BIBLIA POLYGLOTTA, Epistola I. ad Comnthios, Y.—YII VEKSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. 1 CO R IN TU l E X S, V...V1I. a-t*il donc point de sages parmi vous, non pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères? 6 Mais un frère a des procès contre son frère, et cela devant les infidèles. 7 C’est déjà un défaut parmi vous, d’avoir des procès les uns contre les autres. Pour- ?" plutôt quelque perte? 8 Mais c’est vous-mêmes qui faites tort et qui causez du dommage aux autres, et a vos frères mêmes. 9 .Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? 10 Ne vous abusez point. Ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les abominables, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisans, ni les ravisseurs n’hériteront point le royaume de Dieu. 11 Cependant, vous étiez tels quelques-uns de vous, mais vous en avez été lavés ; mais vous avez été sanctifiés ; mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. 12 II m’est permis d'user Ae toutes choses, mais il n’est pas toujours bon de le faire ; il m’est permis d’user de toutes choses, mais je ne me rendrai esclave de rien. 13 Les viandes sont pour le ventre, et le ventre pour les viandes ; mais Dieu détruira l’un et l’autre. Mais le corps n'est point pour l’impudicité : il est pour le Seigneur et lé Seigneur pour le corps. 14 Car Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. 15 Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Jésus-Christ? Oterai-je donc les membres de Jésus-Christ, pour en faire les membres d’une prostituée? Dieu m’en garde׳ 16 Ne savez-vous pas que celui qui s’unit à une prostituée, devient un même corps avec elle? car il est dit: Les deux seront une seule chair. 17. Mais celui qui est uni au Seigneur, devient un même esprit avec lui. 18 Fuyez la fornication. Quelque péché que l’homme commette, il est hors du corps ; mais celui qui commet la fornication, pèche contre son propre corps. 19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? 20 Car vous avez été rachetés à un grand prix; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu, -p Cil AP. VII. -L OUR ce qui est des choses dont vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne toucher point de femme. 2 Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. 3 Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit ; et que la femme en use de même envers ׳son mari. 4 La femme n’est point maîtresse de son propre corps, mais c’est le mari; de même aussi, le mari n’est point maître de son propre corps, mais c’est la femme. 5 Ne vous privez point l’un l’autre de ce que vous vous devez, si ce n’est d’un consentement mutuel, et pour un tems. afin de vaquer au jeûne et à l’oraison ; mais après cela, retournez ensemble, de peur que satan ne vous tente par votre incontinence. 6 Or, je dis ceci par conseil, et non pas par commandement. manière j'enseigne par-tout dans toutes les Eglises. . 18 Or, quelques-uns se sont enflés, comme si je ne devois plus vous aller voir. 19 Mais j’irai bientôt vous voir, si le Sei gneur le veut, et je connoîtrai, non quelle est la parole, mais quelle est la vertu de ceux qui sont enflés. 20 Car le règne de Dieu consiste, non en paroles, mais en vertu. 21 Lequel aimez-vous mieux, que j’aille à vous avec la verge, ou avec charité, et dans un esprit de douceur? O"”׳ 'r . parmi vous de l’impudicité, et une telle impudicité, que même parmi les gentils on n’entend parler de rien de semblable; c'est que quelqu’un d'entre vous entretient la femme de son père. 2 Et vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas, au contraire, été dans l’affliction, afin que celui qui a commis cette action, fût retranché du milieu de vous. 3 Pour moi, étant absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étois présent,¿¿ livrer celui qui a commis une telle action, 4 (Vous et mon esprit étant assemblés au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ:) 5 De livrer, dis-je, un tel homme à satan, pour la destruction de la chMr, afin que l’espritsoit sauvé au jourdu Seigneur Jésus. 6 Vous n’avez pas sujet de vous glorifier. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte? 7 Otez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous devez être sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. 8 C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain de la malice et de la méchanceté ; mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité. 9 Je vous ai écrit dans ma lettre de n’avoir aucune communication avec les impudiques. 10 Mais non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares, ou avec les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement il vous faudroit sortir du monde ; 11 Mais, quand je vous écris de ne vous point mêler avec eux, cela veut dire que, si quelqu’un qui se nomme frère, est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous ne mangiez pas même avec un tel homme. 12 Car, qu’ai-je à faire de juger ceux qui sont dehors ? N’est-ce pas à vous de juger ceux qui sont dedans ? 13 Mais Dieu juge ceux qui sont dehors. Otez donc le méchant du milieu de vous. ATT térent avec un autre, ose-t-il rappeler en jugement devant les infidèles, plutôt que devant les Saints ? 2 Ne savez vous pas que les Saints jugeront le monde ? et si vous jugez ie monde, êtes-vous indignes de juger de moindres choses ? 3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Combien ¡)lus pouvons-nous juger des choses de cette vie; 4 Si donc vous avez des différens pour les choses de cette vie, prenez plutôt pour juges ceux qui sont les moins considérés dans l’Eglise. 5 Je le dis pour vous faire honte. N’y 119 Rifcer Hurerei;/ 3anf/ sc. OtctdE) ©ottc3 n:4)t ererfcen? gafst cu4) nt$t »erfufc* ren: rcefcer fcie:purer; nod) fcie flltgetti%n; nocj) fcte (Sfjebredjer/ notf) fcie 2Bei4)ltnge; nocj) fcie gnafcen* f4)anfcer, 10 SRoc& fcie £iebe; nod) fcie ©eijigen; nod) fcie £run!enbolte; nod) fcte härterer, no# fcie Oiauber; iterfcen fcag ffieid) ©ottes ererben. 11 linfc foldje jlnfc eurer etltc^e gcwefen; aber ifcr fepo abgeitaföen/ ifcr fepb gefceiliget; ibr fet;b ge־■ red;t gerrctten fcurd) fcen Oiomen fce$ &errn jje|u; unb fcurd) fcen ©etjl unferg ©otteg. 12 34) §3be alles SDTadljt; eg frommet aber ni4)t alieg. 34) habe eg alleg SKad&t; eg feil mici) aber nid)tg gefangen nehmen. 13 £ie ©peife fcem IBaud); unb ter -5Baudj fcer ®peffe; aber ©ott noirb fctefen unfc jene fcinriäUen. £er£eib aber nid)t fcer £urerep; fonfcern fcem.perrn; unfc fcer perr fcem iietbe. 14 ©ott aber fcat fcen £crrn auferreedet; unfcttirb ung aud) aufertteden fcurd) feine Siraft. 15 flßtffet ihr nicht; tag eure Seiber £fjrijlt ©lies fcer finfc? ©ollte id) nun fcie ©lieber fi־bri|li nehmen; unb purengliefcer fcorang matten? ¿Das fep ferne! 16 Dfcer Riflet ihr nid;t, fcajj, iter an fcer .pure hanget; fcer ifl ein 2eib mit tl?r? £enn fie tterben; (fcridit er) ¿tteo m einem ^leifrt) fepn. 17 iffiereber fcem Perm anhanget; fcer ifl ein©ei|t mit ¡hm. 18 fliehet fcie pureren. Sille ©iinfcen; fcie fcer Süenfd) thut; flnfc aujfer feinem geibe: flöer aber huret; fcer fiinfciget an feinem eigenen £eibe. 19 Dfcer Riflet ihr niept; fcag euer Seih ein £empd fcea heiligen ©eijleg i|l; fcer in eud) tfl; rteldjen ihr habt ton ©ott; unb fetb nid)t euer felbjl ? 20 2>enn ihr feefc tfceuer erlauft. S'arum fu preifet ©ott an eurem £eibe unfc in eusem ©eitle; tteldje fInb©otteg. 2>ag 7 £apitel. Cy>on fcem ihr aber mir getrieben habt; antworte id): ©g ifl fcem 2?lenfd)en gut; fcajj er lein £öeib berühre. 2 Slber um fcer pureren Rillen habe ein jeglicher fein eigeneg flöeifc; unb eine jeglidhe habe ihren eigenen SRann. 3 jDer 2Hann Ieifle fcemflDeibe fcie fdjulfctge ^reunfcs fdrtft; fceflelbigen gleichen fcas AGeifc fcem Spanne. 4 2)ag Aöeib ift ifcreg tieibeg nicht mcid)lig; fonfcern fcer flJIann. ^ejfelbigen gleichen fcer STiann ijt fei! r.eg iieibeg nicht mächtig» fonfcern fcag flVcib. 5 ©ntjiefce fleh nid)t eing fcem anfcerr,; eg feo tenn aug bepfcer !Bewilligung eine Seitlang; fcag ¿gr^um $aflen unb iöeten iüiufle gabt; unfc fommt miefcer« um jufammen/ auf fcag eud) fcer ©atan nid)t ter־ fudfce; um eurer Unleufihheit Rillen. 6 ©oldjes fageid)aberaug53ergung;unfcnid)taug ©ebet. 7 3d) Rollte aber lieber; alle flttenfdjen wären Rio id) bin; aber ein jeglicher hat feine eigene©abe ton ©ott, einer fonfl; fcer anfcere fo. 8 3d) fage ¿Rar fcen üebigen unfc SSitRen : ©g ili ignm gut; Renn fie aud) bleiben Rie id). 9 ©0 fle^ aber j!d) nicht enthalten; fo lag jTefrepen: ©g ifl tcjfer freuen; fcenn iDrunjl leiben. 10 ?er. ©geliehen aber gebiete nicht ich; fcnfccrn fcer Perr; tag fcag SBeib j!d) nicht fegeibe ton fcem Ulianne. 11 ©0 (Te fleh aber feheifcet; fcag fle cgne ©he bleibe; ober gd) mit fcem Spanne terfegne; unfc fcaij 119 ©tiafprefcigt ^ 2)ag 5 £apitel. gegt ein gememeg©efd>reu; fcagpurereo unter N-׳ euch ijt; unb eine foldje pureren; tauen aud) fcte peifcen nicht ju fagen Riffen; fcag einer feineg fltoterg XBeib gäbe. 2 Unfc igr feefc aufgeblafen; unfc gabt nicht tiel־ megr leibgetragen, auf tag; fcer fcag «Bert getgan gat; ton euch getgan Rtirfce. 3 3d) jmar; clgfcer icgrnit fcem ״eibe niegt fca bin; fcoeg mit fcem ©eig geger.märttg; gäbe fegon clg gegen־ RÜrtig beflgloffen über fcen,fcer folihegolfogetgan gat: 4 3n fcem Stamm unferg Perm 3efu ffgri-Ii m eurer S?erfammlung mit meinem ©ei]l unfc mit fcer Kraft unferg perrnSefu iTfcrtfli; 5 3hn iu übergeben fcem ©otan; ptm SJerfcerben fceg gleifdgeg; auf fcag fcer ©eijt feltg rnerfce am Sage fceg perrn 3efu. 6 ©urerSlugm t|) niegt fein. Sßiflet igr niegt; fcag ein Renig ©auerteig fcen gan;en Seig terfduert 1 7 ¡Darum feget fcen alten ©auerteig aug; auf tag ihr ein neuer Seig fepfc; gleid)Rie igr ungefduert fepfc. 2)enn mir gaben aueg ein ¡Dgerlamm, tag lg £griflug; für ung geopfert. S S^arum lajfet ung ¡Dgern galten nicht im alten ©auerteige; aueg nid)t im ©auerteige fcer SJosgett unb ©cgalfgeit; fonfcern in fcem ©ügteig fcer Sau־ terfeit unfc fcer iöagrhcit. 9 3ie fcarf jemanfc unter eueg; fo er einen panfcel gat mit einem anfcem; gafcern tor fcen Ungerechten; unfc niegt tor fcen peiltgen ? 2 Söiffet igr niegt; fcag fcie peiltgen fcie SSelt riegten merben? ©0 fcenn nun fcie SBelt foll ton eueg getihtet merben; feefc ihr fcenn niegt gut genug; geringere ©adgen ju riegten? 3 2)ii|fet igr niegt, fcag wir über fcie ©ngel richten werben? flöte tielmcgr über fcie jeitlicgen ©ater ? 4 3hr aber; Renn igr über ¿eitlicgen ©ütern @a־ igen gabt; fo nehmet igr fcie, fo beo ber ©emeine oeraegtet flnb; unfc feget fle ¿u Otidgtern. 5 ©udg ¡ur ©dganfce mujj icg fcag fagen. 3fl fo gar fein flöeifer unter eud)? Dber fcoeg niegt einer; fcer fca tonnte riegten jwifgen flhufcer unfc 33rufcer ? 6 ©onbern ein fljrufcer mit fcem anfcem gafcert; fcaju tor fcen Ungläubigen. 7 ©g i|l fgon ein Regler unter eueg; f ihr mit einanfcer red)tet. flöarum laft ihr eud) nidgt ttel lieber Unrecht tgun? flßarum la^t igr eud) niept tiel lieber teroortgeilen ? 8 ©onfcern igr thut Unrecht; unb teroortgeilet, unfc folcgeg an fcen fljrüfcern. 9 flötjfet ihr nicgt;baf fcte Ungerechten Rerfcen tag 1 ŒorintÇ• 5—7. YEESIO HISPANICA. SAN PABLO, I. A LOS COR. V...V1I. 20 Porque e reyno de Dios no está en palabras, sino en virtud. 21 j Qué queréis? ¿iré á vosotros con vara» o con caridad y con espíritu de manse• dumbre? 8_ Mas vosotros sois los que injuriáis y dañais : y esto á los hermanos. 9 ¿No sabéis, que los iniquos no poseerán el reyno de Dios? No os engañéis ; pues ni los rornicarios, ni los adoradores de ídolos, m los adúlteros, 10 Ni los afeminados, ni los de pecados nefandos, ni los ladrones, ni los avaros, ni los dados á la embriaguez, ni los maldicientes, m los robadores poseerán el reyno de Dios. ?1 Y tales habéis sido algunos; mas habéis sido lavados, mas habéis sido santificados, mas habéis sido justificados en el nombre de nuestro Señor Jesu-Christo, y por el Espíritu de nuestro Dios. ■ 12 Todo me es permitido, mas no todo me conviene : Todo me es permitido, mas yo no me pondré baxo del poder de ninguno. 13 Las viandas para el vientre, y el vientre para las viandas ; mas Dios destruirá á aquel y á estas: y el cuerpo no es para la rornicacion, sino para el Señor: y el Señor para el cuerpo. 14 Y Dios resucitó al Señor: y nos resucitara también á nosotros por su virtud. 15 ;No sabéis, que vuestros cuerpos son miembros de Christo? ;Quitaré pues yo los miembros de Christo, y los haré miembros de ramera? No por cierto. 16 ; No sabéis, que el que se allega á una ramera, un cuerpo se hace con ella? Por-9ue s״^n* Cdixo) dos en una carne. lj Mas el que se allega al Señor, un espíritu es. 18 Iluid la fornicación. Todo pecado que hiciere el hombre, es fuera del cuerpo: mas el que comete fornicación, peca contra su mismo cuerpo. 19 ; O no sabéis, que vuestros miembros son templo del Espíritu Santo, que está eu vosotros, el que teneis de Dios, y que no sois vuestros i 20 Porque comprados fuisteis por grande precio. Glorificad á Dios, y llevadle eu vuestro cuerpo. CAP. VII. ■PoR lo que hace á las cosas, sobre que me escribisteis; bueno sería á un hombre no tocar muger: 2 Mas por evitar la fornicación, cada uno tenga su muger,y cada una tenga su marido. 3 El mando pague á su muger lo que le debe: y de la misma manera la muger al mando. 0 4 La muger no tiene potestad sobre su propio cuerpo, sino el mando. V asimismo el mando no tiene potestad sobre su prouio cuerpo, sino la muger. 5 No os defraudéis el uno al otro, sino de acuerdo por algún tiempo, para dedicaros á la oración: y de nuevo volved á cohabitar, poique no os tiente )satanás por vuestra incontinencia. * ‘ ó Mas esto digo por indulgencia, no por mandamiento. CAP. V. Por cosa cierta se dice, que hay entre vosotros fornicación, y tal fornicación, qual 111 aun entre los Gentiles: tanto que alguno abusa de la muger de su padre. 2 Y andais aun hinchados: y ni ménos habéis mostrado pena, para que fuese quitado de entre vosotros el que hizo tal maldad. 3 1 o en verdad aunque ausente con el cuerpo, mas presente con el espíritu,ya he juzgado copio presente á aquel, que así se porto. 4 En el nombre de nuestro Señor Jesu-Chnsto, congregados vosotros y mi espíritu, con la potestad de nuestro Señor Jesús, 5 Sea el tal entregado á Satanás para mortificación de la carne, y que su alma sea salva en el dia de nuestro Señor .1 esu-Christo. 6 No es buena vuestra jactancia. ; No sabéis, que un poco de levadura corrompe toda la masa?־ 7 Limpiad la vieja levadura, para que seáis una nueva masa, como sois ázimos. Porque Cnristo, que es nuestra Pascua, ha sido inmolado. 8 Y así solemnicemos el convite no con levadura vieja, ni con levadura de maldad, ni de pecado; mas con ázimos de sinceridad y de verdad. 9 Os envié á decir en la carta: Que no os mezclaseis con los fornicarios. 10 No ciertamente con los fornicarios de este mundo, ó con los avaros, ó ladrones, ó que adoran ídolos: porque si no, debierais salir de este mundo. J1 Mas ahora os he escrito, que no os mezcléis: esto es, si aquel, que se llama her-rnano, es fornicario, ó avaro, ó idolatra, ó maldiciente, ó dado á la embriaguez, ó ladrón: con este tal ni aun tomar alimento. 12 Porque ;que me vá á mí en juzgar de aquellos, que están fuera ? ; Por ventura no írofaiS vosotros a4ueii°s Que están den- . 13 Pues Dios juzgará á los que están fuera. Quitad de en medio de vosotros á ese miquo. CAP. VI. 7 Porque quiero, que todos vosotros seáis tales, como yo mismo: mas cada uno tiene de Dios su propio don : el uno de una manera, y el otro de otra. 8 Digo también á los solteros y á las viu- das, que les es bueno si permanecen asi como también yo. ‘ ‘ 51 9 Mas si no tienen don de continencia. ; OsA alguno de vosotros teniendo negocio contra otro, ir á juicio ante los iniquos, y no delante de los Santos? ¿Y qué no sabéis, que los Santos juzgaran de este mundo ? Y si vosotros habéis de juzgar el mundo, ;no sereis disnos de juzgar cosas de poquísima monta? w 3 ;No sabéis que juzgaremos á los Angeles.׳׳ pues ;quánto mas las cosas del siglo? 4 Por tanto si tuviereis diferencias por cosas del siglo: estableced á los que son de menor estimación en la Iglesia para juzgarlas. 5 Para confusión vuestra lo digo. ¿ Pues qué no hay entre esotros algún hombre sabio que pueda juzgar entre sus hermanos? 6 ;Sino que el hermano trahe pleyto con el hermano: y esto en el tribunal de los infieles ? 7 De manera que cierto hay ya culpa en vosotros en traher pleytos los unos con los otros. ;Porqué 110 sufrís ántesja injuria ?: cásense. Porque mas vale casársela ueCab-* Por que no toleráis antes el daño? l sar«e. ^ue 119 VERSIO ITALIANA. 8 Ma voi fate torto, e danno : e ciò a’ fratelli. 9 Non sapete voi che gl’ ingiusti non crederanno il Regno di Dio : non v’ ingannate : nè i fornicatori, nè gl’ idolatri, nè gli adulteri, nè i molli, nè quelli eh’ usano co’ maschi : 10 Né i ladri, nè gli avari, nè gli ebbria-chi, né gli oltraggiosi, nè i rapaci, non crederanno il Regno di Dio. 11 Or tali eravate già alcuni : ma siete stati lavati, ma siete stati santificati, ma siete stati giustificati, nel Nome del bignore Gesù, e per lo Spirito dell’ Iddio nostro. , 12 Ogni cosa m’ è lecita, ma ogni cosa non e utile : ogni cosa m’ è lecita, ma non pero sarò per cosa alcuna renduto suggetto. 13 Le vivande son per lo ventre, e’1 ventre per le vivande : ed Iddio distruggerà e quel-lo, e queste : ma il corpo non e per la fornicazione, anzi per lo bignore, e ’1 Signore per lo corpo. 14 Or Iddio, come egli ha risuscitato il Signore, così ancora risusciterà noi, per la sua potenza. 15 Non sapete voi che i vostri corpi son membra di Cristo ? torrò io adunque le membra di Cristo, e faronne membra d’ una meretrice ? CoìI non sia. 16 Non sapete voi che chi si congiugne con una meretrice è uno stesso corpo a■n essa ? perciochè i due, dice il Signore, diverranno una stessa carne. 17 Ma chi è congiunto col Signore è uno stesso Spirito con lui. 18 Fuggite la fornicazione : ogni altro peccato che 1’ uomo commette è fuor del corpo : ma chi fornica pecca contr’ al suo proprio corpo. 19 Non sapete voi che ’1 vostro corpo è tempio dello Spirito santo eh’ e in voi, il quale avete da Dio : e che non siete a voi stessi ? 20 Conciosiaeosachè siate stati comperati con prezzo: glorificate adunque Iddio col vqstro corpo, e col vostro spirito, i quali son di Dio. ~ CAP. VII. WR.quant’èalIe cose, delle quali m’ avete scritto, egli sarebbe ben per 1’ uomo di non toccar donna. 2 Ma, per le fornicazioni, ogni uomo abbia la sua moglie, ed ogni donna il suo propio marito. 3 11 marito renda alla moglie la dovuta benivoglienza, e parimente^ la moglie al marito. 4 La moglie non ha podestà sopra ’1 suo propio corpo, ma ’1 marito : parimente ancora il marito non ha podestà sopra ’I suo propio corpo, ma la moglie. 5 Non frodate 1’ un l’altro, se pur non è di consentimento, per un tempo, per vacare a digiuno, ed ad orazione : poi dinuovo tor-nate_ a stare insieme, acciochè Satana non vi tenti per la vostra incontinenza. 6 Or io dico questo per concessione, non per comandamento. 7 Perciochè io vorrei che tutti gli uomini fossero come sono io : ma ciascuno ha il suo propio dono da Dio : 1’ uno in una maniera, Litro in una altra. I. A’ CORINTI, V.-VII. son gonfiati, ma la potenza. 20 Perciochè il Regno di Dio non consiste in parlare, ma in potenza. 21 Che volete ? verro io a voi con la verga ? ovvero, con amore, e con ispirito di mansuetudine ? Dcap. V. EL tutto s’ ode che v’ è fra voi fornicazione ; e tal fornicazione, che non pur fra’ Gentili è nominata : cioè, che alcuno si tien la moglie del padre. 2 E pure ancora voi siete gonfi, e più tosto non avete fatto cordoglio, acciochè colui c’ ha commesso questo fatto fosse tolto dei mezzo di voi. 3 Conciosiacosach’ io, come assente del corpo, ma presente dello spirito, abbia già giudicato come presente, che colui c’ ha commesso ciò in questa maniera : 4 (Voi, e lo spirito mio essendo raunati nel Nome del nostro bignorGesù Cristo, con la podestà del Signor nostro Gesù Cristo :) 5 Che ’1 tale, dico, sia dato in man di Satana, alla perdizion della carne, acciochè lo spirito sia salvato nel giorno del Signore Gesù. 6 II vostro vanto non è buono : non sapete voi eh’ un poco di lievito levita tutta la pasta ? 7 Purgate adunque il vecchio lievito, acciochè siate nuova pasta, secondo che siete senza lievito: conciosiaeosachè la nostra Pasqua, cioè, Cristo, sia stata immolata per noi. 8 Perciò facciam la festa, non con vecchio lievito, nè con lievito di malvagità, e di nequizia : ma con azzimi di sincerità, e di verità. 9 lo v’ ho scritto in quell’ epistola che voi non vi mescoliate co’ fornicatori. 10 Non però del tutto co’ fornicatori di puesto secolo, o con gli avari, o co’ rapaci, o con gl׳ idolatri : perciochè altrimenti vi converrebbe uscir del mondo. 11 Ma. ora ecco coloro co' quali v’ ho scritto che non vi mescoliate : cioè, che se alcuno, che si nomina fratello, è o fornicatore, o avaro, o idolatre, o ebbriaco, o maldicente, o rapace, non pur mangiate con un tale. 12 Perciochè c’ ho io da far di giudicar que’di fuori ? non giudicate voi que’di dentro ? 13 Or Iddio giudica que’di fuori: ma togliete il malvagio d’infravoi stessi. a CAP. VI. -¿ARDISCE alcun di voi, avendo qualche aliare con un’ altro, piatire davanti agl’ iniqui, e non davanti a’ santi ? 2 Non sapete voi che i santi giudicheranno il mondq ? e, se ’1 mondo è giudicato per voi, siete voi indegni de’ minimi giudicii ! 3 Non sapete voi che nói giudicheremo gli Angeli ? quanto più possiamo giudicar delle cose di questa vita ? 4 Dunque, se avete de’ piati per cose di questa vita, tate seder per giudici quelli che nella Chiesa sono i più dispregevoli. 5 Io lo dico per Jarxi vergogna. Così non v’ è egli pur un savio fra voi, il qual possa dar giudiciofral’ uno de’ suoi fratelli, e l’altro? 6 Ala, fratello con fratello piatisce, e ciò, davanti agl’ infedeli. 7 Certo adunque già v’ è del tutto del difetto in voi, in ciò che voi avete delle liti gli uni con gli altri : perchè non sofferite voi j se ne stieno come me ne sto io ancora” ? uSSAVi n f1 813 ^0^rahènonl 9 Ma, se non si contendono, marttinsf: \! lasciate piutoato rar qualche danno i |~---u3----% ^ 119 8 Or io dico a quelli che non son maritati ed alle vedove, eh’ egli è bene per loro chi I perciochè meglio è maritarsi, che ardere- S