( io8 ) nique chez les polysidères et chez les kryplosidères, et justifie pleinement au point de vue géologique ces divisions, que M. Daubrée a, comme on sait, établies d’après des considérations toutes différentes (i). » Les asidères n’ont présenté jusqu’ici aucun accident du genre de ceux qui vont m’occuper. » En somme, on voit que, parmi les pierres météoriques, les sporadosi-dères-oligosidères sont seuls à offrir des traces d’actions mécaniques. Il y ^ plus : ces traces ne paraissent pas exister indifféremment dans tous les types rentrant dans cette division : la montréjite, la mesminite, l’erxlébénite, etc., ne les ont pas présentées; elles sont au contraire plus ou moins fréquentes dans Taumalite, la: chantonnite, la lucéite, la limérickite, la canellite, la parnallite, l’aiglite, etc. » Étudiés dans ces derniers types, les accidents mécaniques des météorites se présentent sous trois formes qui ont été souvent confondues entre elles, et qui résultent, comme on va le voir, d’actions géologiques différentes. » Ce sont : » i° Des surfaces s’accusant sur les cassures par de très-fines lignes noires, qui traversent fréquemment les échantillons de part en part et présentent tous les caractères de failles; » 20 Des surfaces frottées, de longueur en général peu considérable, s’en-tre-croisant en tous sens, déterminant souvent la rupture des fragments qui nous parviennent, et rappelant sous tous les rapports les surfaces polies si fréquentes dans les serpentines; )) 3° Des marbrures noires qui ont fixé !’attention de beaucoup de minéralogistes et sur la nature desquelles on a longtemps hésité. » Ces trois genres d’accidents, quoique distincts, sont très-habituellement en relations mutuelles, et dans certains cas ils passent insensiblement de l’un à l’autre. Ainsi les surfaces frottées se lient aux failles d’une manière intime, de façon que dans nos échantillons, vu la faible grosseur de ceux-ci, on ne peut parfois distinguer si c est a 1 un ou a 1 autre de ces accidents qu’on a affaire. De même les veines noires se lient aux failles et aux surfaces frottées, en ce sens que c’est d’ordinaire le long de ces failles et de ces surfaces frottées qu’elles s’étendent. D’ailleurs la couleur noire de ces lignes de fractures en fait en quelque sorte de fines marbrures et met sur la voie de l’explication véritable de ces dernières. (!) Comptes rendus, t. LXV, séance du 8 juillet 1867.