( lS9 ) >> Je !!,ai pas •poussé plus loin cette étude, qui n’eût rien fait connaître de plus que ce que nous ont appris les recherches de MM. Meyer et Stuber au sujet de ses homologues inférieurs, et je n’avais du reste que très-peu de matière à ma disposition. » Il ressort seulement de ce qui précède que l’iodure de propyle, placé entre les iodures d’éthyle et d’amyle, se comporte comme eux, ainsi qu’pn pouvait s’y attendre, à l’égard de l’azotite d’argeqt, et qu’il engendre, non l’azotite de propyle normal, mais bien le dérivé mononitré de l’hydrocarbure C6H8. » BOTANIQUE. — De la théorie carpellaire d'après des Papavéracées (ire Partie, Papaver); par M. A. Trécul. « Depuis le commencement du siècle, il a été publié des avis très-dif-férenîs sur la nature des carpelles des Papavéracées. )> i° Les premiers botanistes qui ont admis la théorie des feuilles car-pellaires ont pensé que les placentas pariétaux des Papavéracées et autres plantes sont formés par les bords soudés des feuilles, qui portent directement des ovules. Cette opinion a encore de nombreux partisans. » 20 MM. Aug. de Saint-Hilaire et A. Richard furent des premiers à prétendre que les cordons pistillaires ne sont pas produits par des nervures marginales des feuilles ; ils virent en eux des prolongements de l’axe soudés avec les bords de ces feuilles. » 3° M. H. Mohl, qui pensait que la théorie d’après laquelle les placentas représentent les bords des carpelles a été exprimée d’une manière beaucoup trop générale et sujette à de nombreuses exceptions, était disposé à croire que, dans beaucoup de carpelles (et ceux des Pavots seraient du nombre), la face supérieure de la feuille est susceptible çle se transformer en placentas et de produire des ovules. » En i845, déjà disposé à admettre que l’ovaire des Papavéracées n’est pas formé par des feuilles,• mais par une modification de la tige, ainsi que le prouve le Mémoire inédit, daté de 1842, que je mets sous les yeux de l’Académie, je dis néanmoins, avec M. Paty, la théorie des feuilles carpel-laires étant reçue, que « le placenta (c’est-à-dire le cordon placentaire ou » pistillaire) représente la nervure médianef et non les bords des feuilles » soudés entre eux ou avec un prolongement de l’axe. » M. Clos a aussi exprimé depuis le même avis. » 4° En 1868, M. Van Tieghem a émis l’opinion que l’ovaire des Papa-