(54) duites de gaz, de manière à les obstruer presque complètement, il existait, sur ioo parties en poids de ce dépôt : 7,6 d’ammoniaque (AzH8); 9,8 de fer et de zinc; 25,0 de cuivre. . » Or ces métaux avaient été entièrement empruntés aux diverses pièces métalliques des conduites et des appareils, dont ils compromettaient à la fois le bon fonctionnement et la solidité. Il serait à désirer qu’on privât le gaz d’éclairage de la totalité de son principe ammoniacal, comme on est parvenu à le dépouiller entièrement de l’acide dont il était si riche autrefois. » Il y a d’ailleurs un moyen bien simple de s’assurer si le gaz est pur d’ammoniaque libre ou carbonatée : il suffit de suspendre, pendant dix ou vingt minutes, au-dessus d un bec de gaz ouvert, une bande de papier de tournesol rouge vineux sensible, légèrement humectée d’eau pure. Si faiblement ammoniacal que soit le gaz, il bleuira le papier. » PHYSIOLOGIE. — Nouvelles expériences sur les combustions oxydation du sucre dans le système artériel; Mémoire de MM. A. Estor et C. Saint-Pierre, présenté par M. Cl. Bernard. (Extrait par les auteurs.) « En présence de la discussion récente qui s’est engagée devant l’Académie, au sujet du siège des combustions respiratoires, nous croyons devoir faire connaître dès aujourd’hui la première partie d’une nouvelle série d’expériences, faisant suite à celles que nous avons entreprises sur cette question (i). Nous avons l’honneur de communiquer à l’Académie un Mémoire sur l’oxydation du sucre dans le système artériel, ainsi que la description et les dessins des appareils que nous devons à ses libéralités. » I. Notre expérience fondamentale est la suivante : Nous introduisons dans la veine fémorale d’un chien une solution de glucose, et nous prenons aussitôt du sang à l’artère fémorale du côté opposé. Nous recherchons dans ce sang et le glucose et l’oxygène. (Une série d’essais préalables nous permet d’établir que l’eau de la solution glucosique n’intervient pas dans le phénomène.) Cette expérience est variée de plusieurs manières. » Nous avons vu ainsi, sous l’influence du glucose injecté, l’animal atteint d’une angoisse extrême et se livrant à de fortes inspirations. Nous avons vu le glucose disparaître très-rapidement, et la quantité d’oxygène (i) Comptes rendus7 18641865־, et janvier 1872.