I.—III. BIBLIA PObYGLOTTA, Epistola ad Titum, VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. EPITRE DE S. PAUL APOTRE A TITE. 2>ie (gpifid @t. $ault an Situili. un extérieur convenable à la sainteté; quelles ne soient point médisantes, ni sujettes au vin: qu’elles donnent de bonnes instructions ; 4 Qu’elles apprennent aux jeunes femmes à être sages, à aimer leurs maris, à aimer leurs enfans ; 5 Aœtre modestes, chastes, à demeurer dans leurs maisons, à être bonnes, soumises à leurs maris; afin que la parole de Dieu ne soit exposee à aucun blâme. 6 De même, exhorte les jeunes hommes à vivre dans la tempérance. 7 Rends-toi toi-même en toutes choses un modèle de bonnes œuvres, montrant, dans ta manière d’enseigner, de la pureté et de la gravité : 8 Une doctrine saine, dans laquelle il n’y ait rien à reprendre, afin que les adversaires soient confus, n’ayant aucun mal à dire de vous■. . , 9 Exhorte les serviteurs à être soumis a leurs maîtres, à leur complaire en toutes choses, à n’ètre point contredisans; 10 A ne rien distraire ; mais à montrer en toutes choses une entière fidélité, afin de faire honorer par-tout la doctrine de Dieu notre Sauveur. 11 Car la grâce de Dieu, salutaire, à tous les hommes, a été manifestée ; 12 Et elle nous enseigne qu’en renonçant à l’impiété et aux convoitises du monde, nous vivions dans le siècle présent, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; 13 En attendant la bien-heureuse espérance, et l’apparition de la gloire du grand Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ: 14 Qui s’est donné soi-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, pour lui etre un peuple particulier, et zélé pour les bonnes œuvres. 15 Enseigne ces choses, exhoite, et re-prends avec une pleine autorité. Que peu sonne ne te méprise. . C.IIAP. III. AVERTIS-LES d’être soumis aux princes et aux puissances, de /t7i?־obèir; d’être prêts à faire toutes sortes de bonnes œuvres; £ De ne médire, personne, de n’être point querelleurs, d’être modères, et de témoigner une parfaite douceur envers tous les hommes. 3 Car nous étions aussi autrefois nous-mêmes insensés, désobéissans, égarés, assujettis à toutes sortes de passions et de voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres. 4 Mais lors que la bonté et l’amour de P,ieu notre Sauveur envers les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés; 5 R on à cause des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénéiation, et par le renouvellement du Saint Esprit, 6 Qu’il a répandu abondamment sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur, 7 Afin qu’ayant été justifiés par sa grâce, nous ayons l’espérance d’être héritiers de la vie eternelle. 8 Cette paroles certaine, et je veux que tu établisses foitement ces choses, afin que F T> CIIAP. I. a AUL, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour annoncer la foi des élus cleDieu, et pour faire counoître la vérité, qui est selon la piété; 2 Et qui donne l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise depuis plusieurs siècles; 3 Mais qu’il a manifestée en son propre tems par sa parole, dont la prédication m a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, 4 A Tite, m׳on vrai fils dans la foi qui notis est commune : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur! ־ . , 5 La raison pour laquelle je t’ai laisse en Crète c’est afin que tu règles les choses qui restent à régler, et que tu établisses des pasteurs dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné: 6 Savoir, s’il se trouve quelqu’un qui soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, duquel les enfans soient fidèles, et qui ne soient pas accusés de dissolution, ni deso-béissans: . . 7 Car il faut que l’évêque soit irrépré- hensible, comme étant l’économe de Dieu; qu’il ne soit point attaché à son sens, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête; . 8 Mais qu’il exerce- l’hospitalité, qu il aime les gens de bien, qu’il soit sage, juste, saint, tempérant, . . , . 9 Attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, en sorte qu’il soit capable, tant d’exhorter, suivant cette doctrine salutaire, que de convaincre ceux qui s’y opposent. . • ! 10 Car il yen a plusieurs, principalement parmi ceux de la circoncision, qui ne veulent point se soummettre, qui parlent de choses vaines, et qui séduisent les âmes, auxquels il faut fermer la bouche ; ^ 11 Qui pervertissent des familles entières enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas enseigner. 12 Quelqu’un d’entr’eux.leur propre pro- phète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs; ce sont de méchantes bêtes, des ventres paresseux. . , . ,, , , 13 Ce témoignage est bien véritable ; cest pourquoi, ieprends-les vivement, afin qu ir deviennent sains en la foi ; .. 14 Sans s’arrêter aux fables judaïques, et aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité. 15 Toutes choses sont bien pures pour ceux qui sont purs; mais rien n’est pur pour ceux qui sont impurs et pour les infidèles : au contraire, leur esprit est souille, aussi bien que leur conscience. 1Ô Us font profession de connoitre Dieu, mais ils le renoncent par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables de toute bonne œuvre. лт СНА P. II. M.AIS toi, enseigne les choses qui convi-ennent״à la saine doctrine. 2 Que les vieillards soient sobres, graves, prudens, purs dans la foi, dans la chante, dans la patience. . ^ 3 Que les femmes âgées aient de meme 150 8 SDîit !!cilfûmem tmb untûbeliijem 52ott; auf baß ber Uöiberrcärtige fldj fcptre; unb nti^U ()abe; baß er rcn uns möge ÎBëfeS lagen. 9£en£ned;ten/baß fie ifjren'pemn untertänig feçen; in allen Gingen ju ©efallen t&un, ntifct mibcrtellen ; 10 SRtdhS peruntreuen/ fonbern alle gute Sreue er־ ;eigen/ auf baß fie bte 2c§re ©ottes/ unfers ^)etlanu be?; jteren in allen ©tüden. 11 Senn es iß erf^ienen bie Çcilfame ©nabe ©ot* tes allen Sltenf^en ; 12 Unb ;tätiget uns; baß rcir feilen rerläugnen bas ungcttlicbe 5x>efen unb bieweUlidjen t4üße; unb jüdjtig; geregt unb gottfelig leben in bieferUßelt; 13 Unb märten auf bie felige fteßnung unb Cr« fdbeinung ter £errliddeit bes großen ©otteS unb uns fers $)eilanbed ^fefu ; 14 Ser ßd) felbll für uns gegeben fsat; auf baß er uns erlcfete ron aller Ungerednigfeit, unb rei* nigte i§m felbß ein S3oIt ¿um Eigentum; baS fieif* ßg märe ju guten 5s3erEen. 15 €5olcbeS rebe; unb ermahne; unb jtrafe mit gan* jem Ernß. £aß tid) niemanb malten. Saß 3 Kapitel. Erinnere fie/ baß fie ben $urf!en unb ter £>brig* vi׳ feit untert^an unb gc^orfam feçen; ju allem guten S£erfe bereit feçen; 2 übiemanb läßern, nidjt Labern/ gelinbe fern; alle ©anftrnüti)igteit berceifen gegen alleSftenfdjen. 3 Senn mir maren auej)rceilanb Unreeife; Unge* (jorfame; irrige; Sienenbe ben ¡büßen unb mancher* leç 553ollüßen; unbrcantelten tnS3oef)eit unbSReib; unb {)affelen uns unter einanter. 4 Sa aber erfdßen bie ^reuntüßßeit unb beutfe-ligfeit ©Dites; unfers Reliantes; 5 CRicLt um ber 50erte rcillen ber ©erecEfftgleit; bie mirgetban batten; fonbern nad) feiner 23arml)er;igfeit matzte er uns felig burd) bas S3ab ber ffiàiebergeburt unb Erneuerung LeS (;eiligen ©eißes; 6 5£eld)en er ausgegeffen bat über uns reidßid) buréL Sefum fitrißum; unfern £etlanb ; 7 ?luftaß mir bur$ be|felben ©nabe geregt; ur.b Erben feçen tes emigen beben«; nad) ter Hoffnung. 8 S'as iß je gcmißlid) maljr. ©old)eö mill id); baß bu ueß lebreß; aufbaßbie; foan ©ottgläubig finb gemerben; in einem ©tanbe guter 52erte erfunben merben. ©cld)ed iß gut unb nütje ben SXRenfdjen. 9 Ser tt)cnd)ten fragen aber; ber ©efd)lecbtsre? gißer; tes JanfS «nb ©treits über bem ©efei¿; ent* filage tidj ; benn (le ßnb unnül¿ unb eitel. 10 Einen febserifdjen IXRenfdsen meibe; menn er einmal unb abermal ermähnet iß; 11 Unb reiße, baß ein foldjcr ueriebret iß unb fünbiget; als ber ßd) felbß uerurtbeilet bat. 12 Uöcnn id) ju bir fenben merbe ?Irteman ober Xçdjicum; fo fomm eilenb ju mir gen Cßiccpolis; benn bafelbß (jafcetd) befif'loffen ben 5öinter ju blei* ben. 13 genan, ben ©djriftgelefjrten; unb ?(tollen fer* tige ab mit f^letß ; auf baß ihnen nid;ts gebre^e. 14 Saß aber aud) bie Unfern lernen; baß fie im ©tanbe guter 5öerfe fid) ßnben Iajfen; reo man ihrer bebarf; auf baß fie nicht unfruchtbar fecen. 15 Es grüffen tiä) alle; bie mit mir finb. ©ruße alle; bie uns lieben im ©lauten. $Die ©nabe feç mit euch allen. ?Imen. ©efchrieben ucn SRicopolis in SDîacebonta. 156 $as 1 Kapitel. Qtaulus; ein ffnerfct ©ottes; aber ein ?(poßel 3efu P STbrißh n״(^ ©lauben ber ?luserrcählten ©ottes; unb ber Etienntniß ber Wahrheit jur ©ott* feligteit; 2 ?luf Hoffnung bes emigen £ebens׳rcel(hes nerheif־ fen bat/ber nicht lüget/® ott;ror ben feiten betSSeU, 3 $at aber geoffenbaret ju feiner jeit fein 5£ori burd) bie ifrebigt/ bie mir pertrauet iß nad) 23e־ fehl ©otteS/ unferS £eilanbeS. 4 SitO/ meinem re^tfd)affenen©cbn;nach unfer bep* ber ©lauten; ©nabe; S3armberjigteit; Triebe pon ©ott; tem (¿ater; unb bem ^)etrnSofu Sbtiß0/ un־ ferm £eüanb. 5 Verhalten ließ ich buh in £rcta; baß tufollteß tollenbs anrichten; ba ichs gelaffen habe; unb beferen bie 6lätte bin unb ßor mit ?lelteßen; mie ich bir befohlen habe. 6 5öo einer iß untabclicb/eineS SGeibes SDlann; ber gläubige Sinter habe; nicht berüd)tiget; baß ße 0