( 200 ) ou incomplets, ont des fibres libériennes, transparentes, aiguës, fermes, comme Fécorce principale, v Un Bauhinici à tige aplatie, spiralée, creusée de cannelures profondes, a une moelle subquadriiobée, entourée de couches ligneuses très-flexueuses, très-étroites, nombreuses, sans vaisseaux apparents, formées de zones très-denses, rougeâtres, alternant avec des zones plus pâles; leurs rayons sont excessivement fins, En dehors de ces couches, le bois montre des vaisseaux de plus en plus nombreux, volumineux ; il est plus pâle et moins dense, mais parcouru par quelques lignes irrégulières de tissu dense. L'écorce forme quelquefois des replis qui pénètrent dans le bois, et semblent se continuer avec les lignes denses du bois dont ils ont la couleur; celles-ci pourraient ainsi être considérées comme la continuation des prolongements corticaux, d’autant plus que les fibres qui les composent sont aussi fines, aussi longues, aussi transparentes que les fibres corticales. Mais il est plus rationnel de considérer les lignes denses du bois comme les analogues de celles qui existent, mais d’une manière moins manifeste, dans le B. scan-dens. Cette espèce n’aurait donc pas de faisceaux extralibériens, c’est-à-dire séparés des autres'parties du bois par des zones corticales. Elle méritera d’être étudiée sur le vivant. » Dans les Phaséolées (Papilionacées), le Glycine sinensis (W'nteriay Nutt.) présente à l’origine une structure tout à fait normale; les jeunes tiges ou rameaux ont une moelle large, verte en son contour, parsemée de points rougeâtres qui sont les sections d’une sorte de vaisseaux propres formés d’utricules rectangulaires ou aigus, à parois épaisses, transparentes, à cavités colorées par une matière rouge ou jaunâtre. Le premier cercle ligneux est formé de huit faisceaux qui contiennent des trachées à spires ouvertes, des trachées à spires serrées, des vaisseaux poreux d’un très-petit diamètre, puis des vaisseaux dont la cavité est visible. Ces faisceaux sont séparés par des faisceaux plus petits. La zone d’accroissement est transparente, l’écorce est formée d’un cercle de faisceaux fibreux, correspondant exactement aux faisceaux ligneux, et d’un parenchyme vert pâlissant à l’extérieur et recouvert d’un épiderme mince. Les bois et l’écorce, en s’accroissant, produisent des couches concentriques fort distinctes. Les couches ligneuses sont formées intérieurement d’un cercle de vaisseaux serrés, d’un diamètre très-variable, et extérieurement d’un tissu ligneux pâle, peu vasculaire, formé d’utricules qui sont courts dans le voisinage des vaisseaux, et dont les parois sont épaisses et poreuses; au milieu de ce tissu