( "6 ) partie, sans effervescence, dans l’acide azotique étendu, en laissant un résidu de sulfate de plomb; la solution partielle précipite par l’acide sulfurique du sulfate de plornb. A chaud, l’acide azotique étendu finit par la dissoudre complètement. Elle est soluble dans une lessive de potasse. . » Elle m’a donné à l’analyse : Oxygène. Rapports. Oxyde de plomb.............. 82,73 5,97 2 Acide sulfurique. ..... . . . . >. i5,io 9>o6 3 Perte au feu, ............. o,83 » » 98>66 » Ces rapports conduisent à la formule Pb2 S, qui est celle d’un sulfate basique de plomb. On n’a pas encore obtenu artificiellement un pareil composé par voie humide ; mais Berthier le cite dans ses Essais par voie sèche, comme se formant lorsqu’on fond 1 atome de sulfate de plomb avec 1 atome d’oxyde de plomb à une forte chaleur blanche; il a obtenu ainsi des lamelles cristallines et souvent, dans l’intérieur de la masse, d’assez gros prismes. » L’analyse de Brooke donnant pour l’acide carbonique contenu dans la lanarkite 7,3 pour 100, tandis que j’ai obtenu seulement o, 83 pour 100 de perte au feu, en chauffant même jusqu’à fusion, il est évident que ce minéralogiste doit avoir opéré sur un mélange, à moins d’admettre, ce qui est peu probable, que ce qu’il a appelé lanarkite soit un minéral très-rare, que la plupart des collections ne possèdent point. D’ailleurs les caractères cristallographiques et la densité du minéral que j’ai essayé sont les mêmes que ceux donnés par Brooke pour la lanarkite. » CHIMIE MINÉRALE. — De l'emploi du gaz pour l'obtention de hautes températures; Note de MM. L. Forquigxon et A. Leclerc, présentée par M. Balard. (Extrait.) « ..... La question que nous nous sommes proposée est de soumettre à des températures élevées de petits creusets en platine ou en biscuit de porcelaine, d’une capacité de 15 à 20 centimètres cubes. Il nous a semblé qu’en combinant le principe des fourneaux Schlœsing et Perrot, c’est-à-dire en se servant d’un appareil à flamme renversée, dans lequel la combustion serait rendue plus active au moyen d’un soufflet, on parviendrait sans peine à développer des effets calorifiques remarquables. Nous sommes parvenus à fondre aisément, en moins d’un quart d’heure, une quarantaine de grammes de fer doux, sans avoir besoin d’autres soufflets ni d’autres