( 201 ) sont des lignes irrégulières plus denses, plus colorées et formées de fibres très-longues, très-aiguës, très-flexibles, transparentes, présentant quelquefois des dilatations, ayant une grande ressemblance avec des fibres corticales. Les rayons médullaires sont peu apparents dans la partie inférieure des couches ligneuses; les couches corticales sont en nombre égal à celui des couches ligneuses; elles sont minces, divisées par des prolongements médullaires qui correspondent aux rayons et sont composées d’une zone utriculaire parsemée de points rougeâtres comme la moelle, et d’un cercle de fibres très-longues, très-aiguës, très-fines ou assez volumineuses, à parois transparentes, à cavité petite, présentant quelques dilatations. Ces fibres sont accompagnées d’utricules cubiques à parois épaisses, un peu transparentes. Après un certain nombre d’années, il se forme en dehors des couches fibreuses de l’écorce un nouveau tissu ligneux qui a une écorce semblable à l’écorce primitive et un accroissement propre. » Après un laps de temps variable, il se forme de nouveaux faisceaux ligneux en dehors des fibres de la deuxième écorce, puis en dehors des fibres de la troisième, etc. ; par exemple, sur une tige d’environ dix-sept ans, nous trouvons au centre un corps ligneux composé de douze couches très-distinctes et entouré d’une écorce ayant douze cercles de fibres. En dehors de cette écorce est une deuxième formation ligneuse composée d’un côté de quatre couches très-distinctes, et de l’autre côté de trois ou seulement de deux couches, presque confondues, et interrompues en un point. Cette interruption s’étend même à travers l’écorce et le bois de première formation jusqu’au centre médullaire; enfin, en dehors de la deuxième écorce, est une troisième formation ligneuse, composée de deux couches ne formant qu’un arc de très-faible étendue et revêtu d’une écorce. > A mesure que la tige deviendra plus âgée, elle contiendra un plus grand nombre de formations extralibériennes (nous en avons vu sept et plus) circulaires, ou constituant seulement des arcs dont les écorces unissent leurs extrémités aux écorces préexistantes, et divisent le bois en îlots. Ces formations et les couches qui les composent sont de moins en moins nombreuses vers les parties supérieures de la tige : les fibres se sont, en effet, épanouies successivement dans les rameaux et les feuilles formés à divers étages. Le bois de ces différentes formations s’unit à celui des rameaux de diverses manières : le plus souvent les formations les plus profondes se continuent avec les rameaux inférieurs, et les formations plus récentes se continuent avec les rameaux supérieurs, et passent à côté du point d’émergence des premiers rameaux, de sorte que le point d’origine de ceux-ci est