(89 ) du n° 21, quand on opère sur des aimants permanents, mais on les obtient alors comme je Fai indiqué plus haut (n° 29). » 31. D’après ce qui vient d’être dit de l’intensité magnétique, on conçoit que cette intensité peut changer de signe, sans que le magnétisme absolu en change lui-même; en d’autres termes, si l’on assimile un aimant à un solénoïde formé de circuits équidistants parcourus par des courants d’intensité variable, on peut obtenir des points conséquents, sans que la direction du courant solénoïdal soit intervertie : il suffit que ^intensité de ce courant varie d’une manière convenable. Supposons, par exemple, que dans le premier tiers de la longueur du solénoïde l’intensité du courant soit représentée par 2, qu’elle se trouve réduite à 1 dans le deuxième tiers et que dans le troisième elle s’élève de nouveau à 2 ; il est aisé d’apercevoir que, si l’on fait glisser un anneau d’un bout du solénoïde à l’autre, le courant induit changera trois fois de direction. Il peut donc se produire deux sortes de points conséquents, les uns résultant d’un changement dans la direction du courant solénoïdal, les autres dus uniquement aux variations d’intensité de ce courant. C’est pour éviter toute confusion entre ces deux sortes de points conséquents que j’ai désigné par le nom de pôles doubles les points conséquents de la première espèce, dont j’ai eu à parler dans mes Notes sur la machine de M. Gramme. >> PHYSIQUE. — Note relative à /’action prétendue clés liquides à faible tension superficielle sur les gaz dissous dans les liquides à forte tension superficielle ; par M. D. Gernez. (Présentée par M. Pasteur.) « M. van der Mensbrugghe a publié dans les Comptes rendus de l’Académie, t. LXXIV, p. io38 (i5 avril 1872) et dans les Annales de Chimie et de Physique, [4], t. XXVI, p. 3 ! 8, diverses expériences qui l’ont conduit à donner l’énoncé suivant de ce qu’il a appelé un nouveau principe de Physique : « Chaque fois qu’un liquide à forte tension superficielle et contenant des gaz en dissolution est mis en contact avec un liquide à faible tension, il y a un dégagement plus ou moins prononcé des gaz dissous dans le premier liquide. » )> Ce travail contient quelques points en contradiction avec les expériences que j’ai publiées en !866 sur les solutions gazeuses sursaturées; la grande publicité qu’il a reçue et l’habileté bien connue de M. van der Mensbrugghe m’ont engagé à soumettre les faits annoncés à une étude expérimentale très-attentive, dont je vais indiquer le résultat. Je passerai C.R., 1873, i®r Semestre. (T. LXXVI, N<> 2.) 12