( 122 ) celles que j’ai déjà reçues d’elle, et pour lesquelles je m’honore de lui té-moigner en toutes circonstanceset ma gratitude et ma déférence profonde. » A 4 heures trois quarts, !,Académie se forme en Comité secret. COMITÉS SECRETS. / (Séances des 6 et i3 janvier 18.73.) L’Académie adopte la résolution suivante : « L’Académie, s’associant aux sentiments exprimés dans la Note qui lui a été communiquée par M. Faye, charge sa Commission administrative d’exposer à M. le Président de la République les motifs considérables qui, dans l’intérêt de la culture des hautes Mathématiques et de leurs applications à la Mécanique céleste, à la Géodésie et à la Physique du Globe, lui font désirer l’adoption de toute mesure propre à assurer le fonctionnement et à développer les moyens d’action du Bureau des Longitudes. » L’Académie décide que la Note suivante, rédigée, en conséquence de la résolution précédente, par son vice-Président, M. Bertrand, sera publiée dans les Comptes rendus, NOTE présentée par la Commission administrative de /’Académie des Sciences a M. le Président de la République. « La France, avant 1789, prenait depuis plus d’un siècle une part active et glorieuse aux progrès de l’Astronomie. A Paris, seulement, Jean Bernoulli, en 1760, avait rencontré plus de dix observatoires, où de bons instruments étaient maniés chaque jour par d’habiles et consciencieux observateurs. » L’ancien Observatoire royal, celui de l’École militaire; ceux de l’hôtel de Cluny, du Luxembourg, du collège Mazarin, immortalisé par Lacaille ; celui de Lemonnier aux Capucins de la rue Saint-Honoré; ceux de Pingré à Sainte-Geneviève, de Delambre, rue de Paradis, et du président Saron, rue de l’Université, sont cités avec honneur dans l’histoire de la Science, et chaque phénomène nouveau survenu dans le ciel entretenait entre tant d’astronomes une incessante et fructueuse émulation. » Eu 1795, les savants dispersés, presque tous sans ressource, étaient hors d’état de continuer leurs travaux; la Convention, pour assurerai! moins