( 7 8 י. ) ces faisceaux, des fascicules secondaires plus faibles, qui leur sont unis par d’autres fascicules plus ou moins obliques. » Les deux faisceaux placentaires, qui étaient des plus volumineux vers la base, s’atténuent au point de paraître tenir la place de deux des fais-ceaux secondaires intercalés, qui seraient seulement un peu plus gros que les autres. » Telle est la constitution du fruit dans ses deux tiers inférieurs environ. Pourtant, dans quelques fruits de la plus grande dimension, au lieu de cinq gros faisceaux dans chaque valve, il y en a souvent sept, avec un nombre correspondant de faisceaux secondaires interposés. » Dans la partie supérieure du fruit, les cellules à parois épaisses et poreuses se multiplient considérablement ; elles entourent les faisceaux, et forment avec eux une épaisse couche fibroïde qui gêne beaucoup l’ob-servation des faisceaux eux-mêmes. A cause de cela, on suit plus aisément sur l’ovaire que sur le fruit le passage des faisceaux dans les lobes stigma-tiques. » Si donc nous faisons des coupes transversales de bas en haut d’un ovaire, nous trouvons d’abord que chaque placenta est constitué par un seul faisceau. En montant, ce faisceau prend une section à peu prés en fer à cheval. Plus haut, le fond du fer à cheval se sépare des extrémités, qui forment deux fascicules plus rapprochés du centre de l’ovaire (dans le fruit on en trouve quatre à cinq) ; les autres faisceaux de l’ovaire restent régulièrement distribués. Puis, en montant toujours, le fond du fer à cheval s’affaiblit et se divise lui-même en deux faisceaux, qui paraissent s’unir sur un court espace avec les deux antérieurs pour se séparer de nouveau, de sorte que, vers le sommet des placentas, ou un peu au-dessus, il y a, pour chacun d’eux, deux paires de faisceaux, l’une externe et l’autre interne ; puis la paire interne se dispose en un seul faisceau, qui, lui-même, s’allie à l’un des faisceaux externes, vers le sommet de la loge. » Jusque-là les autres faisceaux restent à peu près régulièrement distri-bués dans la paroi ovarienne; mais dans la partie supérieure, formant le collet stylaire, qui supporte les quatre lobes stigmatiques, les faisceaux se répartissent en quatre groupes : deux superposés aux placentas et deux surmontant les valves. Le nombre des faisceaux diminue graduellement dans chacun de ces groupes, de façon qu’en montant dans lés stigmates on finit par ne plus trouver que cinq, quatre, trois ou un seul faisceau Il n’y en a déjà plus qu’un dans les petits lobes, quand il y trois dans les grands. en a encore