(«85) Au fond de la coupe est fixé-l’ovaire, qui est attaché à l’évasement vasculaire par quatre larges faisceaux. » Ceux-ci, partis d un peu au-dessus du fond de cet évasement vasculaire, s’avancent obliquement de haut en bas, en convergeant vers le centre et en s’élargissant sensiblement. En se rencontrant dans la région centrale, ils s’uuissent par leur extrémité élargie, et donnent lieu d’abord a un rectangle vasculaire dont ils occupent les angles, et, immédiatement au-dessus de ce point de jonction, à un corps vasculaire continu, à section elliptique, qui, un peu plus haut, se divise en quatre faisceaux : deux plus faibles placés aux extrémités du grand axe de l’ellipse, et deux très-larges, à section en forme d arc ou de rein allongé, disposés aux extrémités du petit axe de l’ellipse. » Il semblerait que les quatre faisceaux qui attachent-le fruit à la coupe réceptaculaire, et les quatre faisceaux qui sont au-dessus de l’ellipse basilaire, doivent etre 1 indice certain de l’existence ou de deux feuilles carpellaires, plus deux placentas, ou de quatre feuilles carpellaires bien distinctes les unes des autres dès leur insertion. » Deux circonstances anatomiques importantes sont contraires à cette double hypothèse. D’abord les quatre faisceaux supérieurs à l’ellipse vasculaire ne prolongent pas les quatre faisceaux par lesquels la base de l’ovaire ou du fruit est liée au réceptacle cupuliformé; ils alternent avec eux à Jeur insertion sur l’ellipse vasculaire basilaire qui les sépare; en sorte que l’on ne peut pas dire que les quatre faisceaux par lesquels le fruit est attaché à la coupe réceptaculaire soient la base des quatre feuilles carpellaires, si l’on en admet quatre, ni celle de deux feuilles carpellaires, plus deux placentas, si l’on n’admet que deux feuilles carpellaires unies à deux prolongements de l’axe. » On voit par ce simple énoncé que, de l’hypothèse de deux feuilles carpellaires plus deux placentas, surgirait une autre difficulté : il faudrait dire quels sont ceux des quatre faisceaux (ils sont semblables et placés symétriquement) qui donnent les deux feuilles carpellaires, et quels sont ceux qui se prolongent dans les placentas. » Ces quèlques mots suffiront au lecteur pour le convaincre que l’hypothèse de deux feuilles carpellaires est insoutenable, bien plus encore que celle qui en accepte quatre, laquelle est déjà, par ce qui précède, et sera encore, par ce qui suit, démontrée erronée. » Voilà pour ce qui est au-dessous de l’ellipse vasculaire basilaire. Voyons ce qui est au-dessus.