BIBLIA POLIGLOTTA, Epistola I. AD CORINTHIOS, III. IY. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. I CORINTHIENS, III. IV. folie devant Dieu; aussi est-il écrit: C’est lui qui surprend les sages dans leurs finesses. 20 Et ailleurs : Le Seigneur connoît que les pensées des sages ne sont que vanité. 21 Que personne donc ne mette sa gloire dans les hommes, car toutes choses sent à vous ; 22 Soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses avenir: toutes choses sont à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu. n CHAP. IV. Vc^UE chacun donc nous regarde seulement comme des serviteurs de Jésus-Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. 2 ]Mais au reste, ce qu’on demande dans les dispensateurs, c’est que chacun d’eux soit trouvé fidèle. 3 Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par aucun jugement d’homme; et je ne me juge point aussi moi-même. 4 Car je ne me sens coupable de rien ; mais pour cela, je ne suis pas justifié; mais celui qui me juge, c’est le Seigneur. 5 C’est pourquoi, ne jugez point avant le tems, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, qui mettra, en évidence les choses cachées dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs ; et alors Dieu donnera à chacun sa louange. 6 ür, mes frères, j’ai tourné ce que je viens de vous dire, sur moi et sur Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser autrement que,ce que je viens de vous écrire; de peur que vous ne vous enfliez l’un contre l’autre. 7 Car, de qui vient la différence entre toi et un autre? Et qu’as-tu, que tu n’aies reçu ! Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avois point reçu ? 8 Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà enrichis,vous êtes devenus lois sans nous; et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! 9 Car je pense que Dieu nous a exposés, nous qui sommes les derniers des apôtres, comme des gens dévoués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, aux anges, et aux hommes. 10 Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous êtes sages en Christ ; nous sommes foibles, et vous êtes forts : vous êtes dans l’honneur, et nous romma dans le mépris. 11 Jusqu’à présent nous soutirons la faim et la soif, et nous sommes nuds ; on nous frappe au visage, et nous sommes errans de tous côtés. 12 Nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; on dit du mal de nous, et nous bénissons ; nous sommes persécutes, et nous le souffrons. 13 On nous dit des injures, et nous prions; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, et comme le rebut de toute la terre. 14 Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfans. 15 Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Jésus-Christ, néanmoins, vousn'a-vez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui vous ai engendrés en J ésus-Christ, par l’évangile. 16 Je vous prie donc d’être mes imitateurs. 17 C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothee, qui est mon fils bien-aime et fidèle en notre Seigneur; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle F 13 Lesquelles aussi nous annonçons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, accommodant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14 ür, l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu ; car elles lui paroissent une folie, et il ne les peut entendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. 15 Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et personne ne peut juger de lui. LO Car, qui a connu la pensée du Sei gneur, pour le pouvoir instruire ? ' Mais nous avons connu la pensée de Christ. •n . ClIAP. III. Jr OUR moi, mes frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels, mais je vous ai parlé comme à des hommes charnels, comme à des enfans en Christ. 2 Je vous ai donné du lait à boire, et je ne vous ai point donné de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; et, même, présentement vous ne le pouvez pas encore, parce que vous êtes encore charnels. 3 Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas à la manière des hommes? 4 Car quand l’un dit: Pour moi, je suis disciple de Paul; et l’autre : Pour moi, je le suis d’A polios : n’êtes-vous pas charnels ? 5 Qu’est donc Paul, et qu’est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun d'eux? 6 J’ai planté; Apollos a arrosé; mais Dieu a donné l’accroissement. 7 C’est pourquoi, celui qui plante n’est rien, ni celui qui arrose ; Dieu seul est tout, lui qui donne !’accroissement. 8 Mais celui qui plante et celui qui arrose, sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. 9 Car nous sommes ouvriers avec Dieu , vous êtes le champ que Dieu cultive, l’édifice de Dieu. 10 J’ai posé le fondement, comme fait un sage architecte, selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, qui est Jésus-Christ. 12 Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume ; 13 L’ouvrage de chacun sera manifesté, car le jour le fera connoître, parce qu’il sera découvert par le feu, et le feu éprouvera l’ouvrage de chacun. Il Si l’ouvrage de quelqu’un qui aura bâti sur le fondement, subsiste, il en recevra la récompense. 15 Si l’ouvrage de quelqu’un brûle, il perdra le fruit de son travail ; mais pour lui, il échappera, toutefois comme au travers du feu. 16 Ne savez-vous pas que Vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17 Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple. 18 Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage. J9 Car la sagesse de ce monde est une 118 ЯШЬег Me ©ectirer. 1 (corinti). 3—4. Æfjatacler wahrer Qijjojîel. 23 ober feobS^rißi, £f)rißud ober ijlQctteg. §5ad 4 £opttel. .^Söfiir (jalte und jebermonn/ nemlicp für Wiener; unb #audi)alUr über ©otted ©e> betmnijfe. 2 3iun fuc&t monjudbl mehr on t!e»£aud|)altern; benn baß fe treu erfunben werben. 3 £0?tr ober ißd ein ©eringce, baß ti; »on eu$ ge* richtet werbe/ ober »on einem menfdjltc^en Soge; auc& richte id) nutf; felbß nicht. 4 34> bin mir weiß mdßd bewußt/ ober borinnen bin ich nicht gerechtfertigt; ber £err ißd ober/ ber miß) rietet. 5 ;Darum richtet nicht »or ber J^it/ btd ber £err fomme/ welcher auch noirb ans¡ Sicht bringen/ was im gtnßern »erborgen iß/ unb ben {Rath berigjerjen offenbaren ; olsbonn wirb einem jeglichen »on ©ott Üob mteberfabren. 6 ©olc&ed ober; lieben iörüber, habe ich auf mich unb 6-Hpollod gebeutet/ um euert willen/ baß iljr an und lernet/ baß niemanb höher »on ftch halte/ benn jeüst gefchrieben iß, auf baß fich nicht einer reibet ben.anbern um jemanbed willen oufblafe. 7 *Denn wer hat tüh »orgejogen ? ®ad haß bu aber/ bad bu nicht empfangen haff/ ©o bu ed aber empfangen haß, wad rühme(! bu bich benn/ ald ber ed nicht empfangen hätte? 8 Shr fepb fihon fatt geworben/ U)r fepb f$on reich gereetben, ihr berrßhet ohne und/ unb wollte ©ott, ihr hertfehetet/ auf baß auch reir mit euch hetrfchen möchten. 9 Sch halte aber, ©ott habe und 5(pcßel für bie Sillergeringßen bargeßellet, old bem £obe übergeben. £)enn wir ffnb ein ©chaufpiel geworben ber ®eit, unb ben ©ngeln, unb ben SRenfchen. 10 ®er finb Starren um £brißi willen/ ihr aber feob flug in £&rißö; wir fcßwach/ ihr aber flarf; ihr herrlich/ wir aber »erachtet. 11 S3id auf biefe ©tunbe leiben reir feunger unb £>utß/ unb finb nadenb/ unb werben gefcijlagen/ unb haben feine .gewiffe.©tätle, 12 Unb arbeiten/ unb wirten mit unfern eigenen jpänben. £S?an fchiltund/ fofegnenreir; man »erfolgt und/ fo bulben wird; man läfert und/fo flehen wir. 13 ®ir ßnb fietd ali ein gluch ber®elt/ unb ein gegopfer aller Seute. 14 €Ncht fhreibe ich folche*/ baß ich euch befchäme/ fonbern ich ermahne euch, ald meine lieben Ktnbcr. 15 iDenn ob ihr gleich ¿eßn taufenb gu^tmeaßer hättet in £hr;|lo/ fo habt ihr hoch nicht »iele ter. *Denn ich habe euch ßejeuget in £&r;ßo 3efu, bureßd ©»angelium. 16 £)arum ermahne ich euch׳ fecb meineütcchfolger. 17 3tud berfelben Urfache habe ich Simotheum ¿u euch gefanbt/ welcher iß mein lieber unb getreuer ©ohn in ben £errn, baß er eu׳h erinnere meiner ®ege/ bieba in£§t:ißo finb/ gleichwie ich an allen ©nben in allen ©emeinen lehre. 18 ©d bläh?« ßch etliche auf/ old würbe ich nicht ju euch fommen. 19 Sch will aber gar fürjlich jtt euch fommen/ fc' ber £>err will/ unb erlernen; nicht bie ®orte bet 4ttufgeblafenen, fonbern bie Straft. 20 g)enn badlReith ©otted ßeht nicht in ®orten* fonbern in Kraft. 21 ®ad wollt ihr? ©oll ich mit ber fffuthe jü euch fommen/ ober mit hiebe unb fanftmülhigrm ©eiß ? 118 14 £>er natürliche fWenfch aber »ernimmt nichtd »om ©eiß ©otted ; ed iß ihm eine £h-־rheil/ unb fann ed nicht erfennen/ benn ed muß geißlich gerichtet fepn. 15 £>er ©eißliche aber richtet alled/ unb wirb »on ntemanb gerichtet. 16 ^ennwer hat bed £)errn ©tnn erfannt ? Ober/ wer will ihn unterwetfen? ®tr aber haben £l;rißt ©inn. 2)od 3 Kapitel. *jlnb гф/ lieben ШгиЬег/ tonnte nicht mit euch re־ Li ben ald mit ©eißlicben, fonbern ald mit gleifh-Ифеп/ wie mit jungen Kinbern in fityrißo. 2 !Шф habe 1ф еиф ¿и trinfen gegeben, unb ״ic^t ©peife; benn ihr fonntet поф п{ф1/ аиф fön* net ihr поф jeljt nicht; 3 Sfieweil ihr поф ре!Гфиф fepb. 2>enn flntemal ©ifer, unb ^anf/ unb gwietraht unter еиф ßnb; feob ihr benn пгф1 (^фИф/ unb reanbelt паф тепГфИфег ®eife? 4 g)enn fo einer fagt: ЗФ bin фаиШГф; ber anbere aber: ЗФ bin?tpollifch; feob фг Ьепптф1ре;ГфИф? 5 ®er iß nun sj3aulud ? ®er iß 4}tpollod ? Wiener (Inbße/Ьигф те1фе ihr fepb gläubig geworben, unb baffelbige, wie ber £err einem !саИфеп gegeben hat. 6 ЗФ habe gepßanjet, ^tpollod hat begoffen, aber ©ott hat bad ©ebeihen gegeben. 7 ©o iß nun webet ber ba pßanjet/ поф ber ba begießet, etwad, fonbern ©olt/ber bad ©ebeihen gtebt. S £>er aber pßanjet/ unb ber ba begießet/ iß einer wie ber anbere. ©in ¡едПфег aber wirb feinen 2ol)n empfangen паф feiner Arbeit. 9 £)enn wir ßnb ©otted SRitarbeiter; ihr fepb ©otted 4!Iderwerf/ unb ©otted ©ebäube. 10 Зф »on©otted©nabe/ bie mir gegeben iß/habe ten©runb gelegt ald ein weifer S3aumeißer; ein ?Inberer bauet barauf. ©in ]едИфег aber felje ¿u, wie er baraufbaue. 11 ©inen anbern©runb fann jwar niemanb legen außer bem, ber gelegt iß, те[фег iß 3efud Shriß. 12 ©o aber jemanb auf biefen ©runb bauet@olö/ ©Uber, ©betjteine, ^olj/ u, ©toppein: 13 ©o wirb eined jeglichen ®erf offenbar werben; ter Sag wirbo flar тафеп; benn ed wirb bu^d ^euer offenbar werben, unb we^erlep eined jegli-феи ®erf fep, wirb bad geuer bewahren. 14 ®irb jemanbed ®erf bleiben/ bad er barauf gebauet hat, fo wirb er Sohn empfangen. 15 ®ürb aber jemanbed ®erf »erbrennen/ fo wirb er beß ©фаЬеп leiben; er felbß aber wirb felig werben. Го Ьоф, ald Ьигфй ßjeuer. 16 ®iflet ihr тф1, baß ihr ©otted Sempel fepb, unb ber ©eiß ©otted in еиф wohnet? 17 ©o jemanb ben Sempel ©otted »erberbet, ben wirb ©ott »erberben ; benn ber Sempel ©otted iß heilig, ber fepb ihr. 18 SNemanb betrüge ßф felbß. ®е!фег ßф unter еиф bünft weife ju fepn, ber werbe ein Cftarr in biefer ®eit, baß et möge weife fepn. 19 §!enn biefer ®eit ®eioljeit iß Shorheit bep ©ott. 2>enn ed ßeht деГфпеЬеп : g)ie ®eifen er-ЬаГфеР er in ihrer Klugheit. 20 Unb abermal: £>er фегг weiß ber ®eifen©e-banfen, baß ße eitel ßnb. 21 2>arum rühme ßф niemanb eined ЙЭТепГфеп. ©d iß alle¿ euer : 22 ©d fep Paulus ober ?Ipollod, ed fep Kephad ober bie®elt, ed fep badieben ober ber £ob/ ed fep bad ©egenwärtige ober bad gufünftige; alled iß euer. VERSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA. SAN PABLO, I. A LOS COR. III. IV. 20 Y otra vez: El Señor conoce los pensamientos de los sabios, que son vanos. 21 Por lo qual ninguno se gloríe entre los hombres : 22 Porque todas las cosas son vuestras ; sea Pablo, sea Apolo, sea Cephas, sea mundo, sea vida, sea muerte, sean presentes, sean por venir: todo es vuestro; 23 Y vosotros de Christo: y Chiisto de Dios. CAP. IV. xxSI nos tenga el hombre, como Ministros de Christo, y dispensadores de los misterios de Dios. 2 Ahora lo que se requiere en los dispensadores es, que cada qual sea hallado fiel. 3 En quanto á mí poco me importa ser juzgado de vosotros, ó de humano dia; pues ni aun yo me juzgo á mi mismo. 4 Porque de nada me arguye la conciencia: mas no por eso soy justificado; pues el que me juzga, es el Señor. 5 Por lo qual no juzguéis ántes de tiempo, hasta que venga el Señor; el qual aclarará aun las cosas escondidas de las tinieblas, y manifestará los designios de los corazones : y entonces cada uno tendrá de Dios la alabanza. 6 Mas yo, hermanos,he representado estas cosas en mí, y en Apolo, por amor de vosotros: para que en nosotros aprendáis, que el uno por causa del otro no se ensoberbezca contra el otro, fuera de lo que está escrito. 7 Porque ¿quien te distingue׳ ¿y que tienes tú, que no hayas recibido ? Y si lo has recibido, ¿ por qué te glorías, como si no lo hubieras recibido? 8 Ya estáis hartos, ya estáis ricos: sin nosotros reynais : y plegue á Dios que reyneis, para que nosotros reynemos también con vosotros. 9 Porque entiendo que Dios nos ha puesto por los últimos de los Apóstoles, como sentenciados á muerte: porque somos hechos espectáculo ai mundo, y á los Angeles, y á los hombres. 10 Nosotros necios por Christo, y vosotros sabios en Christo : nosotros flácos, y vosotros fuertes: vosotros nobles, y nosotros viles. 11 Hasta esta hora padecemos hambre, y sed, y andamos desnudos, y somos abofeteados, y no tenemos morada segura, 12 Y trabajamos obrando por nuestras propias manos: nías nos maldicen, y bendecimos : nos persiguen, y lo sufrimos : 13 Somos blasfemados, y rogamos : hemos llegado á ser como las basuras de este mundo, como la escoria de todos hasta ahora. 14 No os escribo esto por avergonzaros, mas os amonesto como a hijos mios muy amados. 15 Porque aunque tengáis diez mil ayos en Christo : mas no muchos padres. Porque yo soy, el que os lie engendrado en Jesu-Christo por el Evangelio. 15 Por tanto os ruego, que seáis imitadores, como también yo lo soy de Christo. 17 Por esta causa os envié á Timothéo, que es mi hijo muy amado, y fiel en el Señor: que os hará saber, mis caminos, que son en Jesu-Christo, como yo enseño por todas partes en cada Iglesia. 18 A lgunos andan hinchados, como si yo no hubiera de ir á vosotros. l9־Mas presto iré á vosotros, si el Señor quisiere: y examinaré, no las palabras de los que así andan hinchados, sino la virtud. S bre, que está en él? así tampoco nadie conoció las cosas de Dios, sino el Espíritu de Dios. 12 Y nosotros no hemos recibido el espíritu de este mundo, sino el Espíritu que es de Dios, para que conozcamos las cosas, que Dios nos ha dado : 13 Lo qual también anunciamos, no con doctas palabras de humana sabiduría, sino con doctrina de espíritu, acomodando lo espiritual á lo espiritual. 14 Mas el hombre animal no percibe aquellas cosas, que son del Espíritu de Dios: porque le son una locura, y no las puede entender: por quanto se juzgan espiritualmente. 15 Mas el espiritual juzga todas las cosas: y él no es juzgado de nadie. 16 Porque ¿ quién conoció el consejo del Señor, para que le pueda instruir? Mas nosotros sabemos la mente de Christo. CAP. III. Y YO, hermanos, no os pude hablar como á espirituales, sino como á carnales. Como a párvulos en Christo. 2 Leche os di á beber, no vianda; porque entonces no podíais: y ni aun ahora podéis ; porque todavía sois carnales.' 3 Pues habiendo entre vosotros envidia y contienda; ¿ no es así que sois carnales, y andais según el hombre ? 4 Porque diciendo el uno: Yo ciertamente soy de Pablo, y el otro, yo de Apolo; ¿ 119 es claro, que sois aun hombres? ¿Pues qué es Apolo? ¿ó qué es Pablo? 5 Ministros de aquel, en quien creisteis, y según que el Señor dió á cada uno. 6 Yo planté, Apolo regó; mas Dios es el que ha dado el crecimiento. 7 Y así ni el que planta es algo, ni el que riega : sino Dios que dá el crecimiento. 8 Y el que planta, y el que riega son una misma cosa. Nías cada uno recibirá su propio galardón según su trabajo. 9 Porque somos coadjutores de Dios: labranza de Dios sois, edificio de Dios sois. 10 Según la gracia de Dios, que se me ha dado, eché el cimiento, como sabio arquitecto; mas otro edifica sobre él. Pero mire cada uno, cómo edifica sobre él. 11 Porque nadie puede poner otro cimiento, que el que ha sido puesto, que es Jesu-Christo. 12 Y si alguno sobre este fundamento pone oro. plata, piedras preciosas, madera, lieno, paja, 13 Manifiesta será la obra de cada uno; porque el dia del Señor la demostrará, por quanto en fuego será descubierta: y qual sea la obra de cada uno, el fuego lo probará. 14 Si permaneciere la obra, del que labró encima, recibirá galardón. 15 Si la obra de alguno se quemare, será perdida : y él será salvo; mas así como por luego. 16 ; No sabéis, que sois templo de Dios, y que el Espíritu de Dios mora en vosotros! 17 Si alguno violáre el templo de Dios, Dios le destruirá. Porque el templo de Dios, que sois vosotros, santo t־s. 18 N inguno se engañe á si mismo: Si "alguno entre vosotros se tiene por sabio en este mundo, hágase necio, para que sea sabio. 19 Porque la sabiduría de este mundo es locura delante de Dios. Por quanto escrito está: Yo prenderé á los sabios en la astucia de ellos. 118 I. A’ CORINTI, III. IV. è pazzia appo Iddio: conciosiacosaché sia scritto, Egli è quel che prende i savi nella loro astuzia. £0 Ed altrove, 11 Signore conosce i pensieri de’ savi, e sa che son vani. 21 Perciò, niuno si glorii negli uomini: percioché ogni cosa è vostra. 22 E Paolo, ed Apollo, e Cefa, e ’1 mondo, e la vita, e la morte, e le cose presenti, e le cose future ; ogni cosa è vostra. 23 E voi siete di Cristo, e Cristo é di Dio. CA1*. IV. L׳OSI faccia 1’ uomo stima di noi, comedi ministri di Cristo, e di dispensatol i de’ misteri di Dio. 2 Ma nel resto e’ si richiede ne’ dispensatori, che ciascuno sia trovato fedele. 3 Or, quant’ è a me, io tengo per cosa minima d’esser giudicato da voi, o da alcuna giornata umana : anzi, non pur mi giudico me stesso. 4 Percioché non mi sento nella coscienza colpevole di cosa alcuna: tuttavolta, non per questo son giustificato : ma il Signore è quei che mi giudica. 5 Perciò non giudicate di nulla innanzi al tempo, fin che sia venuto il Signore, il quale metterà in luce le cose occulte delle tenebre, e manifesterà i consigli de’ cuori : ed allora ciascuno avrà la sua laude da Dio. 6 Or, fratelli, io ho rivolte queste cose, per una cotal maniera di pai lare, in me, ed in Apollo, per amor vostro: acciocnè impariate in noi di non esser savi sopra ciò eh’ è scritto: athn di non gonfiarvi l’un per 1’ altro contr’ ad altrui. 7 Percioché, chi ti discerne? e c’ bai tu, che tu non l’abbi ricevuto? e, se pur tu /’hai ricevuto, perchè ti glorii, come non avendo/# ricevuto? 8 Già siete saziati, già siete arricchiti, già siete divenuti re senza noi: e fosse pur così, che voi foste divenuti re.acciochè noi ancora regnassimo con voi. 9 Percioché io stimo che Iddio ci ha menati in mostra, noi gli ultimi Apostoli, come uomini dannati a morte : conciosiacosachè noi siamo stati fatti un publico spettacolo al mondo, agli Angeli, ed agli uomini. 10 Noi siam pazzi per Cristo, e voi siete savi in Cristo: non siam deboli, e voi forti; voi siete gloriosi, e noi disonorati. 11 lnfino ad ora sofferiamo fame, e sete, e nudità : e siam battuti di guanciate, e uou abbiamo alcuna stanza ferma : 12 E ci aff atichiamo, lavorando con le proprie mani : ingiuriati benediciamo, perseguitati comportiamo : 13 Biasimati supplichiamo : noi siamo divenuti come le spazzature del mondo, e come la lordura di tutti intino ad ora. 14 lo non scrivo queste cose per farvi vergogna, ma v’ ammonisco come miei cari figli. 15 Percioché, avvegnaché voi aveste diecimila pedagoghi in Cristo, non però avreste molti palri: conciosiacosach’io v’ abbia generati in Cristo Gesù, per 1’ Evangelo. 16 lo v’ esorto adunque che siete miei imitatori. 17 Per questo v* ho mandato Timoteo, eh’ è mio figlio diletto, e fedele nel Signore, il qual vi rammemorerà quai son le mie vie in Cristo, com’ io insegno per tutto iu ogni Chiesa. 18 Or alcuni si son gonfiati, come se io non dovessi venire a voi. 19 Ma tosto verrò a voi, se piace al Signore : e conoscerò, non il parlar di coloro che si 1 igni cosa, eh’ é in lui ? cosi ancora, niuno conosce le cose di Dio, senon lo spirito di Dio. 12 Or noi abbiamo ricevuto, non lo spirito del mondo, ma lo Spirito il quale è da Dio: accioehè conosciamo le cose che ci sono state donate da Dio : 13 Le quali ancora ragioniamo, non con parole insegnate dalla sapienza umana, ma insegnate dallo Spirito santo : adattando cose spirituali a cose spirituali. 14 Or l’ uomo animale non comprende le cose dello Spirito di Dio: percioché glisoa pazzia, e non te può conoscere : conciosiaco■ saché si giudichino spiritualmente. 15 Ma lo spirituale giudica d’ o; ed egli non è giudicato da alcuno. 16 percioché, chi ba conosciuta la mente del Signore, per poterlo ammaestrare ? or noi abbiadi lamente di Cristo. CAP. HI. V_/R io, fratelli, non fio potuto parlare a voi,come aspirituali: anzi v' ho parlato come a carnali, come a fanciulli in Cristo. 2 lo v’ ho dato ber del latte, e non v’ ho dato del cibo : percioché voi non potevate ancora portarlo : anzi non pure ora potete : percioché siete carnali. 3 lmperochè, poiché fra voi v’ è invidia, contenzione, e divisioni, non siete voi carnali, e non camínate voi secondo P uomo ? 4 Percioché, quando 1’ uno dice, Quant’ è a me, io son di Paolo: e 1’ altro, Ed io d’A-pollo : non siete voi carnali ? 5 Chi è adunque Paolo? e chi è Apollo? senon ministri, per li quali voi avete creduto ; e ciò secondo che ’1 Signore ha dato a ciascuno ? 6 lo ho piantato, Apollo ha adacquato, ma Iddio ha fatto crescere. 7 Talché, nè colui che pianta, nè colui eh’ adacqua, non è nulla: ma iloti v' è altri eh' Iddio, il quale fa crescere. 8 Or, e colui che pianta, e colui eh’ adacqua, sono una medesima cosa: e ciascuno riceverà il suo propio premio, secondo la sua fatica. 9 Conciosiacosachè noi siamo operai nel-1’ opera di Dio: voi siete il campo di Dio, P edificio di Dio. 10 lo, secondo la grazia di Dio che m’ è stata data, come savio architetto, ho posto il fondamento, ed altri edifica sopra: or ciascun riguardi come egli edifica sopra. 11 Percioché niuno può porre altro fondamento che quello eh’ è stato posto, il quale è Gesù Cristo. 12 Or, se alcuno edifica sopra questo fondamento oro, argento, pietre preziose : ovvero, legne, fieno, stoppia : 13 L’ opera di ciascuno sarà manifestata : percioché il giorno la paleserà: conciosiacosachè abbia ad esser manifestata per fuoco: e T luoco tarà lo prova qual sia i’ opera di ciascuno. 14 Se 1’ operad’ alcuno, la quale egli abbia edificata sopra '1 fondamento, dimora, egli ne riceverà premio. 15 Se 1’ opera d' alcuno e arsa, egli farà perdita : ma egli sarà sa Ivate, per modo però, che farà come per lo fuoco. 16 Non sapete voi che siete il Tempio di Dio, e che lo Spirito di Dio abita in voi ? 17 Se alcuno guasta il Tempio di Dio, Iddio guasterà lui : percioché il Tempio del Signore è santo, il quale siete voi. 18 Niuno inganni sé stesso: se alcuno fra voi si pensa esser savio in questo secolo, divenga pazzo, acciochè diventi savio. ]9 J’erciochè la sapienza di questo mondo 118 178