BIBLIA POLYGLOTT A, Epistola IL au Cobinthios, YIL YIII VEESIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. 2 CORINTHIENS. VI. VII. Dieu avec les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant,comme Dieu l’a dit: J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, je serai leur Dieu ; et ils sercntmon peuple. 17 C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous en séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. 18 Je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes tilles, dit le Seigneur tout-puissant. a CIIA P. VII. rxYANT donc, mes bien-aimés, de telles promesses, nettoyons-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. 2 Recevez-nous ; nous n’avons fait tort à personne ; nous n’avons corrompu personne ; nous n’avons trompé personne. 3 Je ne dis pas ceci pour vous condamner; car j’ai dit ci-devant, que vous êtes dans nos cœurs pour mourir et pour vivre ensemble. 4 Je vous parle avec beaucoup de confiance ; j’ai tout sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation; je suis comblé de joie dans toutes nos afflictions. 5 Car, depuis que nous sommes arrivés en Macédoine, nous n’avons eu aucun repos, mais nous avons été affligés en toutes manières, ayant eu des combats au dehors, et des craintes au dedans. 6 Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l’arrivée de Tite ; 7 Et non-seulement par son arrivée, mais aussi par la consolation qu’il a reçue de vous, nous ayant raconté votre grand désir, vos larmes, votre zèle pour moi; en sorte que ma joie en a été augmentée. 8 Car, quoique je vous aie contristés par ma lettre, je ne m’en repens plus, bien que je m’en fusse d’abord repenti, parce que ie vois que cette lettre ne vous a donné de la tristesse que pour un peu de tems. 9 Présentement je me réjouis, non de ce que vous avez été contristés,mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été contristés selon Dieu, en sorte que vous ׳n’avez reçu de notre part aucun préjudice. 10 Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance qui conduit au salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. 11 En effet, cette tristesse que vous avez eue selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ? Quelles excuses, quelle indignation,quelle crainte,quel désir,quel zèle, quelle punition? Vous avez montré à tous égards que vous étiez, purs dans cette affaire. 12 Ainsi, quand je vous ai écrit, ce n’a pas été seulement à cause de celui qui a fait l’injure, ni à cause de celui à qui elle a été faite ; mais pour vous faire connoître à tous le soin que nous prenons de vous devant Dieu.׳ 13 C’est pourquoi, votre consolation nous a consolés ; mais nous avons eu encore plus de joie de celle que vous avez donnée à Tite, en réjouissant son esprit. 14 Et si je me suis glorifié de vous devant lui en quelque chose, je n’en ai point eu de confusion; mais comme nous avons toujours parlé selon la. vérité, aussi ce que nous avons dit à Tite, en nous glorifiant de vous, s’est trouvé véritable. 15 Aussi quand il se souvient de l’obéissance que vous lui avez tous rendue, et comment vous l’avez reçu avec crainte et F ne connoissons plus personne selon la chair; môme si nous avons connu Christ selon la chair, nous ne le connoissons plus ae cette manière. 17 Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature: les choses vielles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. 18 Or tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a donné le Ministère de la réconciliation. 19 Car Dieu étoit en Christ réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ que vous soyez réconciliés avec Dieu. 21 Car celui qui n’avoit point connu le péché, il l’a traité, à cause de nous, comme un pécheur, afin que nous devinssions justes devant Dieu par lui. P׳’׳--------------------- Seigneur, nous vous prions que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. 2 Car il est dit: Je t’ai exaucé dans le tems favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant ce tems favorable ; voici maintenant ce jour du salut. 3 Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. 4 Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, par une grande patience dans les afflictions, dans les douleurs, dans les maux extrêmes ; 5 Dans les blessures, dans les prisons, au milieu des séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; (3 Par la pureté, par la connoissance, par un esprit patient, par la douceur, par le Saint Esprit, par une charité sincère; 7 Par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de la justice, comine de celles que l’on tient de la droite et de la gauche ; 8 Parmi l’honneur et l’ignominie ; parmi la mauvaise et la bonne réputation : 9 . Etant regardés comme des séducteurs, quoique nous soyons véridiques; comme des inconnus, quoique nous soyons connus ; comme mourans, et, cependant, nous vivons encore ; comme châtiés, mais nous n’en mourons pas ; 10 Comme affligés, et, cependant, toujours dans la joie ; comme pauvres, et, cependant, enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et, cependant, possédant toutes choses. 11 O Corinthiens ! notre bouche s’est ouverte pour vous, notre cœur s’est élargi. 12 Vous n êtes point à l’étroit au dedans de nous ; mais vos entrailles se sont rétrécies pour nous. 13 Or, pour nous rendre la pareille, je vous parle comme à mes enfans, élargissez aussi votre cœur. 14 Ne vous unissez point avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité, et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? 15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Réliai, ou cpi’est-ce que le fidèle a de commun avec l’infidèle ? 16 Et quel rapport y a-t-il du temple de 129 ©rma^nung jur ©teuer. $ad 8 £apftel. w# tljue eu$ funb; liefern ©rüber» feie ©nabe yj @ottcd; feie in feen ©emeinen in SEKacebonia gegeben ijl. 2 £>enn ifjre $reubewar ba üfeerf^rcenglic^/ ba J7e burd^ oiele Srübful bewahret mürben. Unb wieweit fle feijr arm waren; fc-aben bocj) reid/ltci) gegeben in aller ©infältigfeit. 3 ¿Denn na4) allem ©ermögen; (ba¿ ¿euge id¡)) unb über Vermögen waren fie felbj! willig; 4 Unb fle^eten und mit »leiem ©mahnen; baß mir aufna&menbte Ußo<$at unb ®emeinltyaft ber £)anbreicj)ung, feie ba gefcjjieljt benheiligen. 5 Unb nidjt/ mie mir hofften ; fenbern ergaben |Td) feit(! juerp bem ipeirn; unb barnaß) und/burß) ben Hßillen ©otted; 6 ;Daß mir mußten Situm ermahnen; auf baß er/ mie er ¿u»or batte angefangen/ alfo auß) unter euß> folßje ©obltbat audrid^tete 7 ^Ifeer gleißjwte ihr in allen ©lüften reiß) fetib; im©lauben/ unb im ©3crt; unb in ber ©rfenntniß; unb in allerlei) ft-leiß/ unb in eurer Diebe ju und; alfö fßjajfet; baß ihr aud) in biefer ©kßjlthat reiß) fetib. S SJiißjt fage iß); baß ißj etrcad gebiete ; fenbern biemeil anbere fo fleißig ßnb; uerfuc^e iß) auch eure Diebe; ob fie reßjter $lrt fep. 9 ¡Denn ihr rciffet bie ©nabe unferd ßjerrn 3efu №ßi, baß; ob er wähl reich iß; warb er beß) arm um euert willen/ auf baß ihr burß) feine Slrmuth reidb würbet. 10 Unb mein ©?ohlmecncn biertnnen gebe ich• £enn folched ijl euch nützlich» bie ibr angefangen habt »er bem 3ahr ber; nicht allein bad £i;un, fon־ bern auch bad ©Bollen. 11 £Run aber vollbringet außj bad Sb««/ auf baß; gleichwie ba iß ein geneigte¿ ©emütb ju mellen/ fo feo auch ba ein geneigte¿ ©emütb ju tbun; »on bem; bad iljr habt. 12 Denn fo einer willig iß; fo tfl er angenehm; nach bem er bat» nicht nach bem er nicht bat? 13 Sticht gefebiebt bad ber SJteonung, baß bie an? bern Stube haben; unb ibr Srübfcl; fonbern baß cd gleich fep. 14 @0 biene euer Ueberßuß ihrem SDtangel; tiefe (tbeure) geit lang/aufbaßaudb ihr Ueberßuß bemach biene eurem Mangel; unb gefchebe; bad gleich iß. 15 äöie gefchtieben !lebet: Der viel fummelte/ batte nicht Ueberßuß; unb ber wenig fammelte; batte nicht Mangel. 16 ©olt aber feoDanf, ber folßjen $leiß an euch gegeben bat in bad £crj Diti. 17 ¡Denn er nahm ¿mar bie ©rmahmmg an; aber biemeil er fo febr fleißig war; tfl er »on fleh felber ju euch gereifet. 18 Sßir haben aber einen ©ruber mit ihm gefantt; ber bad Dob bat am ©»angelto burdb alle ©emeinen. 19 Sticht allein aber bad, fonbern er iß auch »er* orbnet »on ben ©emeinen ju unferm ©efäbrten in biefer SKobltbat; welche burch und audgeridbtet wirb bem $errn ju ©bren; unb (jumEpreid) eured guten, ©tillend. 20 Unb »erbäten bad/ baß und nicht jemanb übel naebreben möge, folcher reichen ©teuer halben; bie burch und audgeridbtet wirb ; 21 Unb feben barauf; baß ed reblich jugche,niß)t allein »or bem £errn; fenbern auch »or ben ©lenj'ßjen. 22 «Kuh haben wir mit ihnen gefanbt, unfern 129 ECauli £irtentreue. 2 ßcOrintty. 7—8. 16 ©lad bat ber Dempel ©otted für eine©leichbeil mit ben ©öijen? 3hr aber fe»b berDempel bed leben־ btgen©otted; wie benn@ott fprißjt: 3ß) will in ihnen wohnen; unb in ihnen manbeln; unb will ihr ©ott fepn/ unb fiefollen mein ©olf fe»n. 17 Darum gebet aud »on ihnen; unb fenbert euch ab; fpridbt ber £err, unb rühret fein Unreine¿ an : fo will ich euch annebmen; 18 Unb euer ©ater feon; unb ihr follt meine©öhne unb £c