(98) - . » 7. C’est donc là une règle générale, applicable aux solutions salines; elle fournit de nouvelles vérifications d’un principe de thermochimie que j’ai énoncé il y a quelques années [Annales de Chimie et de Physique, 4e série, t. XVlII, p. io3), lequel conduit à la conséquence suivante : » Tout changement chimique, accompli sans l’intervention d’une énergie étrangère, tend vers la production du corps ou du système de corps qui dégage le plus de chaleur. » chimie ORGANIQUE. — Sur les carbures polypropy!¿niques; Note de M. Prunier, présentée par M. Bussy. « Ces carbures prennent naissance lorsqu’on traite le bromure de propylène par l’hydrogène naissant. En étudiant l’action de cet agent sur le bromure de propylène bouillant de 138 à i43 degrés, dans le but de régénérer le propylène, on a successivement mis en œuvre l’acide chlorhydrique et le zinc, l’acide acétique et le zinc, enfin !’amalgame de sodium. » En opérant de cette manière, on régénère en effet le propylène ; mais avec l’acide acétique le rendement est notablement inférieur à celui qu’indique la théorie. De plus, la température du ballon s’élève notablement, bien qu’on évite de le chauffer. » Après quelques recherches destinées à découvrir la cause du déficit ainsi constaté, on a fini par retirer des résidus une quantité notable d’un liquide visqueux, d’une densité peu inférieure à celle de l’eau et doué d’une odeur pénétrante analogue à celle de l’alcool méthylique impur. Ce liquide, soigneusement desséché, s’attaque violemment par le brome, et la presque totalité se transforme en un bromure très-dense, visqueux et en partie cristallisable. Soumis à la distillation fractionnée, il s’est réparti «en une série de coupes assez mal délimitées, mais dont les portions principales se trouvaient espacées à 6o ou 70 degrés les unes des autres. » Le premier liquide passait vers 70*80 degrés ; il est mobile, incolore et faiblement odorant. On a continué •l’opération jusqu’à 35o degrés en obtenant de petites quantités de produits, en sorte que, arrivé à cette température, la moitié au moins du liquide en expérience n’avait point encore distillé. Toutefois vers 33o-34o degrés passait, en proportion relativement considérable, un corps presque incolore, légèrement visqueux, qui a été soumis à l’analyse. Ce corps représentait, en volume, environ le cin quième du produit brut. Il est un peu plus léger que l’eau.