( 94 ) Se décompose dans un tëmps très-court en acide chlorhydrique et en acide carbonique ; une partie du chlore se dégagé; on constate alors une légère élévation de température. » Je n ai trouvé auciin produit autre que l’acidè chlorhydrique et l’acide carbonique, c’est-à-dire qu’il ne se forme ni acides oxygénés du chlore, ni acides organiques. » J ai prouvé autrefois (i) que le chàrboii ou la braise pure, en suspension dans l’eau bouillante traversée par un courant de chlore, donnait naissance, entre autres produits, à un acide analogue àüx acides, dits al-miques. L action est tout autre dans mes nouvelles expériences. » V¿ Je suis parvenu, il y a déjà une dizaine d’années; à régulariser, pour les besoins du laboratoire ou de 1 industrie, le procédé signalé par M. Dumas pour la préparation de l’acide sulfureux (2). J’utilise, en effet, l’action de i acide sulfurique sur le soufre. J’emploie ordinairement des vases en fonte; il suffit d’introduire dans l’appareil, lorsqu’on opère dans le verre, de là ponce en fragments d’environ 1 centimètre de côté. » En opérant dans un vase en fonte d’une douzaine de litres, il estfacile de préparer, en un jour, des quantités considérables d’acide sulfureux liquéfié. : » J’avais cherché, dès 1860, à déterminer le point d’ébullition exact de ce corps; j’ai fait des essais très-nombreux, avec des vases de toute nature, mais ils ont été infructueux. Mes expériences confirment celles que M. Y. Régnault a publiées en 1862. » J ai déterminé la tension de la vapeur de l’acide sulfureux a i 00 degrés en employant des tubes et des manomètres métalliques, et j’ai trouvé sensiblement le nombre que donne la formule de M. Y. Régnault. » chimie physique. — Sur la statique des dissolutions salines; par M. Bertiielot. « 1. Les sels dissous réagissent les uns sur les autres, de telle façon que les acides forts s’emparent des bases fortes, laissant les bases faibles aux (1) Comptes rendus, t. XIX, p. 1292; i844• (2) Le soufré peut transformer, à l’aide de la chaleur, l’acide sulfurique en acide sulfu- * reux en passant lui-même à cet état. Le bas prix du soufre rendrait ce procédé très-applicable, si ce corps ne fondait pas à une température plus basse que celle qui est nécessaire à la réaction. Cette circonstance rend l’opération tumultueuse et difficile à régler. ( Traité de Chimie, t. I; p. !49•)