BIBLIA POLYGLOTTA, Epistola I. Petri, III. IY.
VERSIO GALLICA-
VERSIO GERMANICA.
1 PIERRE, III. IV.
7	Et vous, maris, de même, conduisez-vous avec prudence envers vos femmes, comme envers un sexe plus foible, ayant des égard? pour elles, puisqu’elles hériteront, aussi bien que vous, la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point troublées.
8	Enfin, soyez tous d’une parfaite intelligence, pleins de compassion les uns envers les autres, vous aimant fraternellement, étant miséricordieux et doux ;
9	Ne rendant point mal pour mal, ni injure pour injure; mais,au contraire, bénis, sant; sachant que c’est à cela que vous êtes appelés,afin que vous héritiez la bénédiction.
10	Car quiconque aime la vie, et souhaite de voir des jours heureux, qu’il garde sa langue de dire du mal, et ses lèvres de prononcer aucune fraude ;
11	Qu’il se détourne du mal, et qu’il fasse le bien; qu’il cherche la paix, et qu’il la poursuive.
12	Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses o refiles sont attentives à leurs prières ; mais sa face est contre ceux qui font le mal.
13	Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous vous conformez au bien ?
14	Que si, néanmoins, vous souffrez pour la justice, vous êtes heureux ; ne les craignez donc point, n’ayez point peur d’eux, et ne soyez point troublés.
15	Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur votre Dieu, et soyez toujours prêts à répondre pour votre defense, avec douceur et respect, à tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance que vous avez ;
16	Ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confus de ce qu’ils parlent mal de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs.
17	Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant bien, qu’en faisant mal.
18	Car aussi Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu : étant mort selon la chair, mais ayant été vivifié par l’Esprit ;
19.Ear lequel aussi il est allé prêcher aux esprits retenus en prison ;
20	Qui avoient été autrefois désobéissans, lorsque du tems de Noé la patience de Dieu attendoit pour la dernière fois, pendant que l’arche se bâtissoit ; dans laquelle un petit nombre, savoir, huit personnes, furent sauvées de l’eau.
21	A q uoi aussi répond maintenant,comme à une figure, le baptême qui nous sauve ; non pas celui qui nettoie les ordures du corps, mais l’emragement d’une bonne conscience devant Dieu, par la résurrection de Jésus-Christ ^
22	Qui est à la droite de Dieu, étant aile au ciel,et auquel les anges, les principautés et les puissances sont assujettis.
CIIAP. IV.
l UIS donc que Christ a souffert pour nous dans la chair, vous aussi, armez-vous de cette pensée, que celui qui a souffert en la chair, a cessé de pécher.
2	Afin que tout le tems qui lui reste à vivre dans la chair, il ne vive plus selon les convoitises des hommes, mais qu'il vive selon la volonté de Dieu.
3	Car il nous doit suffire que dans le tems passé nous nous soyons abandonnés aux mêmes passions que les gentils, vivant dans
12	Ayant une conduite honnête parmi les gentils, afin qu’au lieu qu’ils parlent mal de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour qu’il les visitera, à cause de vos bonnes œuvres qu’ils auront vues.
13	Soyez donc soumis à tout ordre humain, pour l’amour du Seigneur; soit au roi, comme à celui qui est au dessus des autres ;
14	Soit aux gouverneurs, comme à ceux qui sont envoyés de sa part, pour punir ceux qui font mal, et pour honorer ceux qui font bien.
15	Car telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche aux hommes ignorans et dépourvus de sens.
16	Conduisez-vous comme étant libres, non en faisant servir votre liberté de prétexte pour mal faire; mais comme des serviteurs de Dieu. "~״
17	Rendez l’honneur à tout le monde. Aimez tous vos fïères. Craignez Dieu. Honorez le roi.
18	Vous serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec toute sorte de crainte, non seulement à ceux qui sont bons et équitables, mais aussi à ceux qui sont fâcheux.
19	Car cela est agréable à Dieu, lorsque quelqu’un, par un motif de conscience, enflure de mauvais traitemens en souffrant injustement.
20	Autrement,quelle gloire seroit-ce pour vous, si étant battus pour avoir mal fait, vous l’enduriez ? Mais si, en faisant bien, vous êtes maltraités, et que vous le souffriez patiemment, c’est à cela que Dieu prend plaisir.
21	C’est aussi à quoi vous êtes appelés, puisque Christ lui-même a souffert pour nous, vqus laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces :
22	Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ;
23	Qui, lors qu’on lui disoit des outrages, n’en rendoit point; et qui, lors qu’on le inaltraitoit, ne faisoit point de menaces, mais se remettoit à celui qui juge justement ;
24	Qui a porté nos péchés eri son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par les meurtrissures de qui vous avez été guéris. #
25	Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Evêque de vos âmes.
CIIAP. III.
Vc^UE les femmes soient aussi soumises à leurs propres maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés, même sans la parole, par la conduite de leurs femmes ;
, 2 Lors qu’ils verront la pureté de votre conduite, accompagnée de crainte.
3	Que leur parure ne soit point celle du dehors, la frisure des cheveux, des ornemens d’or ou des habits somptueux.
4	Mais que leur ornement soit celui de l’homme caché et du cœur; savoir, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.
• 5 Car c’est ainsi que se paroient autrefois les saintes femmes qui espéroient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris ;
6 Comme Sara qui obéissoit à Abraham, et l’appeloit son seigneur, de laquelle vous êtes les filles en faisant le bien, sans vous effrayer de rien.
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1 фе!п 3	4.	-Töarnung рсг ^¡ГфИфеп Hüflen•
10	£enn wer leben will, unb gute Söge fe&en, ber fcbroeige feine gunge, bajj (Те nidjt 83cfe$ rebe; unb feine Sippen/ ba£ fle ni&t trügen.
11	Sr rcenbe |Тф ?cm 83efen, unb tfrne ©Utes; er Гифе ^rieben, unb jage i&m паф.
12	£enn bie klugen bes £errn (eben auf bie ©e¡־ redeten/ unb feine £&ren auf iljr ©ebet; bas $tns gefixt aber besseren !lebet auf bie, fo ЙЗсГеб tfjun.
13	Unb wer if, ber еиф ГфаЬеп tijnnte, fo iljr bem ©uten пафЕопиШ?
14	Unb ob iljr аиф leibet um ber ©erecbtigfeit willen, fo fepb iljr Ьсф felig. $ü^tet еиф aber uor ihrem £ro£en мф1, unb erfijretfet тфи
15	heiliget aber ©ott ben .!perrn in eurem £er« !en• €>eob aber allezeit bereit jur SJerantwortung Sebermann, ber©runb forbert ber Hoffnung, bie m еиф i|],
16	Unb baS mit ©anftmüt&igfeit unb $urd;t, unb habt ein gutes ©ewiffen, auf baß bie, fo non еиф afterreben, als роп Uebelffwtern, ¿и бфапЬеп werben, baf f e деГфтсфе! haben euren guten ?®an־ bei in STjrifto.
17	¿Denn es ifl befer, fo es ©otteS Söille ifl, bafj ihr non SRobllbat wegen leibet, benn non Re־ beltbat wegen.
18	6intemal аиф £brifus einmal für unfere ?ünben gelitten bat, ber ©егеф1е für bie Enge־
геф1еп, auf baf er uns ©ott opferte; unb i|l getöb־ tet паф bem %\еЩ/ aber lebenbig gemalt паф bem ©eift.
19	3n bemfelbigen ij! er аиф Angegangen, unb bat geprebtget ben ©eifern im ©efangnif,
20	£>ie etwa шф1 glaubten, ba ©ott einsmals bartete unb ©ebulb batte ju ben geilen Übcä, ba man bie 31гфе ¿urüflete, tn гсе!фег wenige, bas ifl, аф1 Seelen, behalten würben Ьигфо iffiafjer;
21	jißeffl;eS nun аиф uns felig таф1 in ber £au־ fe, bie Ьигф jenes bebeutet i!l; nid;t bas Stbtbun bes Unpatbs am $leifb, fonbern ber ЙЗипЬ eines guten ©ewiffens mit ©ott, Ьигф bie Sluferilebuna 3efu Älbrifi,
22	Же1фег if jur ?Rechten ©otteS tn ben Fimmel gefahren, unb fi'nb ihm untertban bie Sngcl, unb bie ©emaltigen/ unb bie Kräfte.
2)as 4 ЙГ-apftel.
nun £bnjlus im gleiffj für uns gelitten w N, fo wajfnet еиф аиф mit bemflbigcn 6innbenn wer am gleipi; leibet, ber höret auf роп ©ünben,
2	&aß er hinfort, was псф bmterflelliger qeit tm $leifb if, ber ЭЛепГфеп Hüfien, fonbern bem ?®illen ©ottes lebe.
3	£enn es i(t genug, baf wir bie ?ergangene qeit bes Gebens jugeb^jt haben паф beibnifhem Ж(1* len, ba wir wanbeltcn in Enji^t, Hpen, 2run-fenbeit, grefferep, ©auferep, unb дгйиИфеп ^(b* götterepen.
4	£>aS befrembet fe, baf? ihr nicht mit ihnen laufet tn baffelbige wüfie ипогЬепШфе Sßefen, unb läfern;
5	Же[фе werben ЗЕефепГфа^ geben bem, ber bereit i!l ¿u rillten bie Hebenbigen unb bie Sobten.
6	£>enn baju i!l аиф ben Sobten baS Spangehum oerfünbiget, auf ba£ fe geltet werben паф bem ЗЛепГфеп am ftleifb, aber im ©eif ©ott leben.
7	Ss ifl aber nahe gefommen baS Snbe aller SMnge.
8	©0 fepb nun mäfig unb пйф1ет !um ©ebet 109
^btiflliö[)? Hebensregeln.
Dberfen,
14	Ober ben £>auptleuten, als ben ©efanbten pcn ihm ¿ur fflaebe über bie Uebeltbäter, unb ju Hobe ben frommen.
15	2>enn baS ift ber SSiille ©otteS, baf ihr n.it Slöobltbun verfopfet bie Unmifenbeit ber tböriöbten 2?tenfcben,
16	5Als bie ft-repen, unb nid;t als battet ihr bie ^repbeit jum S^edel ber Söos^eit; fonbern als bie ifneöbte ©ottes.
17	£but (gbpe£iebermann. -^?öbt bie 83rüber lieb $ür<btet ©ott. (Sbret ben fcnig.
18	Sbr Knechte, fepb untertban mit aller ^urijt ben Herren, nidjt allein ben gütigen unb gelinben, fonbern aud; btn wunberlidjen.
19	^׳enn bas (¡1 ©nabe, fo 3emanb um bes wifens willen ju ©ott baS Hebel perträgt, unb leibet bas Unrecht.
20	£!enn was ift baS für ein {Ruhm, fo ihr um SRifetbat'willen ©treibe leibet '1 6Aber wenn ihr um Sßobltbat willen leibet unb erbulbet, ba¿ if ©nabe bep ©ott.
21	£!enn baju fepb ihr berufen, ©internal aud; Sbrifus gelitten bat für uns, unb uns ein ®or-bilb getafen, baf ihr follt nacbfölgen feinen guf-f apfen ;
22	lißeldjer !eine ©ünbe getban bat, if aud; fein &3etrug in feinem URunbe erfunben.״
23	Welcher nicht wieber fdjalt, ba er geföbolten warb; nicht brohete, ba er litte; er jlellete es aber bem heim, ber ba red;t richtet;
24	SKeldjer unfere ©ünben felbf geopfert bat an feinem 2eibe auf bem ^)oij; auf baf wir, ber ©ün-be abgejlorben, ber ©erechtigfeit leben : burch we; (heS Sßunben ihr fepb heil geworben.
25	£>enn ihr wäret wie bie irrenbe ©<bafe; aber «br fepb nun belehret ju bem Wirten unb §8if1;of eurer ©eelen.
2)aS 3 Kapitel fTNefelbigen gleichen feilen bie Sßeiber ihren 2Rän-*■1L/ nern untertban fepn, auf baf auch bie, fo nicht glauben an bas SBort, burdj ber UDetber Sßan־ bei, ohne Söort gewonnen werben,
2	£ßenn fe anfeben euren feufdjen ?®anbei, tn ber $urht.
3	aöelher ©hmuä foll niht auSwenbig fepn mit .^aarpechten, unb ©olbumbangen, ober Klecberan-legen ;
4	©onbern ber petborgene SDlenfh beS i}erjens unperrüdt, mit fanftem unb fillem ©eif, baS if föfllih Por ©ott.
5	^etin alfo haben fh auch porteiten bie heiligen Söeiber gefchmüdet, bie ihre Hoffnung auf ©ott festen, unb ihren lOiannern untertban waren.
6	1!Die bie ©ara 'Abraham geborfam war, unb biep ifin £err, welcher Söchter ihr geworben fepb, fo ihr wohl tbut, unb nicht fo fdjüchtcrn fepb.
7	^ejfdbigen gleichen, ihr SJlänner, wohnet bep ihnen mit Vernunft, unb gebet bem weiblichen, als bem fhmüd)pen ?®erzeuge, feine ©bre, alt•' auch KRiterben ber ©nabe beS Hebens, auf bap euer ©e-bet nidjt perljinbert werbe.
8	©nblidb aber fepb allefamt gleich gefnnet, mit-leibig, brüberlich/ barmherzig, freunblich-
9	Vergeltet nidjt iPöfes mit ajöfem, ober ©cbelt־ wort mit ©cheltwort; fonbern bagegen fegnet, unb wippet, bap Ujr baju berufen fepb, bap fjr ben ©e־ gen beerbet.
YEBSIO HISPANICA.
VEBSIO ITALIANA.
EPISTOLA I, DE SAN PEDRO, III. IV.
8	Y finalmente sed todos de un mismo corazón, compasivos, amadores de la hermandad, misericordiosos, modestos, humildes :
9	No volviendo mal por mal, ni maldición por maldición sino por el contrario bendiciendo: pues para esto fuisteis llamados, para que poseáis bendición, por herencia.
10	Porque el que quiere amar la vida, y ver los dias buenos, refrene su lengua de mal, y sus labios no hablen engaño.
11	Apártase de mal, y haga bien: busque paz, y vaya en pos de ella:
12	Porque los ojos del Señor sobre los justos, y sus orejas á los ruegos de ellos: mas el rostro del Señor está sobre los que hacen mal.
13	¿Y quién es el que os podrá dañar, si abrazáis el bien ?
14	Y también si alguna cosa padecéis por la justicia, sois bienventurados. Por tanto no temáis por el temor de ellos, y no seáis turbados.
15	Mas santificad en vuestros corazones al Señor Christo, aparejados siempre para responder á todo el que os demandare razón de aquella esperanza, que hay en vosotros.
16	Mas con modestia y con temor, teniendo una buena conciencia : para que en lo que dicen mal de vosotros, sean confundidos los que desacreditan vuestra santa conversación en Christo.
17	Porque mejor es haciendo bien, si es voluntad de Dios, padecer, que haciendo mal.
18	Porque también Christo una vez murió por nuestros pecados, el justo por los injustos, para ofrecernos á Dios, siendo á la verdad muerto en la carne, mas vivificado por el espíritu.
19	En el que también fué á predicar á aquellos espíritus, que estaban en cárcel.
20	Los que en otro tiempo habian sido incrédulos, quando en los dias de Noé contaban sobre la paciencia de Dios, miéntras que se fabricaba el arca: en la qual pocas personas, es á saber, ocho se salváron por ״igua.
21	Lo que era figura del bautismo de ahora, el qual os hace salvos: no la purificación de las inmundicias de la carne, mas la promesa de buena conciencia para con Dios por la Resurrección de Jesu-Christo,
22	El qual está á la diestra de Dios, después de haber devorado la muerte, para que fuésemos herederos de la vida eterna: habiendo subido al Cielo, y estándole sumisos los Angeles, y las Potestades, y Virtudes.
CAP. IV.
HABIENDO pues Christo padecido en la carne, armaos también vosotros de esta misma consideración: que aquel que ha padecido en la carne, cesó de pecados:
2	De suerte que el tiempo, que le queda en carne, lo viva no á las pasiones de hombres, sino á la voluntad de Dios.
3	Pues basta para estos, que en el tiempo pasado hayan cumplido la voluntad de los Gentiles, viviendo en luxurias, en concupiscencias, en embriagueces, en glotonerías, en excesos de beber, y en abominables idola-f-ías.
4	Por lo que extrañan mucho, de que no concurráis á la misma ignominia de luxuria, llenándoos de vituperios.
5	Los quales darán cuenta á aquel, que está aparejado para juzgar vivos y muertos.
11	Ruegoos, muy amados míos, como á extrangeros, y peregrinos, que os abstengáis de los deseos carnales, que combaten contra el alma,
12	Teniendo buena conversación entre los Gentiles: para que así como ahora murmuran de vosotros como de malhechores, considerándoos por vuestras buenas obras, glorifiquen á Dios en el dia de la visitación.
13	Someteos pues á toda humana criatura, y esto por Dios: ya sea al Rey, como soberano que es:
14	Ya á los Gobernadores, como enviados por él para tomar venganza de los malhechores, y ya para alabanza de los buenos:
15	Porque así es la voluntad de Dios, que haciendo bien hagais enmudecer la ignorancia de los hombres imprudentes:
16	Como libres, y no teniendo la libertad como velo para cubrir la malicia, mas como siervos de Dios:
17	Honrad á todos: amad la hermandad: temed á Dios: dad honra al Rey.
18	Siervos, sed obedientes á los señores con todo temor, no tan solamente á los buenos, y moderados, sino aun á los de recia condición.
19	Porque esta es gracia, si alguno por respeto á Dios sufre molestias, padeciendo injustamente.
20	i Porque qué gloria es, si pecando sois abofeteados, y lo sufrís? Alas si haciendo bien, sufrís con paciencia; esta es gracia delante de Dios.
21	Pues para esto fuisteis llamados : puesto que Christo padeció también por nosotros, dexándoos exemplo para que sigáis sus pisadas.
22	Que no hizo pecado, ni fué hallado engaño en su boca:
23	El que quando le maldecían, no maldecía : padeciendo, no amenazaba: mas se entregaba á aquel que le juzgaba injustamente :
24	El mismo que llevó nuestros pecados en su cuerno sobre el madero: para que muertos á los pecados, vivamos a la justicia : por cuyas llagas habéis sido sanados.
25	Porque erais como ovejas descarriadas; mas ahora os habéis convertido al Pastor y Obispo de vuestras almas.
CAP. III.
AsiAIISMO las mugeres sean obedientes á sus maridos: para que si algunos no creen á la palabra, por trato de sus mugeres sean ganados sin la palabra,
2	Considerando vuestra santa vida, que es en temor.
3	No sea el adorno de estas exterior, ó cabellera rizada, ó atavíos de oro, ó gala de vestidos:
4	Sino el hombre interior del corazón, en incorruptibilidad de un espíritu pacífico y modesto, que es rico delante de Dios.
5	Porque así también antiguamente se ataviaban las santas mugeres, que esperaban en Dios, estando sujetas á sus propios maridos.
6	Como Sara obedecía á Abraham, llamándole señor: de la qual sois hijas haciendo bien, y no temiendo ninguna perturbación:
7	Y los maridos asimismo habitando con ellas según ciencia, tratándolas con honor, como á vaso mugeril mas flaco, y como á herederas con vosotros de la gracia de la vida: para que 110 hallen estorbo vuestras oraciones.
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I. DI S. PIETRO, III. IV.
vaso femminile, come al più debole : come essendo voi ancora coeredi della grazia della vita: acciochè le vostre orazioni non sieno interrotte.
8	Ed in somma, siate tutti concordi, compassionevoli, fratellevoli, pietosi, benivo-glienti :
9	Non rendendo mal per male, od oltraggio per oltraggio : anzi, in contrario, benedicendo : sapendo eh’ a questo siete stati chiamati, acciochè erediate la benedizione.
10	Perciochè, chi vuoto amar la vita, e veder buoni giorni, rattenga la sua bocca da male ; e le sue labbra, che non proferiscano fraude ;
11	Ritraggasi dal male, e faccia il bene : cerchi la pace, e la procacci.
12	Perciochè gli occhi del Signore sono sopra i giusti, e le sue orecchie sono intente alla loro orazione: ma il volto del Signore è conti־’ a quelli che fanno male.
13	E chi sarà colui che vi faccia male, se voi seguite il bene ?
14	Ma, se pure ancora patite per giustizia, beati voi : or non temiate del timer loro, e non vi conturbate :
15	Anzi santificate il Signore Iddio ne’ cuori vostri : e siate sempre presti a rispondere a vostra difesa a chiunque vi domanda ragion della speranza eh’ è in voi, con mansuetudine, e timore :
16	Avendo buona coscienza : acciochè, là dove sparlano di voi come di malfattori, sieno svergognati coloro che calunniano la vostra buona conversazione in Cristo.
17	Perciochè, meglio è che, se pur tale è la volontà di Dio, patiate facendo bene, anzi che facendo male.
18	Conciosiacosachè Cristo ancora abbia sofferto una volta per li peccati, egli giusto per gl’ ingiusti, acciochè ci adducesse a Dio : essendo mortificato in carne, ma vivificato per lo Spirito :
19	Nel quale ancora andò già, e predicò agli spiriti che sotto in carcere ;
20	1 quali già furono ribelli, quando la pazienza di Dio aspettava a’ giorni di Noè, mentre s’apparecchiava T Arca: nella quale poche anime, cioè, otto, furon salvate per mezzo T acqua.
21	Alla qual figura corrispondendo il Battesimo, (non il nettamento delle brutture della carne, ma la domanda di buona coscienza appo Iddio,) ora salva ancora noi, per la risurrezion di Gesù Cristo :
22	II quale, essendo andato in cielo, è alla destra di Dio, essendogli sottoposti Angeli, e Podestà, e Potenze.
CAP. IV.
Poi dunque che Cristo ha sofferto per noi in carne, ancora voi armatevi del medesimo pensiero, che chi ha sofferto in carne, è cessato del peccato ;
2	Per vivere il tempo che resta in carne, non più alle concupiscenze degli uomini, ma alla volontà di Dio.
3	Perciochè il tempo passato della vita ci dee esser bastato per avere operata la volontà de’ Gentili, essendo caminati in lascivie, cupidità, ebbrezze, conviti, bevimenti, e nefande idolatrie.
4	Laonde ora essi stupiscono, come di cosa strana, che voi non concorrete ad una medesima strabocchevol dissoluzione: e ne bestemmiano.
5	I quali renderanno ragione a colui che è presto a giudicare i vivi, ed i morti.
siete popolo di Dio : a’ quali già non era era stata fatta misericordia, ma ora v’ è stata fatta misericordia.
11	Diletti, io v’ esorto che, come avveniticci, e forestieri, v’ astegniate dalle carnali concupiscenze, le quali guerreggiano con-tr’ all’ anima :
12	Avendo una conversazione onesta fra’ Gentili : acciochè, là dove sparlano di voi come di malfattori, glorifichino Iddio, nel giorno della visitazione, per le vostre buone opere c’avranno vedute.
13	Siate adunquesuggetti ad ogni podestà creata dagli uomini, per T amor del Signore : al Ré, come al sovrano ;
14	Ed a’ Governatori, come a versone niandate da lui, in vendetta de’ malfattori, ed in laude di quelli che fanno bene.
15	Perciochè tale è la volontà di Dio, che, facendo bene, turiate la bocca all’ ignoranza degli uomini stolti :
16	Come liberi, ma non avendo la libertà per coverta di malizia : anzi, come servi di Dio.
17	Onorate tutti, amate la fratellanza, temete Iddio, rendete onore al Rè.
18	Servi, siate con ogni timore suggetti a’ vostri signori; non solo a’ buoni, e moderati ; ma a’ ritrosi ancora.
19	Perciochè questo e cosa grata, se alcuno, per la coscienza di Dio, soiferisce molestie, patendo ingiustamente.
20	lmperochè, qual gloria e egli, se, peccando, ed essendo puniti, voi il sofferite ? ma se, facendo bene, e pur patendo, voi il sofferite, ciò è cosa grata appo Iddio.
_21 Conciosiacosach’ a questo siate stati chiamati : perciochè Cristo ha patito aneli’ e gli per noi, lasciandoci un’ esempio, acciochè voi seguitiate le sue pedate:
22	11 qual non fece alcun peccato, né fu trovata fraude alcuna nella sua bocca:
23	11 quale, oltraggiato, non oltraggiava all’incontro: patendo, non minacciava; ma si rimetteva in man di colui che giudica giustamente :
24	II quale ha portato egli stesso i nostri peccati nel suo corpo, in sul legno: acciochè, morti al peccato, viviamo a giustizia: per lo dui lividore voi siete stati sanati.
25	Perciochè voi eravate come pecore erranti : ma ora siete stati convertiti al Pastore, ed al Vescovo dell’ anime vostre.
CAP. III.
PARIMENTE sieno le mogli soggette a’ lor mariti : acciochè, se pur ve ne sono alcuni che non ubbidiscano alla Parola,sieno, per la conversazion delle mogli, guadagnati senza Parola ;
2	Avendo considerata la vostra casta conversazione, eli' è in timore :
3	Delle quali 1’ ornamento sia, non 1’ e-sterior dell’ intrecciatura de’ capelli, o di fregi d’ oro, o di vestiti di robe ;
4	Ala T uomo occulto del cuore, nell’ incorrotta purità dello spirito benigno, e pacifico ; il quale è di gran prezzo nel cospetto di Dio.
5	Perciochè in ■questa maniera ancora già s’_ adornavano le sante donne, che speravano in Dio, essendo suggette a’ lor mariti :
6	Siccome Sara ubbidì ad Abraham, chiamandolo signore: della qual voi siete figliuole, facendo bene, e non temendo alcuno spavento.
7	Voi mariti, fate il simigliante, abitando con loro discretamente: portando onore al
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