice d’accroissement des faisceaux préexistants, le plus souvent, en dehors du premier cercle des fibres corticales de ces faisceaux. Par cette formation ils ont de l’analogie avec les monocotylédonés; ils en diffèrent, parce que les faisceaux s’accroissent encore après la formation des faisceaux extralibériens, pendant un temps variable, de sorte que leur forme primitive est modifiée. » Les faisceaux extralibériens apparaissent tantôt immédiatement après la formation des faisceaux qui les précèdent, tantôt tardivement; leur accroissement est tantôt égal, tantôt inégal; ils sont quelquefois complètement entourés d’une écorce propre, et ont un accroissement circulaire; ils peuvent même se séparer de la tige principale, de manière à former des rameaux distincts, le plus souvent privés de centre médullaire apparent. D’autres fois ils n’ont d’écorce propre que du côté extérieur, et ne s’accroissent que sur une ligne qui tend à s’unir à la ligne d’accroissement des faisceaux voisins, et à former ainsi des cercles ligneux complets ou incomplets, irréguliers ou réguliers, séparés par des zones d’écorce. Quand ils sont réguliers, la tige, à un moment donné, présente, au centre, des formations qui, parvenues au terme de leur développement, sont d’égale largeur, et à la périphérie des formations de plus en plus petites, parce que leur accroissement a duré d’autant moins qu’elles sont plus extérieures; ceux qui