» ( i35־ ) L’iode agit avec une grande énergie sur le mercure propyle ; chaque fragment de ce corps produit en arrivant au contact du liquide le bruit d’un fer rouge qu’on plonge dans l’eau. La couleur de l’iode disparaît immédiatement, et le liquide se prend par le refroidissement en une bouillie d’écailles blanches qu’on peut purifier en les faisant redissoudre dans l’alcool bouillant et abandonnant la liqueur à un refroidissement très-lent. Il se dépose alors des écailles brillantes d’aspect nacré qui répandent une odeur désagréable. » Une solution aqueuse de brome se décolore instantanément au contact du mercure propyle en donnant naissance à des lamelles brillantes qui présentent la plus grande ressemblance avec Fiodure précédent. » Le zinc décompose le mercure propyle à une température de 100 à 120 degrés, déplace le mercure et donne naissance à du zinc propyle. Ce même produit se forme également lorsqu’on fait agir le chlorure de propyle sur un alliage de zinc et de sodium. » L’aluminium en feuilles minces chauffé à 120 degrés dans des tubes scellés avec le mercure propyle en opère la décomposition en mettant en liberté du mercure métallique. Le liquide contenu dans le tube, distillé dans un appareil rempli d’hydrogène, passe entre 240 et 245 degrés et se condense en un liquide qui répand à l’air d’épaisses fumées, et se décompose immédiatement au contact de l’eau en donnant naissance à un dégagement abondant de gaz combustible, et laissant pour résidu de l’alumine gélatineuse. U s’est donc formé dans ces conditions de Y aluminium propyle, de même qu’il se forme de l’aluminium éthyle dans l’action réciproque de l’aluminium et du mercure éthyle. » La composition du mercure propyle, entièrement comparable à celle du mercure éthyle, est représentée par la formule Hg(C6H7)2. » Stanpropyles. — J’ai, dans un long Mémoire consacré à l’étude des radicaux organométalliques, et dans lequel je me suis efforcé d’expliquer le rôle de ces intéressants composés, fait cbnnaître une série de produits se rapportant à l’étain, dans lesquels ce métal, qui fonctionne comme élément tétratomique, se trouve associé à 2, 3, 4 équivalents de méthyle ou d’éthyle composés, qui sont représentés par les formules Sn (C2 H3)2, Su (C2 H3)3, Sn (G2 H3)4, Sn (C4 H5)2, Sn (C* H5)3, ■ ■Su (C* :18.•