(55) diminuer même jusqu’à zéro, par la présence du glucose, pour se relever après la combustion totale de ce produit. » Ces expériences sont démonstratives des combustions intra-artérielles. En effet, le sang s’est chargé d’air dans les poumons ; si l’oxygène de cet air a disparu du poumon à l’artère fémorale, corrélativement au passage du sucre dans les artères, c’est que le sucre a été l’agent de cette disparition. » IL On aurait pu faire une objection. L’injection du sucre n’a-t-elle pas pour effet de diminuer *les phénomènes d’inspiration? La diminution d’oxygène ne tient-elle pas à ce que, dans ces conditions, ranimai en inspire moins? » Nous répondons à cette objection, que nous nous sommes posée, par des recherches directes, à l’aide d’un appareil assez compliqué, dont nous joignons au Mémoire une description et des figures. Ces expériences démontrent : i° que l’injection du sucre dans les vaisseaux ne modifie pas les phénomènes respiratoires, quanta la quantité d’air inspiré et expiré; 2° que la quantité d’oxygène consommé est au moins aussi grande; 3° que la quantité d’acide carbonique produit est loin d’être en rapport avec la proportion d’oxygène disparu. )f III. Nos recherches permettent donc de rendre évidentes les combustions respiratoires intra-artérielles. Elles conduisent enfin à admettre dans le sang deux sortes d’états de l’oxygène, confondus à tort dans la plupart des analyses. » PALÉONTOLOGIE. —- Sur les Équidés de la faune quaternaire ; Note de M. Sanson, présentée par M. Robin. « Dans les listes d’espèces déterminées par les explorateurs, maintenant si nombreux, des terrains et du sol des cavernes de la période quaternaire, on voit presque toujours figurer YEquus cabalus, sans que d’ailleurs soient indiqués les caractères à l’aide desquels une telle détermination spécifique a pu être établie. Les restes osseux qui témoignent de la présence des Équidés dans les gisements dont il s’agit sont ordinairement des dents molaires isolées, des fragments de maxillaire pourvus des incisives, et quelquefois des os des membres/entiers ou brisés. Il ne me paraît pas possible de dépasser, en ne disposant que de ces sortes de pièces, la diagnose du genre : de distinguer, par exemple, YËquus asinus, qui habitait l’Europe méridionale dans les temps quaternaires, d’un Equus cabalus quelconque. La présente Note a pour objet de mettre en évidence cette impossibilité.