» ( !36 ) Les composés Sn (G2 H3)4 et Sn (G4 II5)4, dans lesquels le métal est saturé, ne sauraient jouer le rôle de radicaux, tandis que, l’étain n’étant pas arrivé à l’état de saturation dans les composés qui les précèdent, ceux-ci peuvent s’assimiler 2 ou 1 équivalents d’oxygène, de chlore, de brome, d’iode, de cyanogène pour engendrer des composés, dont !’existence ainsi que la composition était prévue d’avance, et qui se comportent à la. manière des oxydes, chlorures, iodures, cyanures métalliques. On ne pouvait douter, d’après cela, de la possibilité d’engendrer des composés analogues dans la série du propyle״, néanmoins il devenait intéressant de les produire et d’en étudier les propriétés. C’est ce que je me suis empressé de faire, en mettant à profit l’alcool propylique que j’avais à ma disposition. » Lorsqu’on fait agir l’étain en feuilles minces sur l’iodure de méthyle, à la température de 120 à i3o degrés, le métal disparaît promptement et donne une masse solide magnifiquement cristallisée qui n’est accompagnée que de traces d’un produit liquide à odeur de moutarde, composé qui se forme au contraire en quantités considérables/lorsqu’on remplace l’étain pur par des alliages renfermant de 5 à 8 pour 100 de sodium. » Remplace-t-on l’iodure de méthyle par celui d’éthyle, dans l’expérience précédente, on observe pareillement la formation assez rapide d’un composé solide ; mais le produit liquide à odeur pénétrante apparaît, dans ce cas, en proportion plus considérable que précédemment. » ,La composition des iodures solides et cristallisés est représentée par les formules Sn(C2H3)2 I2 et Sn (G4H5)2 P; celle des iodures liquides à odeur pénétrante par Sn (G2 H3)31 et Sn (C4 H5)3 L » En substituant l’iodure de propyle aux iodures éthylique et méthy-lique, j’ai obtenu des différences très-tranchées. Lorsqu’on chauffe entre 110 et 120 degrés, dans des tubes scellés à la lampe, des feuilles minces d’étain avec de l’iodure de propyle, on voit se produire des cristaux d’io-dure rouge d’étain; accompagné d’une proportion presque insignifiante de lamelles blanches. La substance formée dans ces circonstances demeure liquide et répand Fodeur forte et pénétrante qui rappelle celle des iodures de tristanméthyle et de tristannéthyle. Ce composé s’obtient plus facilement et plus promptement en chauffant au bain-marie dans des tubes scellés de ’iodure de propyle avec un alliage d’étain et de sodium renier-