( r/n ) internes s’anastomosent avec leurs voisins plus externes, ceux-ci avec ceux qui sont les plus proches vers l’extérieur, etc. » Il en résulte un réseau très-compliqué, multiple en quelque sorte, de la surface des faisceaux duquel émanent les fascicules qui vont aux sépales, aux pétales et aux étamines, dans les Papaver , et sotmiiferum. » L’insertion de chaque sépale et de chaque pétale embrassant un arc plus ou moins étendu, chacun d’eux reçoit plusieurs faisceaux en nombre variable; et il est à noter que quelques faisceaux de la corolle ont une même base que certains faisceaux du calice. Chaque étamine, au contraire, ne reçoit de la tige qu’un seul fascicule. » Chez les Papaver Rhæas et hybridum (il en est de même chez le Cheli* donium quercifolium), les faisceaux de l’axe, après avoir émis les faisceaux du calice, se distribuent en quatre gros faisceaux. La section transversale de leur ensemble a la figure d’un carré à angles mousses. C’est de la base des intervalles ou rayons médullaires que ces quatre faisceaux laissent entre eux, que sortent en éventail les faisceaux des pétales, dont l’insertion se confond, à un certain degré, avec celle des faisceaux du calice les plus proches. Un peu plus haut, ces quatre gros faisceaux de la tige se réunissent de nouveau ; puis ils se divisent en un nombre de faisceaux plus considérable même qu’à l’insertion ■du calice; et ils se disposent en un réséau à mailles étroites et courtes, des bords desquelles émanent les fascicules qui vont aux étamines. » Assez souvent deux étamines sortent d’une même maille, une de chaque côté, adhérant au côté du faisceau de la tige correspondant ; et, dé plus, assez fréquemment aussi, deux étamines, et beaucoup plus rarement trois, ont pour base un même fascicule, et ont par conséquent la même insertion. Je me réserve d’examiner plus tard si les étamines des Pavots sont des feuilles au même titre que les pétales et les sépales. » D^ps les Papaver somniferum et o, bien que le système vasculaire ne s’assemble pas, à !’insertion des pétales, en quatre gros faisceaux, comme dans les P. Rhæas et hybridum, il se divise aussi, pour émettre les étamines, en un nombre de faisceaux plus grand qu’anparavant. Au contraire, dans toutes les espèces citées, le système vasculaire se répartit, à la base de l’ovaire, en un nombre de faisceaux moindre, égal à celui des carpelles; en sorte que plusieurs des faisceaux du réseau qui supporte les étamines, quelquefois cinq ou six, s’unissent en un pour former chaque cordon pistillaire. C. R., 1873, 1« Semestre. (T. LXXVI, № 5.) 19