(5.7) É. A: europœus dépassent celles d’un grand nombre de chevaux. En effet, la longueur du métacarpien principal du sujet dont il a été parlé plus haut est de 21 centimètres, sa plus faible circonférence de io5 millimètres; la longueur du métatarsien est de 24 centimètres, sa plus faible circonférence de 10 centimètres. Aucun anatomiste n'ignore que ces dimensions sont bien rarement dépassées chez les chevaux qui peuplent actuellement nos régions méridionales. Il y a donc par là même impossibilité de les distinguer, d’après ces seuls indices, et les ossements attribués à leur aide au cheval peuvent avoir tout aussi bien appartenu à l’âne. » Parmi les pièces isolées du squelette, une seule serait vraiment caractéristique, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le faire remarquer dans l’une des séances de la Société d’Anthropologie. Chez les ânes, l’apophyse orbitaire du frontal a une forme tout à fait particulière et spécifique. En outre de ce qu’elle est incomparablement plus large que chez aucune des espèces chevalines, de ce que sa surface externe est fortement rugueuse, ainsi que son bord antérieur, au lieu d’être lisse, ce bord, qui représente chez les chevaux un arc de cercle, se montre, chez les ânes, en forme de Y ouvert. Le conduit auditif externe est aussi beaucoup plus grand chez les derniers; mais il n’y a point là, en raison des nuances qui peuvent se faire observer, de quoi fonder une diagnose suffisamment sure. Il n’en est plus de même pour la forme si nettement tranchée de l’apophyse orbitaire du frontal : celle-ci, à défaut du crâne entier, exclut toute chance d’erreur. )> Je conclus de ce qui précède qu’il y a lieu de rester dans le doute sur l’espèce des Équidés quaternaires, dont on ne possède que des dents, des fragments de mâchoire ou des os des membres, et de ne point les atlribuer tous, comme on l’a fait jusqu’à présent sans plus ample information, résolument à YEquus cabctlus. » * PHYSIQUE DU GLOBE. — Déclinaison magnétique absolue à Tiflis, à Sébrova et à Paris; Note de M. Diamilla Muller. « Dans les Comptes rendus du 3o octobre 1871 (t. LXXIII, p. io63), se trouve une Note que j’avais eu l’honneur d’adresser à l’Académie, contenant le programme de la deuxième série d’observations magnétiques simultanées, qui devait avoir lieu sur toute la surface du globe, le 15 octobre 1872. Cette seconde série avait pour but de déterminer la variation séculaire des lignes isogones, ou, en d’autres termes, l’augmentation ou la diminution de la déclinaison magnétique absolue, pour faire suite à la C. R., i873, 1er Semestre. (T. LXXVI, № !.) 8