( lS9 ) ÉLECTRICITÉ. — Sur l'influence électrique; 15e Note de M. P. Volpicelu (i). « J’ai démontré, par des expériences précédentes, que l’électricité induite de première espèce, c’est-à-dire l’électricité contraire à l’inductrice, ne possède point de tension; à ces expériences j’ajoute celle qui suit : » Appliquons, à l’extrémité d’un cylindre métallique induit et isolé qui est la plus voisine de I inductrice, un couple de paillettes électrométriques, qui, pour plus de simplicité et d’exactitude, divergent seulement dans un plan vertical, c’est-à-dire perpendiculaire à l’axe horizontal du cylindre; entourons les paillettes, lorsqu’elles sont déjà divergentes par l’effet de 1 influence électrique, avec un récipient conducteur, communiquant bien avec le sol. Ce récipient pourra être, soit en verre bien mouillé, soit en métal : il pourra même être formé par un réseau métallique à mailles très-serrées ;..il sera utile que sa section horizontale soit suffisamment étroite. A peine les paillettes sont-elles entourées par ce récipient, qu’on voit leur divergence diminuer considérablement; il en résulte que la cause principale de cette divergence consistait dans l’induction dite laquelle est interceptée par le récipient conducteur. Si l’on fait ensuite communiquer avec le sol le cylindre induit, la très-petite divergence qu’avaient conservée les paillettes disparaît complètement; on en conclut que la faible divergence restante était due à l’homonyme de l’inductrice, répandue déjà dans le sol, et non à l’induite de première espèce, qui se trouve sur le cylindre, laquelle, par conséquent, n’a pas de tension. « Les physiciens qui soutiennent avec Faraday, comme je le soutiens moi-même, que l’influence électrique ne peut traverser les conducteurs, doivent soutenir aussi que les causes de la divergence des paillettes, lors* qu’elles ne sont pas entourées d’un récipient conducteur, sont les deux suivantes : » Io L influence curviligne, qui produit la plus grande partie de la divergence; cette influence venant a etre interceptée par le récipient conducteur qui entoure les paillettes, leur divergence est considérablement diminuée; » 2 L homonyme de 1 inductrice qui est distribuée sur le cylindre in- (i). Pour les quatorze Notes précédentes, voir : t. XL, p. 246; t. XLI, p. 553; t. XLIII, p. 7195 t. XLIV, p. 917; t. XLVII, p. 623 et 664; t. XLYIII,’p. 1162,’ t.LIX, p. 570 et 962; t. LX, p. 1338; t. LXI, p. 548; t. LXVII, p. 844; t. LXIX, p. 733; t. LXXIV, p. 862.