( i5o ) ne déterminait aucune contraction de la moitié correspondante de la langue, tandis qu’une excitation pareille faite au-dessous de ce point produisait un mouvement assez fort de cette partie. )> Ces expériences me paraissent démontrer que l’excitabilité motrice acquise par le nerf lingual, après la section du nerf hypoglosse du coté correspondant, réside, non dans Jes fibres propres du nerf lingual, mais dans les fibres nerveuses anastomotiques qu’il reçoit de la corde du tympan. Une autre conséquence, moins directe il est vrai, de ces expériences, c’est que les fibres de la corde du tympan, qui accompagnent le nerf lingual dans sa distribution à la langue, se rendent, en partie du moins, aux faisceaux musculaires de cet organe. » Mais pourquoi ces fibres nerveuses, qui proviennent du nerf facial, nerf moteur, ne possèdent-elles pas, à l’état normal, d’action sur ces faisceaux musculaires? Et pourquoi acquièrent-elles une aptitude motrice considérable, lorsque le nerf hypoglosse du côté correspondant est coupé depuis plusieurs jours? Nous ne sommes pas en mesure, pour le moment, de répondre à ces questions. )> VITICULTURE, — Sur la possibilité d’appliquer la submersion de la vignepour détruire le Phylloxéra dans la vallée du Rhône; Note de M. A. Dumont. (Extrait.) (Renvoi à la Commission du Phylloxéra.) « La submersion de la vigne pendant l’automne ou !,hiver, sur une hauteur de 5o à Go centimètres d’eau, étant jusqu’ici le seul remède reconnu efficace contre le Phylloxéra, il est opportun de rechercher dans quelle mesure ce remède peut être appliqué. Gette Note a pour but de répondre à la question, pour une notable partie de la vallée du Rhône, » Depuis plusieurs années, j’étudie la création d’un canal d’irrigation dans cette vallée. Ce canal, qui, dans le courant de l’été dernier, a été tracé sur le terrain dans toute son étendue, dériverait, à la hauteur de Condrieu, près de Vienne, un volume de 33 mètres cubes par seconde à l’extrême étiage, et dans l’état ordinaire 4$ mètres cubes. Le volume d’extrême étiage du Rhône étant à la prise d’eau de 3oo mètres cubes par seconde, et de Goo mètres cubes dans l’état ordinaire, la création d’un tel canal ne peut *pas nuire à la navigation, et il est prouvé que ce prélèvement n’aurait aucune influence sensible sur les hauts fonds. » Ce volume d’eau est destiné à être versé sur le territoire de quatre