(3״) compétence en ces matières est connue de tous les paléontologistes. Je me borne à donner un extrait des notes qu’il m’a envoyées. » i6° Montlivaultia trochoides, Edwards et Hairne (oolithe inférieure). » 170 Êpismilia Grandidieri, Fromentel ; polypier trochoïde, légèrement courbé à la base et couvert d’une épithèque plissée et complète, mais qui laisse entrevoir le système costal. Calice ovale et assez profond. Cloisons larges, courbées de la circonférence au centre, et épaissies près de la fossette columellaire. On compte 24 grandes cloisons subégales, 24 petites et 48 rudimentaires; en tout 96 ou 5 cycles complets. La fossette columellaire est allongée, très-étroite, réduite à une ligne; elle est oblique sur le grand axe du calice et mesure 6 millimètres de longueur. Hauteur du polypier : 45 millimètres; diamètre du calice : i5 millimètres sur 12. » Cette espèce n’offre d’analogie qu’avec deux fossiles figurés par Milne , Edwards et Haime (1), l’un sous le nom de (bajocien), l’autre sous le nom de Cyathophyllum novum (lias). Ces deux fossiles, dont le calice, plus ou moins engagé dans la roche, n’a pas permis une détermination rigoureuse, ont été rapprochés avec doute des zoanthaires rugueux. C’est avec une certaine hésitation que nous voyions des représentants des zoanthaires rugueux, en dehors des terrains paléozoïques, se montrer jusque dans les terrains jurassiques, et nous sommes heureux d’avoir pu lever cette difficulté à l’aide du fossile de Madagascar, qui représente sans aucun doute la série des zoanthaires qui ont vécu dans les terrains jurassiques. » 180 Isastrœa Fischeri, Fromentel: polypier aplati, à surface un peu bombée, à plateau plan et couvert d’une forte épithèque plissée concentriquement. Calices inégaux, polygonaux et assez profonds. Environ 34 cloisons dans les grands calices ; elles sont larges, bien développées et inégales selon les cycles. Diamètre des calices : 6 à 8 millimètres dans les grands, et 3 à 4 millimètres dans les jeunes. » Cette espèce rappelle plutôt la forme générale des Isastrœa du lias, que celle des Isastrœa de l’oolithe inférieure. » Le caractère général de ces faunes est donc bien nettement secondaire par la présence des genres Ammonites,Nerinœa, d’après les quelques espèces déterminées et les affinités des autres formes, on peut affirmer qu’elles appartiennent à la formation jurassique et à un horizon (1) British foss. corahy pi, 27, fig. 8, et pl. 3o, fig7 ״. G. R., 1873, ier Semestre. (T.LXXV1, №2.) i5