(Ü4) représentant le lias et Toolithe. Il se peut que les fossiles de Madagascar indiquent quelques horizons stratigraphiqiies distincts; malheureusement les coupes nous font défaut. » Il serait intéressant de savoir si l’on pourra,plus tard relier les dépôts jurassiques de Madagascar aux couches du même âge signalées sur quelques points de la côte est de l’Afrique, à peu de distance de Zanzibar. Sur la côte ouest, on a recueilli quelques fossiles du lias ; mais ces fossiles !Font pas été étudiés suffisamment, et en réalité la géologie de l’Afrique et de Madagascar est encore bien peu connue. » MINÉRALOGIE. — Analyse de la lanarkite de Leadhills (Ecosse). Note de M. F. Pisani, présentée par M. Des CÎoizeaux. « La lanarkite, décrite en 1820 par Brooke, a été trouvée à Leadhills, en Écosse, associée avec la suzannite, la calédonite et la leadhillite. L’analyse de Brooke lui donne comme composition : sulfate de plomb = 53,1, carbonate de plomb == 46,9, ce qui correspond à la formule PbS 4- Pb C. Plus tard, Thomsen a donné une analyse presque identique ; seulement il est à remarquer que la densité trouvée par ce dernier n’est que de 6,3 à 6,4, tandis que celle trouvée par Brooke est de 6,8 à 7. Une différence aussi considérable dans la densité d’une même substance, surtout lorsque la composition est constante, aurait déjà dû depuis longtemps attirer !’attention des minéralogistes et nécessiter de nouveaux essais sur ce minéral intéressant. » Voici maintenant le fait principal qui m’a conduit à reprendre l’étude de la lanarkite. On a toujours donné comme caractère chimique à cette substance de se dissoudre en partie dans l’acide azotique, en faisant effervescence et laissant un résidu de sulfate de plomb; or en examinant, il y a plus d’un an, un échantillon qui se trouvait dans ma collection, j’ai constaté qu’il ne faisait pas la moindre éffervescence avec les acides, quoique ayant les mêmes caractères extérieurs que tout ce que j’avais vu Comme lanarkite. Dès ce moment, j’ai voulu m’assurer si le même fait se reproduisait avec d’autres échantillons, et j’ai non-seulement essayé tous ceux que j’ai pu me procurer, mais aussi j’ai engagé les personnes qui avaient des collections à faire de même. Il en est résulté qu’aucune collection à Paris ne possède une lanarkite faisant effervescence. Sur quelques rares échantillons on a eu une effervescence faible ; mais alors on a pu constater que les cristaux étaient altérés par suite d’un enduit de carbonate de plomb