( io3 ) veau osr,25 de silicate. — Résultats : Lapin n° 22, mort en six heures. Température non constatée.— Lapin n° 2 3, mort en environ dix heures, avec 2 degrés d'élévation de température. » Conclusions. ־— A. Action physiologique. Quel que soit le mode d'administration du silicate, c'est une substance énergique. Il tue toujours, à la dose de ! gramme, les lapins auxquels on la donne. La principale manifestation qu’il détermine est la tendance à l’asphyxie, reconnaissant pour cause la destruction des globules rouges. Il donne de la fièvre, et, lorsqu’il est administré par les voies digestives, il provoque la diarrhée. » B. Action sur les fermentations produites artificiellement dans l’œ^ganisme. Le silicate n’empêche pas la mort des animaux auxquels on injecte du glucose et de la levure de bière. » C. Action sur la septicémie expérimentale. Le silicate n’a aucun effet, soit qu’on sature l’animal de silicate avant l’injection putride, soit qu’on fasse absorber ce sel par une voie quelconque au moment de l’injection, soit qu’on l’administre à plusieurs reprises à un animal injecté; la mort se produit également, les mêmes phénomènes symptomatiques existent et l’autopsie révèle les mêmes lésions. » Ce qu’il y a de surprenant ici, c’est qu’un sel susceptible d’arrêter la putréfaction en dehors de l’économie soit sans influence sur la septicémie, qui est considérée de nos jours par bon nombre de savants comme une véritable fermentation putride du sang. )) Mes expériences septicémiques m’ont fourni des faits qui sont en désaccord avec les théories régnantes. J’aurai l’honneur d’en faire part à l’Académie dans une Note nouvelle (1). PHYSIQUE. — Examen spectroscopique de la chlorophylle dans les résidus de la digestion; Note deM. J. Ciiautard. (Extrait.) « Les résultats que j’ai communiqués à l’Académie dans ma dernière Note [Comptes rendus, t. LXXXV, p. !836) se rattachent à un travail plus général, dont j’extrais encore aujourd’hui quelques faits. )) Les indications dont j’ai fait usage dans cette Note et dans celle d’au-׳ jourd’hui n’auraient aucune valeur, si je ne disais au préalable lespoinls (1) Les faits indiqués par M. Picot, dans la Note actuelle, offrent de nombreuses analogies avec ceux qui ont été déjà signalés par MM. Rabuteau et F. Papillon dans diverses Communications. (1$ote du Secrétaire perpétuel.)