(93) attaqué lentement par le chlore à la lumière diffuse avec formation d’acide monochloracétique; mais la production des acides chloracétiques et de l’acide chlorosulfurique, dans Y obscurité complète, offre un intérêt particulier. » Tous les essais faits pour produire l’acide bromosulfurique par des moyens semblables ou par d’autres moyens n’ont pas réussi. » L’acide chlorosulfurique, obtenu par l’intervention de l’acide acétique, se sépare des autres composés produits avec lui, par distillations fractionnées. >> II. L’acide chlorosulfurique peut encore être obtenu, à l’abri de la lumière directe, en faisant absorber successivement du chlore et de l’acide sulfureux secs par la braise purifiée par de nombreux lavages et des calcinations répétées, dont une au rouge blanc, dans un courant de chlore sec, prolongé pendant plusieurs heures. >> Les cellules du charbon réalisent donc une combinaison qui exigerait la lumière solaire la plus intense, en dehors de leur intervention, ce qui s’explique par l’énorme condensation qu’éprouvent les gaz dans les pores du charbon. )) III. Lorsqu’on fait absorber du chlore par le charbon, la température s’élève; mais, en refroidissant le vase et en prolongeant l’action, on parvient aisément à saturer complètement le charbon de chlore. » J’ai étudié les charbons de nature différente au point de vue des quantités de gaz qu’ils peuvent fixer; j’en ai rencontré qui ont fixé près de leur poids de chlore. » Si sur ces charbons chlorés, parfaitement secs, on fait arriver de l’hydrogène pur, desséché sur de longues colonnes d’acide phosphorique anhydre, on constate qu’il se produit, à froid, dans l’obscurité absolue, des quantités notables d’acide chlorhydrique. L’hydrogène est donc brûlé; mais, en même temps, il se dégage du chlore. )> La température a baissé de ao degrés, en opérant sur une cinquantaine de grammes de charbon. On réalise donc à froid et à Vabri complet de la lumièrey la combustion de l’hydrogène par le chlore, même en se plaçant dans des circonstances où il y a abaissement de température. * » Le chlore reprend l’état gazeux et s’échappe avec l’excès d’hydrogène et une partie de l’acide chlorhydrique formé; des gaz condensés reprennent donc l’état gazeux, et la chaleur, absorbée par le retour à cet état, l’emporte sur la chaleur dégagée par la formation d’une certaine quantité d’acide chlorhydrique. » IV. Si l’on fait arriver de l’eau sur du charbon imprégné de chlore, elle