BIBLIA POLYGLOTT A, Epistola ad Hebræos, L—III. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. EPITRE DE SAINT PAUL APOTRE AUX HEBREUX. iSie ©piße.1 an bic ©6rácr. Qu est-ce de l’homme, que tu te souviennes de lui, et du fils de l’homme que tu en prennes soin? 7 Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu 1 as couronné de gloire et d’iionneur ; et tu l as établi sur les ouvrages de tes mains ; 8 Tu as mis toutes choses sous ses pieds Or ,Dieu lui ayant assujetti toutes choses, il n a rien laissé qui ne lui soit assujetti; cependant, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. 9 Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui a été fait pour un peu de tems inférieur aux anges, par la mort qu’il a soufferte, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. 10 Car il étort-convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener plusieurs enfans à la gloire, consacrât l’auteur de leur salut par les souffrances. 11 Car, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, sont tous d’un ; c’est pourquoi, il n’a point honte de les appeler ses frères: 12 Disant : J’annoncerai ton nom à mes tréres : je te louerai au milieu de l’assemblée. 13 II dit encore : Je me confierai en lui. Et ailleurs : Me voici, moi et les enfans que Dieu m a donnes. , 14 Puis donc que ces enfans participent a la chair et au sang, il y a aussi de même participe, afin que par la mort il détruisît celui qui avoit l’empire de la mort, c’est à-dire, je diable; 15 Et qu’il en délivrât tous ceux qui, par la crainte ¡de la mort, étoient toute leur vie assujettis à la servitude. 16 Car il n’a pas pris les anges, mais il a pris la postérité d’Abraham. 17 C’est pourquoi, il a fallu qu’il fût semblable en toutes choses à ses frères; afin qu’il fût un souverain sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans tout ce qu'il fallait faire auprès de Dieu, pour expier les péchés du peuple. 18 Car ayant souffert lui-même et ayant été tenté, il peut aussi secourir ceux qui sont tentés. p CHAP. III. Vv’EST pourquoi mes frères, qui êtes saints et qui avez part à la vocation céleste, considérez bien Jésas-Christ, qui est l’apotre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons ; 2 Qui est fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi l’avoit été dans toute sa maison. 3 Car il a été digne d’une gloire d’autant plus grande que celle de Moïse, que celui qui a bâti la maison est plus considérable que la maison même. 4 Car il n’y a point de maison qui n’ait ete bâtie par quelqu’un; or, celui qui a bâti toutes ces choses, c'est Dieu. . 5 Et pour ce qui est de Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu,comme un serviteur, pour publier ce qu’il devoit dire. O Mais Christ, comme Fils, est établi sur sa propre maison ; et c’est nous qui sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espe-rance dont nous nous glorifions. 7 C’est pourquoi, comme dit le Saint Es-F --------- en divers tems et en diverses manières', par - les prophètes, 2 Nous a parlé en ces derniers tems par so?i Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses; par lequel aussi il a fait le monde; 3 Et qui étant la splendeur de sa gloire et l’image empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, après avoir fait par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine, dans les lieux très-hauts; 4 Ayant été fait d’autant plus grand que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. 5 Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui? Et dans un autre endroit: ~ serai son Père, et il sera mon Fils ? 6 Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l’adorent. 7 A l’égard des anges, il dit: Il fait des vents ses anges, et des flammes de feu ses ministres. 8 Mais à l’égard du Fils, il dit: O Dieu, ton trône demeure aux siècles des siècles,et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité? 9 Tu as aimé la justicé, et tu as haï l’iniquité ; c’est pourquoi, o Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tous tes semblables. 10 Et dans un autre endroit : C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. J.1 Ils périront, mais tu subsistes toujours ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; 12 Tu les plieras comme un habit, et ils seront changés ; mais toi, tu es toujours le meme, et tes années ne finiront point. 13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour ton marchepied ? 14 Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et qui sont envoyés pour exercer leurs ministère en faveur de ceux qui doivent avoir l’héritage du salut? CIIAP. II. v/’EST pourquoi, il nous faut faire une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne les laissions écouler. 2 Car si la parole,qui a été annoncée par les anges, a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste punition ; 3 Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé parle Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avoient appris de lui? 4 Dieu même appuyant leur témoignage par des prodiges et des miracles, par divers effets de sa puissance, et par les dons du Saint Esprit, qu’il a distribués selon sa volonté. 5 Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. 6 Et quelqu’un a rendu ce témoignage dans un endroit de l’Ecriture, disant:* 158 7 2>u fjajl фп eine Heine Jeit ber ©ngel mangeln lafiVn (unter bie ©ngel etniebnget) ; mit 4}Jre¡« unö £&re Щ\ bu ifm getrcnet/ unb ßat! ii)n gefe^et über bie äöerte beiner £>ante. 8 $llle$ f)a|i bu unterget&an ju feinen güflen. 3n bem; baß er фт alles flat unterget&an/ fcat er nidjjtb gelaffen; ba3 фт nic^t untertan fep; jetzt aber fe&en mir поф nid)t/ baß фт alles untertljan feu. 9 2>en aber; ber eine deine Jett ber ©ngel gemangelt ßat/ fefjen mit/ baß es SefuS ijl/ Ьигфз bei* oen bes ESebes gefrönet mit 4¡preis unb ©bre; auf baß er oon ©oltes ©naben für alle ben £ob f^medte. 10 £>enn es jiemete bem/ um beß willen alle £>inge finb/ unb Ьигф ben alle^inge fmb/ ber ba ©ieliftnber i)at jur £>еггИф!еи gefügt/ baß er ben perjog ihrer ®eligfeit Ьигф Selben oollfommen machte. 11 ®internal fic alle oon einem fommen/ bepbe ber ba heiliget/ unb bie ba genüget roerben. g)arum |'фа־ met er \1ф аиф п1ф1/ )Те S3rüber ju he'ffen/ 12 Unb fpricht: ЗФ rcül oerfünbigen beinen STa-men meinen förubern/ unb mitten in ber ©emetne bir IcbfTngen. 13 Unb abermal: 34) will mein iüertrauen auf ihn fe^en. Unb abcrmcl; ®telje ba/ 1ф unb bie Äinber/ гсе1фе mir ©ott gegeben hat. 14 31афЬет-пип bie^inber $1е!Гф unb Q3lut haben/ i|I ers д1е1фегтй(реп theilhaftig geworben; auf baß er Ьигф ben Stob bieSOhwht nähme bem/ ber bes Xobes ©ewalt halte/ bas i)l/ bem Steufel/ 15 Unb erlbfete bie; fo Ьигф gui^t besSobes im ganzen £eben Йпеф1е feen mußten. 16 2)cnn er nimmt nirgenb bie ©ngel an (!ф/ fon* bem ben ®amen Abrahams nimmt er an Цф. 17 £>aher mußte er allerbinge feinen iörübern дШф werben/ aufbüß er barmherzig würbe/ unb ein treuer £of)erpriefier oor ©ott/ ju ©erfbßnen bie ®ünbe bes 18 elf«. 18 S>enn barinnen er gelitten hat unboer^t iß, fann er helfen benen/ bie ©erfucljt werben. 2)aS 3 Kapitel. erhalben/ ihr heiligen Araber; bie ihr mit be־ ׳-»״-׳' rufen fepb Ьигф ben 1иттИ(феп 83eruf; nehmet wahr bes Qtpollels unb £>ohenprie|lerS/ ben wir befennen; £hnßi Sefu/ 2 £>er ba treu ift bem/ ber ihn детаф1 hat/ (wie .аиф Sftofes) in feinem ganzen #aufe. 3 gffefer aber ifl gröjferer Ohre rnerth benn Ш?о« Гев/ пафЬет ber eine greffere Ohre am £aufe hat/ ber es bereitet/ benn bas $aus. 4 £>enn ein {едИфе« ¿aus wirb oon jemanb bereitet; ber aber alles bereitet/ bas i(l ©ott. 5 Unb HiJibfes z^ar war treu in feinem ganzen £aufe/ als ein йпефи zum Jeugniß Ьаз ße־, fagt follte werben: 6 $hhflus aber/ als ein ®ohn über fein £aue; we^es £)aug finb wir/ fo wir anbers baS SSertrauen unb ben ffluhm ber Hoffnung bis ans ©nbe oejt behalten. 7 SMrum; wie ber heilige ©eift Грггф1: £eute/ fo ihr hören werbet feine ®timme/ 8 ®o oerffodet eure operjen п1ф1/ als деГфа[) in ber ?Verbitterung/ am Sage ber !¿ег^фипд tn ber ■m\U, 158 Sa S 1 Kapitel. ^VNadhbe.n oor Jeden ©ctt mamhmal unb man» v i cherlet) Uöeife gerebet hat ju ben tßatem bur^t bie Propheten; 2 epat er am lebten in biefen Sagen zu uns ge-rebet burdh ben ®ohn/ weichen er gefetjet hat jum Orben über alles/ hurdf) welchen er auch bie Uvelt gemacht hat. 3 1dioelrher; lTntemal er ifl ber ©lanz feiner #err-lichteit/ unb bas ©benbüb feines 4¿iiefenS/ unb tragt alle Smge mit feinem iräftigen sÜ3ort/ unb hat qc: macht bie Sfteinigungunferer®ünbenburih fiel) felbjl / hat er )Ich gefegt zur ?Kelten ber tUlajefiat in ber $>che; 4 ®o oiel beffer geworben/ benn bie Cngel; fo gar Diel einen hohem tarnen er oor ihnen ererbet hat. 5 Senn zu weldjem ©ngel hat er jemals gefagt: Su bi)l mein ®ohn/ heute habe ich bid) gejeuget 1׳ Unb abermal: 34) merbe fein ?ßater fepn/ unb er wirb mein ®ohn fepn? 6 Unb abermal/ ba er erführet ben Orjlgebornen tn bie tißelt/ fpruht er: Unb eS follen ihn alle 6n! gel ©ottes anbeten. 7 U>on ben Ongeln fpricf)t er jwar: @r machet feine ©ngel 0ei|ter/ unb feine Siener geuerßammen. 8 ^ber oon bem ®ohn: ©ott/ bein ®tuljl wahret oon Owiqfeit zu Gwigteit; baS ®iepter teines ■ffieichs ift ein richtiges ®cepter. 9 Su ha|l geüebet bie ©eredjUgfeit/ unb gehajfet bie Ungereihtigleit; barum hat bidj/ o ©olt; gefal« bet bein ©ott/ mit bem Dele bet ^reuben/ über feine ©enoffen. 10 Unb bu/ pmr hafl oon Anfang bie ©rbe ge* grünbet/ unb bie Fimmel |Tnb beiner i)atibe vißerfe. 11 Siefelbigen werben ©ergehen/ bu aber wir|l bleiben ; unb fte werben alle oeralten wie ein ilTetb ; 12 Unb wie ein ©ewanb wirff bu |Te wanbtln/ unb |Te werben fid) oerwanbeln. Su aber bijt berfelbige/ unb beine 3ahre werben nicht aufhören. 13 Ju weldjem Gngel aber hat er jemals gefagt: ®elje bid) zu meiner Rechten/ bis id) lege beine geinbe zum ®djemel beiner $uffe? 14 ®inb llenidjt alljumal btenjlbare ©eijler/ aus* gefanbt zum SienjTe; um berer willen; bie ererben follen bie ®eligfeit 1 Sas 2 Kapitel. iTNarum follen wir beffo mehr wahrnehmen beS «■15sJ üöorts/ bas mir hören; baß wir nicht bahtn fahren. 2 Senn fo baS $5?ort oeß geworben ifl; baS burcf) bie ©ngel gerebet tfi; unb eine jegliche Uebertretung unb Ungehorfam hat empfangen feinen regten £ ohn: 3 SDie wollen wir entfliehen/ fo wir eine folche ®eligfeit nicht achten ׳? meldje; nachbem ffie erf lid) prebiget ift butd) ben ^errn; i(I fie auf uns ge-fommen burch bie; fo es gehöret haben. 4 Unb ©ott hat ihr Jeugniß gegeben mit Jei