i 87 ) tensité moyenne du courant qui parcourt les circuits voisins dù point considéré, autant du moins qu’on laisse de côté les parties du solé-noïde voisines des extrémités, comme je l’ai indiqué n° 21. La courbe de désaimantation représente donc ce que l’on peut appeler le magnétisme absolu du barreau. » Quant à la courbe des intensités, lorsqu’on l’obtient comme je le fais, elle représente, à proprement parler, l’intensité du courant induit qui correspond à un petit déplacement déterminé d’un certain anneau; mais il faut remarquer que cette intensité n’est pas essentiellement différente de !intensité magnétique telle qu’on la mesure par les procédés ordinaires. Je ne veux pas dire que la courbe des intensités obtenues de la manière que j’ai indiquée (n° 15) se confond avec celle que l’on obtiendrait, soit en faisant osciller une aiguille aimantée en face des divers points du barreau, soit en déterminant le poids de fer doux que peut porter chaque point du barreau. Je n’ai pas établi de •comparaison rigoureuse entre ma méthode et celles que l’on a coutume d’employer; mais j’ai constaté du moins que les indications fournies par toutes les méthodes varient dans le même sens. Ainsi lorsque !intensité du courant induit correspond à un déplacement donné, augmente ou diminue, le nombre des oscillations de l’aiguille aimantée augmente ou diminue en même temps; quand la direction du courant induit est intervertie, la polarité accusée par l’aiguille aimantée change de signe. » 29• On ne voit pas au premier coup d’œil comment la courbe de désaimantation peut être tracée dans le cas d’un aimant permanent, puisque l’on n’a pas alors de moyen rapide de faire disparaître le magnétisme ;mais une remarque très-simple permet, même dans ce cas, de déterminer la valeur des courants induits que l’on obtiendrait s’il était possible d’anéantir instantanément !aimantation. Lorsqu’une hélice est placée sur un barreau de fer aimanté par influence et qu’on fait disparaître la magnétisme en éloignant l’aimant du barreau, le courant induit qui se produit ne peut être dû, suivant la remarque de Faraday, qu’à !interruption d’une action permanente de nature inconnue, à laquelle il a donné le.nom d'action électro-tonique. Or il paraît évident, quand on se place à ce point de vue, qu’il y a deux manières équivalentes de faire cesser Y action électrotonique : l’une consiste à supprimer !aimantation du barreau, l’autre à pousser l’hélice au delà de !extrémité de ce barreau, à une distance suffisante pour qu’il ne puisse plus exercer d’action sur elle. J’ai exécuté comparativement ces deux opérations et j’ai trouvé que, en effet, elles donnent exactement le