BIBLIA POL YGLOTTA, Epistola ad Philippenses, III. IY. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. E PITRE DE S. PAUL AUX PHILIPPIENS, III. IV. confier en la chair. Si quelqu’un croit qu’il a sujet de se confier en la chair, j’en ai encore davantage ; 5 Moi qui ai été circoncis le huitième jour, qui suis de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, descendu des Hébreux, Pharisien en ce qui regarde la loi ; 16 A. l’égard du zèle, ayant persécuté l’Eglise; à l’égard de la justice de la loi, étant sans reproche. 7 Mais ce qui m'étoit alors un gain, je l’ai regardé comme une perte, à cause de Christ. 8 Et même, je regarde toutes les autre3 choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connoissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui je me suis privé de toutes ces choses, et je ne les regarde que comme des ordures, pourvu que je gagne Christ. 9. Et que je sois trouvé en lui, ayant, non la justice qui me venoit de la loi, mais celle qui vient de la foi en Christ, savoir, la justice qui vient de Dieu par la foi ; 10 Afin que je le connoisse, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, rne rendant conforme à lui dans sa mort; 11 Pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. 12 Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je fais mes efforts poury parvenir, et c’est pour cela aussi que Jésus-Christ m’a pris à lui. 13 Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d’être encore parvenu au but; 14 Mais ce que je fais, c’est qu’oubliant les choses qui sont derrière moi, et m’avançant vers celles qui sont devant moi, je cours vers le but, vers le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. 15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce même sentiment; et si vous pensez autrement, Dieu vous fera connaître ce qui en est. 16 Cependant, suivons la même règle dans les choses à la connoissance desquelles nous sommes parvenus, et soyons unis ensemble. 17 Soyez tous mes imitateurs, mes frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. 18 Car il y en a plusieurs qui ont une telle conduite que je vous ai dit souvent, et que je vous le dis encore maintenant en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix de Christ; 19 Dont la fin sera la perdition ; qui ont leur.ventre pour dieu, qui mettent leur gloire dans ce qui est leur confusion, et qui attachent leurs affections aux choses de la terre. 20 Mais pour nous, nous nous conduisons comme étant bourgeois des cieux; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, 21 Qui transformera notre corps vil,pour le rendre conforme à son corps glorieux, par le pouvoir qu’il a, de s’assujettir toutes choses. p CHAP. IV. y/EST pourquoi, mes très-chers et bien-aimés frères, qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez fermes de cette manière en votre Seigneur, mes bien-aimes. 2 Je prie Evodie, et je prie Syntiche, d avoir un meme sentiment en notre Sei-~neur. 3 Je te prie^aussi, mon fidèle collègue, ^״K!l,ie toute langue confesse que Jé-sus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. 12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme vous avez fait en ma présence, mais beaucoup plus en mon absence. 13 Car c’est Dieu qui produit en vous et la volonté et l’exécution, selon sa bienveillance. lt Faites toutes choses sans murmures et sans disputes; 15 Afin que vous soyez sans réproche, sans tache, enfans de Dieu, irrépréhensibles au milieu de la race dépravée et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; 16 En sorte qu’au jour de Christ je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. 17 Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et l’offrande de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. . 18 Vous aussi de même, ayez-en de la joie et vqus en réjouissez avec moi. 19 Or, j’espère qu’avec la grâce du Seigneur Jésus, je vous enverrai bientôt Timothée, afin que j’aie plus de courage, lors que j’aurai appris votre état. 20 Car je n’ai personne d’une pareille affection, ni qui s intéresse plus sincèrement dans ce qui vous regarde. . 2:1 Parce que tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. 22 Mais vous savez qu’il est éprouvé, et qu’il a servi avec moi dans l’évangile, comme un fils qui sert son père. 23 J’espère dônc da vous l’envoyer, dé: que j’aurai vu l’état de mes affaires. 24 Et je m’assure au Seigneur que j’irai aussi mpi-même vous voir bientôt. 25 Mais j’ai cru qu’il étoit nécessaire de vous envoyer présentement Epaphrodite notre frère, qui est le compagnon de mes travaux et de mes combats, qui a été envoyé de votre part, et qui m’avoit secouru dans mes besoins. 2d Car il désiroit fort de vous voir tous, et il etoit fort en peine de ce que vous aviez appris qu’il avoit été malade. 27 En effet, il a été malade, et même près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui; et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. 28 Je l’ai donc envoyé avec d’autant plus d empressement,afin qu’en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j’aie moins de tristesse. 29 Recevez-le donc en notre Seigneur avec toute sorte de joie, et honorez ceux qui sout tels que lui. 30Car il a été près de la mort pour le service de Christ, ayant exposé sa vie pour suppléer aux services que vous 11e pouviez pas me rendre vous-mêmes. a CHAP. III. zlU reste, mes frères, réjouissez-vous au Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les memes choses, et c'est votre sûreté. 2 Donnez-vous garde des chiens; donnez-vous garde des mauvais ouvriers ; donnez-vous garde de la fausse circoncision. 3 Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. 4 Ce n’est pas que je ne pusse aussi me J 42 ©ejmnung Ьег 93о11!отпкпсп. um roel$t* willen ¡ф Alle* 6лЬе für ©фа&еп geregnet/ ипЬаф1еез für Unrath,auf faß 1фй!фп(1ит gewinne, 9 Un5 in ihm erfunben «erbe, baß !ф шф! ()abi meine ©егефид!еИ, fcie au* bem ©efefe, fonbern bie Ьигф ben ©lauben an ЙфпЦцт fommt, nem« Пф bie ©егефид!еЦ/ bie non (Sott bem ©lauten jugeredbnet wirb; 10 gu ernennen ihn unb bie Sraft feiner Qiufer־ (Ефипд, unb bie ©ететГфа^ feiner Seiten/ baß ¿Ф feinem Scbe абпИф werbe; 11 ;Damit !ф entgegen !опте, jur Qluferfiebung ter Sotten. 12 31i(i)t, baß icfj es Гфоп ergriffen habe, ober fiijon nollfommen feg; Щ jage фт aber паф, ob ¡ф es аиф ergreifen Truste, пафЬет !ф pon £br¡־ jfo 3efu ergriffen bin. 13 ШМпеОЗгйЬег/ 1фТфа^епиф felbft псф ntdbt, bgjj ¡ф e3 ergriffen habe, ©in* aber fage Щ: Зф pergeffe, was bahnten tfl/ unb freie пиф ¿и bem, bas baoornen iß, 14 Unb jage иаф bem oorgefefeten Siel, паф bem ß'leinob, юе1феЗ oorplt bie himml;f4)e lötrufuna ©ottes in £&rißo 3efu. 15 ®ie oiele nun unfer oollfommen jtnb, bie !affet uns alfo gejlnnct feen; unb feilt ihr fonjl etwas galten, bas laffet еиф ©ott offenbaren; 16 £оф fo ferne, baß wir паф einer {Regel, bar־ ein wir gefommen fTnb, wanbeln, unb gletcfa gefln־ net feen. 17 folget mir, lieben 83rüber, unb feljet auf bie, bie alfo wanbeln, wie iijr unS habt ¿um 93orbilbe. 18 g)enn piele wanbeln, роп weUjen !ф еиф oft gefügt habe; nun aber fage (ф аиф mit ®einen, bie geinbe bes $reujes Sibrifh ; 19 ®е1фег ©nbe iß bie 5Terbammnfß, welchen ber ЙЗаиф ihr ©ott iß, unb i^reSljre ¿и ©фапЬеп wirb, berer, bie irbifcf) geßnnet'jmb. 20 Unfer ®anbei aber ifl im .jjimmel, pon bannen wir аиф warten bes £eilanbe3 3efu bes £ertn, s 21 ®е1фег unfern nötigen £eib nerllären wirb, baß er а!тИф werbe feinem rerflärten {?eibe, паф ber ®irfung, bamit er fann аиф alle £)inge ׳hm unter* tranig тафеп. S>as 4 Kapitel. Г)|1Го/ meine lieben unb егтш^ф!еп 93rüber, meine freute unb meine tfrone, befielet alfo in bem £>errn, ihr Sieben. 2 S)ie (Soobian ermahne {ф, unb bie брпЮфеп er* maljne [ф, baß |!e eines ©innes feen in bem ¿errn. 3 За, 1ф bitte аиф Ыф, mein treuer ©efelle, ßelje ihnen tep, bie famt mir über bem ©oanpelio gefäm־ pfet haben, mit Clemens unb ben anbern meinen ©e* !)Ulfen, те1фег {Ramen flnb in bem Шиф bei Sehens. 4’freuet еиф in bem £errn allewege; unb übermal fage ¿ф : freuet еиф. 5 ©иге ©elinbigfeit laffet !unb feen allen SRen־ Гфеп. Юег ^)err ifl nahe. 6 ©orget nidhtö ; fonbern in allen Gingen laffet eureiöitte im ©ebetunbgleljen mit^anffagung рог ©ott tunb werben. 7 Unb ber Triebe ©etteS, те1фег !)сбег ifl, benn alle ißernunfi, bewahre eure Serien unb ©inne in ffftriflo Sefu. ׳ ‘ 8 ®eiter, lieben ЙЗгйЬег, was wahrhaftig ifl, was ehrbar, was дегеф1, was !еиГф. was lieblich, rcc-s woljl lautet, ifl etwa eine Sugenb, tfl etwa ein Sob, bem benfet паф. 142 ©rmabnung jur gefligfeit. unb ©olteS Sinter, nnfiräfUch mitten unter bem unfdffladfligen unb oerfehrten ©ef^leifit, unter we[־ d^em ihr füjeinet, als Sinter in ber ®dt; 16 «Damit, baß ihr haltet ob bem ®ort bes Se־ bens׳ mir ju einem iRubm an bem Sage £ljrif.i, als ber if> nidht pergebli^) gelaufen, noch fergeblid() gearbeitet bube. 17 Unb ob ic& geopfert werbe über bem Opfer unb ©otteSbienfl eures ©laubens, fo freue ithntiefj, unb freue mic^ mit euü) allen ; 18 Seffelbigen follt ihr euch öu$ freuen, unb follt euch mit mir freuen. 19 34) hoffe aber in bem .perrn Sefu, baß Simo־ tbeumbalb werbe ju euch fenben, baß i^ auch erquidet werbe, wenn i# erfahre, wie es um eu^ flehet. 20 Senn icj) habe deinen, ber fo gar meines ©in־ neS fep, ber fo hrrjlich für euth forget. 21 Senn fe fudjen alle bas 3!jre, nicht baS £bri־ jii 3efu ifl. 22 3br aber wijfet, baß er re4>tf4jaffen iß; benn • wie ein $inb bem {öater, hat er mit mir gebienet am ©oangelio. 23 Senfelbigen, bßffe i$/ werbe idb fenben con ©tunb an, wenn ich erfahren habe, wie es um mid; flehet. 24 34) vertraue aber in bem £errn, baß audj icf) felbjl balb fommen werbe. 25 34) habe es aber für nöt&ig angefehen, ben S3ruber ©paptjrobitum ju eu4) pt fenben, ber mein ©ehiilfe unb aRitjlreiter, unb euer Qlpoflel, unb meiner ütotb&urft Siener iß ; 26 ©internal er nach «udh allen {^erlangen hatte, unb war 1)04) befümmert, barum, baß ihr gehöret hattet, baß er Iran! war gewefen. 27 Unb er war tobtfranf, aber ©ott hat fldj über ihn erbarmet; nicht ■allein aber über ihn, fonbern auch über mtd)/ auf baß ¡4) nidht eine Sraurigfeit über bie anbere hätte. 28 34) habe ilm aber bejio eilenber gefanbt, auf baß ihr ihn fehet, unb wieber frclirh werbet, unb i4) aud) ber Sraurigfeit weniger habe. 29 ©0 nehmet ihn nun auf in bem #errn, mit allen g-reuben, unb habet foldjen in ©hren. 30 Senn um bes ®erfS £hrijli willen ifi er bem Söbe fo nahe gefommen, ba er fein Seben gering bebaute, auf baß er mir bienete an eurer ©tatt. Sas 3 Kapitel. i^T^eittr, lieben lörüber, freuet euch in bem£)errn! Saß id) eudh immer einerlep fdjreibe, rer־ brießt mid) nicht, unb macht eud) beflo gewiffer. . 2 ©ehet.auf bi.e $unbe, fefjet auf bie befen Qlr־ beiter, fefjet auf bie gerf^netbung. 3 Senn wir flnb bie iöefchneibung, bie wir ©ott im ©eifl bienen, unb rühmen uns oon ®htißo 3e־ fu, unb oerlajfen uns nid)t auf ^leifd). 4 ®iewof)! ich auch habe, baß id) midh ^leifdjeS rühmen mü4)te. ©0 ein anberer fleh bünfen laffet, er möge ftd) $leif4)?s rühmen; id) utelmehr, 5 Ser id) am a^ten Sage befthnitten bin, einer aus bem 9301t oon 3frael, bes ©efd)lechtS 93enja־ min, ein ©bräer aus ben ©bräern, unb na^ bem ©efe$ ein {ßharifäer, 6 9iach bem ©ifer ein 93erfolger ber ©emeine, naef) her ©erecffltgfeit im ©efe§ gewefen unflräßidh• 7 Qlber was mir ©ewinn war, baS habe id) um £hti]ti willen für ©(haben geachtet. 8 Senn idh ad)1e es alles für @d)aben gegen ber über־ fdJwenglichen ©rfenntniß ¿()rißt 3efu, meines £errn, ф!)Шррег 3—4. VEBSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA. SAN PABLO A LOS PIIILIPENSES, HI. IV. fiar en la carne. Si algún otro piensa, que tiene de qué confiar en la carne, yo mas, 5 Que he sido circuncidado al octavo dia, del linage de Israel, de la tribu de Benjamín, Ilebréo de Hebréos, quanto á la Ley Pba-riséo, 6 Quanto al zelo, perseguidor de la Iglesia de Dios ; quanto a la justicia de la Ley, he vivido irreprehensiblé: 7 Pero las cosas que me fueron ganancias, las he reputado como pérdidas por Christo. 8 Y en verdad todo lo tengo por pérdida por el eminente conocimiento de Jesu-Christo mi Señor; por el quai todo lo he perdido, y lo tengo por vasura, con tal que gane á Christo, 9 Y que sea hallado en él, no teniendo mi justicia, que es de la Ley, sino aquella que es de la fé de Jesu-Christo: la justicia, que viene de Dios por la fé 10 Para conocerlo á él, y la virtud de su resurrección, y la comunicación de sus aflicciones; siendo hecho conforme á su muerte : , 11 Por si de alguna manera puedo llegar á la resurrección, que es de los muertos: 12 No que la haya ya alcanzado, ó que sea ya perfecto : mas voy siguiendo, por si de algún modo podré alcanzar aquello para lo que yo fui tomado de Jesu-Christo. 13 Hermanos, yo no juzgo haberlo ya alcanzado. Mas esto solo: que olvidando lo que queda atrás, y extendiéndome hácia lo que está delante, 14 Prosigo según el fin propuesto al premio de la soberana vocación de Dios en Jesu-Christo. 15 Y así todos los que somos perfectos, vivamos en estos sentimientos; y si sentís algo de otra manera, Dios también os lo revelará. 16 Mas en quanto á lo que hemos ya llegado, tengamos unos mismos sentimientos, y permanezcamos en una misma regla. 17 Sed imitados mios, hermanos, y no perdáis de vista á los que así andan, según que teneis nuestro exemplo. 18 Porque muchos andan, de quienes otras veces os decía, (y ahora también lo digo llorando) que son enemigos de la Cruz de Christo. 19 Cuyo fin es la perdición : cuyo Dios es el vientre : y su gloria es para confusión de ellos, que gustan solo de lo terreno. 20 Mas nuestra morada está en los cielos: de donde también esperamos al Salvador nuestro Señor Jesu-Christo, 21 El qual reformará nuestro cuerpo abatido, para hacerlo conforme á su cuerpo glorioso, según la operación con que también puede sujetar á sí todas las cosas. 11 Y toda lengua confiese, que el Señor Jesu-Chri$to está en la gloria de Dios Padre, 12 Por tanto muy amados mios puesto que siempre fuisteis obedientes, obrad vuestra salud con temor y con temblor, no solo como en mi presencia, sino mucho mas ahora en mi ausencia. 13 Porque Dios es el que obra en vosotros así el querer, como el executar según su buena voluntad. 14 ־ Y haced todas las cosas sin murmuraciones, ni dudas: 15, Para que seáis irreprehensibles, y sencillos hijos de Dios sin tacha en medio de una nación depravada, y aviesa, entre los quales resplandecéis como lumbreras en el mundo, 16־ Reteniendo la palabra de vida para gloria mia en el dia de Christo, porque yo no he corrido en vano, ni he trabajado en vano. 17 Mas aun quando yo sea inmolado sobre el sacrificio, y víctima de vuestra fé, me huelgo, y me doy el parabién con todos vosotros. 18 Y vosotros también gozaos, y dadme el parabién á mí por esto mismo. 19 Y espero en el Señor Jesús, que presto os enviaré á Timothéo: Para que yo también esté de buen ánimo, sabiendo el estado de vuestras cosas. 20 Porque no tengo ninguno tan unido de corazón conmigo, que con sincera afición muestre solicitad por vosotros. 21 Porque todos bascan sus propias cosas, y no las que son de Jesu-Christo. 22 Y en prueba de ello sabed, que como hijo á padre, sirvió conmigo en el Evangelio. 23 Espero pues enviárosle luego que hubiere visto el estado de mis negocios. 24 Y confio en el Señor, que yo mismo iré presto á vosotros. 25 Y he tenido por necesario enviaros á Epaphrodito mi hermano, y coadjutor, y compañero, y vuestro Apóstol, y que me ha asistido en mis necesidades. 26 Porque él deseaba veros á todos vosotros : y estaba angustiado, porque habíais sabido su enfermedad. 27 Y cierto que enfermó hasta punto de morir: mas Dios tuvo de él misericordia; y no solo de él, sino también de mí, para que no tuviese yo tristeza sobre tristeza. 28 Y así le he enviado mas presto, para que viéndole, os gocéis de nuevo, y yo esté sin tristeza. 29 Recibidle pues con todo gozo en el Señor, y tened en honor á tales personas. 30 Puesto que por la obra de Christo llegó hasta la muerte, entregando su vida por suplir lo que vosotros no podíais en mi servicio. CAP. IV. Por tanto, muy amados y deseados hermanos mios, gozo mió, y corona mia: estad así firmes en el Señor, carísimos. 2 lluego á Evodia, y suplico á Sintique que sientan lo mismo eu el Señor. 3 Y también te ruego á tí, fiel compañero, que asistas á aquellas, que trabajáron conmigo en el Evangelio con Clemente, y con los otros que me ayudáron, cuyos nombres están en el libro de la vida. S CAP. III. Resta, hermanos mios, que os gocéis en el Señor. A mí no me es molesto el escribiros las mismas cosas, y es necesario para vosotros. 2 Guardaos de los perros, guardaos de los malos obreros, guardaos de la tajadura. 3 Porque nosotros somos la circuncisión, los que servimos á Dios en espíritu, y nos gloriamos en Jesu-Christo, y no tenemos confianza en la carne: 4 Aunque yo tenga también de qué con- 142 A’ FILIPPESI. III. IV. di che confidarsi nella carne, io V ho molto più. 5 lo, che sono stato circonciso 1’ ottavo giorno, che sono della nazione d’ Israel, della tribù di Beniamin, Ebreo d’ Ebrei : quant' è alla Legge, Fariseo : 6 Quant’ è al zelo, essendo stato persecutor della Chiesa : quant’ è alla giustizia, eh’ è nella Legge, essendo stato irriprensibile. 7 Ma le cose che m’erano guadagni, quelle ho reputate danno, per Cristo. 8 Anzi pure ancora reputo tutte queste cose esser danno, per 1’ eccellenza della conoscenza di Cristo Gesù, mio Signore, per lo quale io ho fatto perdita di tutte queste cose, e le reputo tanti sterchi, acciochè io guadagni Cristo ; 9 E sia trovato in lui, non già avendo la mìa giustizia, eh’ e dalla Legge ; ma quella eli’ e per la fede di Cristo : la giustizia eh’ è da Dio, mediante la fede : 10 Per conoscere esso Cristo, e la virtù della sua risurrezione, e la comunione delle sue sofferenze, essendo renduto conforme alla sua morte : . 11 Per provar se una volta perverrò alla risurrezion de’ morti. 12 Non già eli’ io abbia ottenuto il premiox oche già sia pervenuto alla perfezione : anzi proseguo, per procacciar a’ ottenere il premio: per la qual cagione ancora sono stato preso da Gesù Cristo. 13 Fratelli, io non reputo d’ avere ancora ottenuto il premio : 14 Ma una cosa fo, dimenticando le cose che sono dietro, e distendendomi alle cose die son davanti, proseguo il corso verso ’1 segno, al palio della superna vocazion di Dio, in Cristo Gesù. 15 Perciò, quanti siam compiuti, abbiam questo sentimento : e, se voi sentite altramente in alcuna cosa, Iddio vi rivelerà quello ancora. 16 Ma puregminiamo d’ una stessa regola, e sentiamo una stessa cosa, in ciò a che siain pervenuti. 17־ Siate miei imitatori, fratelli: e considerate _ coloro che calumano così, come avete noi per esempio. 18 Perciochè molti caminano de’ quali molte volte v’ ho detto, ed ancora al presente lo dico piagnendo, che sono i nimici della croce di Cristo : 19 II cui fine e perdizione, il cui dio e il ventre, e la cui gloria e alla confusione loro: i quali hanno il pensiero e 1’ affetto alle cose terrestri. 20 Conciosiacosachè noi viviamo ne’ cieli, come nella nostra città : onde ancora aspettiamo il Salvatore, il Signore Gesù Cristo : 21 11 qual trasformerà il nostro corpo vile, acciochè sia renduto conforme al suo corpo glorioso, secondo la virtù per la quale può eziandio sottoporsi ogni cosa. CAP. IV. Perciò, fratelli miei cari, e disideratis-simi, allegrezza, e corona mia ; state in questa maniera fermi nel Signore, diletti. 2 Io esorto Euodia, esorto parimente Sin-tiche, d’avere un medesimo sentimento nel Signore. 3 lo prego te ancora, leal consorte, sovvieni a queste donne, le quali hanno combattuto meco nell’ Evangelo, insieme con Clemente, e gli altri miei compagni d’ opera, i cui nomi sono nel Libro della vita. I 11 E ch’ogni lingua confessi che Gesù Cristo è il Signore : alla gloria di Dio Padre. 12 Perciò,cari miei, come sempre m’ avete ubbidito, non sol come nella mia presenza, ma ancora molto più al presente nella mia assenza, compiete la vostra salute con timore, e tremore. 13 Conciosiacosach’ Iddio sia quel eh’ opera in voi il volere, e l’operare, per io suo beneplacito. 14 Fate ogni cosa senza mormorii, e qui-stioni : 15 Acciochè siate irriprensibili, e sinceri, figliuoli di Dio senza biasimo, in mezzo della perversa e storta generazione, fra la quale risplendete come luminari nel mondo, portando innanzi a quella la parola della vita : 16 Acciochè io abbia di che gloriarmi nel giorno di Cristo, eh’ io non son corso invano, né in vano ho faticato. 17 E, se pure anche sono,a guisa d’offerta da spandere, sparso sopra 1’ ostia e’1 sacrificio della fede vostra, io ne gioisco, e ne congioisco con tutti voi. 18 Gioitene parimente voi, e congioitene meco. 19 Or io spero nel Signor Gesù di mandarvi tosto Timoteo : acciochè io ancora, avendo saputo io stato vostro, sia innani-mato. 20 Perciochè io non ho alcuno d’ animo pari a lui, il quale sinceramente abbia cura de’ fatti vostri. 21 Conciosiacosachè tutti cerchino il lor propio, non ciò eh’ è di Cristo Gesù. 22 Ma voi conoscete la prova d’ esso; come egli ha servito meco nell’ Evangelo, nella maniera eh’ un figliuolo serve al padre. 23 lo spero adunque mandarlo, subito c’ avrò veduto come andranno i fatti miei. 24 Or io ho fidanza nel Signore eli’ io ancora tosto verrò. 25 Al a ho stimato necessario di mandarvi Epafrodito, mio fratello, e compagno d’ o-pera, e di milizia, e vostro Apostolo, e ministro de’ miei bisogni. 26 Perciochè egli desiderava molto vedervi tutti: ed era angosciato perciò c’ avevate udito eh’ egli era stato infermo. 27 Perciochè certo egli è stato infermo, ben vicin della morte : ma Iddio ha avuto pietà di lui: e non sol di lui, ma di me ancora, acciochè io non avessi tristizia sopra tristizia. 28 Perciò vieppiù diligentemente P ho mandato : acciochè, veggendolo, voi vi rallegriate dinuovo, e eh’ io stesso siamen contristato. 29 Accoglietelo adunque nel Signore con ogni allegrezza: ed abbiate tali in istima. 30 Perciochè egli è stato ben presso della morte per P opera di Cristo, avendo esposta a rischio la : ropia vita, per supplire il difetto del vostro servigio inverso me. CAP. III. w.UANT’ è al rimanente, fratelli miei, rallegratevi nel Signore : a me certo non è grave scrivervi le medesime cose, e per voi e sicuro. 2 Guardatevi da’ cani, guardatevi da’ cattivi operai, guardatevi dal ricidimento. 3 Conciosiacosachè siamo la circoncisione noi, che serviamo in lspirito a Dio, e ci gloriamo in Cristo Gesù, e non ci confidiamo nella carne. 4 Benché eziandio nella carne io avrei di thè confidarmi : se alcun alti 0 si pensa aver 142 184