BIBLIA POLTGLOTTA, Epistola ad Bomanos, XIII. XIV. VERSIO GALLICA. EP1TRE DE S. PAUL AUX ROMAINS, XII. ХШ. 11 Ne soyez point paresseux à vous employer pour autrui. Soyez fervens d’esprit : servez le Seigneur. 12 Soyez joyeux dans l’espérance ; patiens dans l’affliction; persévérans dans la prière. 13 Prenez part aux nécessités des Saints. Empressez-vous à exercer l’hospitalité. 14 Bénissez ceux qui vous persécutent; benissez-les, et ne les maudissez point. 15 Soyez dans la joie avec ceux qui sont dans la joie, et . pleurez avec ceux qui pleurent. 16 Ayez les mêmes sentimens entre vous. N’aspirez point aux choses relevées ; mais marchez avec les humbles. Ne présumez pas de vous-mêmes. 17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Attachez-vous aux choses honnêtes devant tous les hommes. 18 S’il se peut faire, et autant qu’il dépend• de vous, ayez la paix avec tous les hommes. 19 Ne vous vengez point vous-mêmes, mes bien-aimés, mais donnez lieu à la colère; car il est écrit : C’est à moi que la vengeance appartient ; je le rendrai, dit le Seigneur. 20 Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s’il a soif, donne-lui à boire; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. 2L Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. n CHA P. XIII. W!UE toute personne soit soumise aux puissances supérieures; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. 2 C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi; et ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes. 3 Car les princes ne sont pas à craindre lors qu’on ne fait que de bonnes actions; ils le sont seulement lors qu’on en fait de mauvaises. Veux-tu donc ne point craindre les puissances : fais bien, et tu en seras loué. 4 Car le prince est le ministre de Dieu, pour ton bien; mais si tu fais mal, crains, parce qu’il ne porte point l’épée en vain ; car il est ministre de Dieu, et vengeur pour punir celui qui fait mal. 5 C’est pourquoi, il est nécessaire d’être soumis, non seulement par la crainte de la punition, mais aussi à cause de la conscience. O C’est aussi pour cela que vous payez les tributs, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, qui s’appliquent sans cesse à leur emploi, 7 Rendez donc à chacun ce qui lui est dû; Ie״tribut, à qui vous devez le tribut; les impôts, à qui vous devez les impôts ; la crainte, à qui vous devez la crainte; l’honneur, à qui vous devez l’honneur. 8 Ne soyez redevables à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. 9 Car ce qui est dit: Tu ne commettras point adultère. Tu ne tueras point. Tune déroberas point. Tu ne diras point de faux témoignage. Tu ne convoiteras point; et s’il y a quelqu’autre commandement, tout est compris sommairement dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10 La charité ne fait point de mal au prochain. La charité est donc l’accomplissement de la loi. 11 Et vous devez faire cela, vu le iems où nous sommesj car c’est ici l’heure de nous réveiller du sommeil, puisque le salut est F ne présumiez de vous-mêmes ; cVrf que, si une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, ce n’est que jusqu’à ce que toute la multitude des gentils soit entrée dans VEglise. 26 Et ainsi tout Israël sera sauvé; comme il est écrit : Le Libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété. 27 Et c’est là l’alliance que je ferai avec eux, lors que j’effacerai leurs pèches. 28 11 est vrai qu’ils sont encore ennemis par rapport à l’évangile, à cause de vous ; mais à l'égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères : 29 Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. 30 Et comme vous avez été autrefois rebel■ les à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par la rébellion de ceux-ci ,־ 31 De même, ils ont été maintenant rebelles, afin qu’à !,occasion de la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. 32 Car Dieu les a tous renfermés dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. 33 O profondeur des richesses, et de la sagesse, et de la connoissance de Dieu! Que ses jugemens sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles! 34 Car qui est-ce qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? 35 Ou, qui lui a donné quelque chose le premier, et il lui sera rendu? 36 Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui: A lui¿•«!¿¿ la gloire dans tous les siècles, AMEN. t CIIAP. XII. J E vous exhorte donc, mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable. 2 Et ne vous conformez point au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit,afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable, et parfaite. 3 Or; j’avertis chacun de vous, par la grâce qui m’a été donnée, de n’avoir pas d’eux-mêmes une plus •haute opinion qu’ils ne doivent; mais d’avoir des sentimens modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. 4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; 5 Ainsi nous, quoi que nous soyons plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres. 6 C’est pourquoi, puisque nous avons des dons différens, selon la grâce qui nous a été donnée : que celui qui a le don de prophétie, l'exerce selon la mesure de la foi qu il a reçue. 7 Que celui qui est ■appelé au ministère, s attache à son ministère. Que celui qui a le don d’enseigner, s'applique à l’instruction. 8 Que celui qui est chargé d’exhorter, exhorte. Que celui qui distribue les au-mbnes, le fasse avec simplicité. Que celui qui préside, le fasse avec soin. Que celui qui exerce les œuvres de miséricorde, s'en acquitte avec joie. 9 Que la charité soit sincère. Ayez le mal en horreur, et attachez-vous fortement au bien. 10 Aimez-vous réciproquement d’une affection tendre et fraternelle. Prévenez-vous les uns les autres par honneur. 114 VERSIO HISPANICA. VERSIO GERMANICA. £К0ШСГ 12—14. ©el;orfam gegen Pbtigfeit. bütjlet фп, fotränfe if?n. Жепп bu ba$! tjmf!, fs rcir(l bu feurigeJMffen auf fein £nupt fammeln. 21 Daß bi# ntdjt bas Söcfe überreinben, fonbern überrainb* ba3 83öfe mit 0utem. S>ai 13£apitel. Ci^bemcnn fei? untert&an her Dörigfeit, bie ©erealt О über фп И. 2>enn e$ i)l feine Dbrigfeit, ofme oon ©ott; m cber Dbrigfeit ijt, bie ift oon ©oW oerorbnet. 2 Жег !Тф nun reiber bie Dbrigieit fe^et, ber reiber* flrcbet ©otteö Öffnung; bte aber reiberflreben, reer* ben über рф ein Urteil empfangen. 3 iScnn bie ©eroaltigen jlnb n¿фt ben guten SBetfen, • fonbern ben böfen ¿u fügten. «Billfi bu Ыф aber niflu fügten cor ber Dbrigfeit, fo t&ue ©uteö ; fo wirft bu Dob oon berfelbigen fjaben. 4 £>enn jte ift ©otteö Wienerin/ bir ju gute. £(!uft bu aber S3öfes, fo für#le Ыф; benn |Te trägt baö •@Ф״егЫ ni#t urnfonji, fe ift ©otteö Wienerin, eine Шфегт ¿ur (Strafe; über ben/ ber 83öfe0 ffjut- 5 So fepb nun ausfftotf) unterbau; ni#t allein um ber Strafe rcillen, fonbern аиф um Ьей ©erctffenö reülen. 6 2>еф1Ьеп müffet ifcr аиф S#oß geben, benn fie finb®otteeS)iener,bie рДфеп S#u§ foüen banb&aben. 7 So gebet nun jebermann, гсаз ifjr fd)ulbi3 fepb; ©фор/ bem ber S#oß gebühret; Soll/ bem ber gell gebühret; $ur#t, bem bie gur#t gebühret; ©bte/ bem bie G&re gebühret. ׳ ' ' 8 Sepb ntemanb ni#ts fi#ulbig, benn baß ifcr еиф unter etnanber liebet; benn rcer ben anbern liebet, ber Ы Ьаз @efe£ erfüllet. 9 £enn bass ba gefagt ift : £u folljl nicht е^еЬгефеп; bu follfl ni#t tobten ; bu follfl nicht fleblen ; bu follff тф1 falbesgeugntj} geben ; Ыф feil nidhtd gelüflen; unb fo ein anber ©ebot me&r ifl, bad roiff in biefem Söort oerfafTet: 25u follfl bemen ШфАеп lieben al< Ыф felbti. 10 ■Die Diebe ffmt bem 3Ra#jIen ni#td 33cfed. So ifl nun bie Diebe Ьез ©efe^ed Grfüllung. 11 Unb weil mir foldhes reiffen, nemlidh hie Seit/ baf bie Stunbe ba ifl, aufjuffehen oom S#laf; f,n, temal unfer£eil jeßt näßer ifl, benn ba wird glaubten; 12 2>ie 3Ra#t ifl »ergangen, ber Sag aber herber? ge’־ femmen: So laßt und oblegen bie Жег!е herein־ flernip, unb anlegcn bie «Baffen bed Df#ta. 13 Dopt und efirbarli# reanbcln, old am Sage • ״¡^t in ftreffen unb Saufen, nicht in Kammern unb Un_judht, n¡ф1 in £>aber unb Oieib ; 14 Sonbern fielet an ben £errn Sefum £&riß, ־ unb rcartet bed Deibed, Ьоф alfo, baß er ni#t geil reeffe. S>od 14 fiTapitel. XVn S#rea#en im ©lauben nehmet auf, unb »er! mirret Ые ©ereiffen nidht. 2 ©тег glaubt, er möge allerleb effen; reel#er aber f#rca# ifl, ber iffet Sfraut. 3 Же1фег iffet, ber oerodhte ben ni#t, ber ba nfdht iffet; unb reel#er п{ф1 iffet, ber rid?te ben nicht, ber ba iffet: benn ©ott И iljn aufgenommen. 4 Жег bift bu, bap bu einen frember, Sfned[)t rid&tefl? (Sr fleht ober fällt feinem$errn.©r mag aber me&lauff gerichtet »erben, benn ©ott fann ihn noohl aufrichten. 5 einer hält einen Sag uor bem anbern; herein« bere aber hält alle Sage д1е1ф. ©in fegliier feb in feiner ЯЛеьпипд gercip. 6 Же1фег auf bie Sage hält, ber t&utt bem 5)errn; unb гее1фег nichts barauf hält, ber tfcutd аиф bem £brifUi$e 53erf)altungdregeln- an bie23arm5erjigteit, bieeuih miebetfaf!ren ifl, auf bap fe au$ iöarmberffgfeit überfommen. 32 Senn ©ott bot alled befcbloffen unter ben Dm glauben, auf bap er fiel) aller erbarme. 33 £> weit() eine Siefe bed ffieicbt&umd, bcobed ber «Xöcidfjeit unb Grfenntnip ©otted! Sßie gar unbei greift¡# jTnb feine @eri#te, unb unerfcrfc&li# feine Ußege ! 34 Senn reer bot bed h^rrn Sinn erFannt ? Dber, mer iß fein 9talbgeber geroefen? 35 £>ber, wer bot ibm etmad ¿uoor gegeben, bod ibm reerbe reicher oergolten ? 36 Senn oon ibm, unb bur# tbn, unb in (¿u) ibm flnb alle Singe. Sbm fep Gbre in (Sreigteit. 0-llmen. Sod 12 Kapitel. ermähne eu#, lieben trüber, bur# bie löarmi O b^rjigfeit ©otted, bap #r eure Detber begebet ^um Dpfer, bad ba lebenbig, heilig unb ©ott reoblgefällig fep, reelched fep euer oernünfttger ©ottedbienjl. 2 Unbflellet eu# niöbt biefer SBelt gletdb, fonbern oeränbert eu# bur# 93erneuerung eured Stnned, auf bap ihr prüfen möget, reel#ed ba fep ber gute, ber rccblgefällige, unb beroolltommene ©ottedreille. 3 Senn i# fage burd? bie ©nabe, bie mir gegeben ip, jebermann unter eu#, bap niemanb metter oon ibm balte, benn flAjd gebühret ju holten ; fonbern bap er oon ihm mäpiglidb holte, ein jeglicher nach bem ©ott audgetbeilet bot bad tütap bed ©laubend. 4 Senn gleicher ibieife, ald reir in einem Deibe oiele ©lieber hoben, aber alle ©lieber nicht einerlei? ©e; f$äfte hoben ; 5 «lifo ffnb reir oiele ein Deib in £bn|W ober unter einanber ip einer bed anbern ©lieb ; 6 Unb hoben mancherlei? ©aben, na# bet ©nabe, bie und gegeben ip. 7 £at jemanb «Beiffagung, fo fei? ffe bem ©lauben ähnlich. £>at ¡emanb ein «Imt, fo reatte er bed «imtd. Debret jemanb, fo rearte er ber Dehre. 8 ©mahnet jemanb, fo rearte er bed ©mahnend. ©iebt jemanb, fo gebe er einfaltiglid;. ffiegieret je-manb, fo fei? er forgfältig. Uebet jemanb (öarmher* jiOfcit, fo thue erd mit Dup. 9 Sie Diebe fep nicht falfh# hoffet bad «trge, bonget bem ©uten an. 10 Sie brüberli#e Diebe unter einanber fep bftjli# ©iner iomme bem anbern mit ©hrerbietung juoor. 11 Sepb nicht träge, read ihr tb»n follt. Sepb brünpigim@eip. (Sienetbem|)errn.) S#iieteu# in bie 3«it• 12 Sepb fröli# in Hoffnung, gebulbtg inSrübfol. galtet an am ©ebet. 13 Qlebmet eu# ber heiligen 9iothburft an. Verberget gerne. 14 Segnet,bieeu# »erfolgen;fegnet,unb fluchet nt#t. 15 freuet eu# mit ben gröli#en, unb reeinet mit ben «öeinenben. 16 Vobt einerlep Sinn unter einanber. Sra#tet nicht na# höhen Singen, fonbern haltet eu# herun* ter ju ben SRiebrigen. 17 holtet eu# nicht felbP für !lug. Vergeltet nie-manb 83öfed mit SJöfem. gleiffiget eu# ber ©hrbar-feit gegen jebermann. 18 3ßd mógli#, fo oiel an eu# ip, fo hobt mit allen £DRenf#en ^rieben. 19 ffiä#et eu# felber nicht, meine Diebpen, fonbern gebet Sftaum bem 3ßrn; benn ed fleht gef#rieben i Sie 3ia#eißmein/i#reill oergelten, fpri#t ber Verr. 20 So nun beinen fteinb hungert, fo fpeife ihn; fterrn. SDelcher iffet, ber iffet'bem Verrn; benn er VERSIO ITALIANA. SAN PABLO A LOS ROMANOS. XIII. XIV. á quien tributo, tributo : á quién pecho, pe-, cbo: á quien temor, temor: á quien'honra, honra. 1 8 No debáis nada á nadie: sino que os améis los unos á los otros: porque el que ama á su próximo, cumplió la Ley. 9 Porque: no adulterarás: no matarás: no hurtarás : no dirás falso testimonio: no codiciarás: y si hay algún otro mandamiento, se comprehende sumariamente en esta palabra: Amarás á tu próximo, como á tí mismo. 10 El amor del próximo no obra mal: y así la caridad es el cumplimiento de la Ley. 11 Y esto sabiendo el tiempo: que es ya hora de levantarnos del sueño: porque ahora está mas cerca nuestra salud* que quando creimos. 12 La noche pasó, y el dia se acercó. Pues desechemos las obras de las tinieblas, y vistámonos las armas de la luz. 13 Caminemos como de dia, honestamente, no en glotonerías y embriagueces, no en sensualidades y disoluciones, no en pendencias y envidia: 14 Mas vestios de. nuestro Señor Jesu-Christo; y no hagais caso de la carne en sus apetitos. CAP. XIV. AL que es flaco en la fé, sobrellevadlo, no en contestaciones de opiniones. 2 Porque uno cree, que puede comer de tqdas cosas: mas el que es flaco, no come sino legumbres. 3 El que come no desprecie al que no come: y el que no come, no juzgue al que come: porque Dios lo ha recibido por suyo. 4 ¿Quién eres tú, que juzgas al siervo ageno ? Para su Señor está en pie, ó cae : mas estará firme: porque poderoso es Dios para hacerlo estar firme. 5 Uno hace diferencia entre dia y dia: y otro considera iguales todos los dias: cada uno abunde en su sentido. 6 El que distingue el dia, para el Señor lo distingue : y el que come, para el Señor come: porque á Dios dá gracias. Y el que no come, para el Señor no come, y dá gracias á Dios. 7 ,Porque ninguno de nosotros para sí vive, y ninguno para sí muere. 8 Porque si vivimos, para el Señor vivimos : y si morimos, para el Señor morimos. Y así, que vivamos, que muramos, del Señor somos. 9 Porque por esto murió el Señor, y resucitó : para ser Señor de muertos y de vivos. 10 Y tú ¿por qué juzgas á tu hermano? ó tú ¿por qué menosprecias a tú hermano? Pues todos comparecerémos ante el tribunal de Christo. 11 Porque escrito está: Vivo yo, dice el Señor, que ante mí se doblará toda rodilla; y toda lengua dará loor á Dios. 12 Y así cada uno de nosotros dará cuenta á Dios de sí mismo. 13 Pues no nos juzguemos ya mas los unos á los otros: ántes bien pensad de no poner tropiezo, ó escándalo ai hermano. 14 Yo sé, y estoy persuadido en el Señor, que nada hay inmundo de suyo : y que no hay cosa inmunda, sino para aquel que cree, que es inmunda. 15 Pues si por causa de la comida contristas á tu, hermano, ya no andas en caridad: 4 Porque de la manera que en un cuerpo tenernos muchos miembros, mas todos los miembros no tienen una misma operación : 5 Así muchos somos un solo cuerpo en Christo, y cada uno miembro los unos de es otros. 6 Mas tenemos dones diferentes según la gracia, que nos ha sido dada; ya sea profecía según la proporción de la fe, 7 O ministerio en administrar, ó el que enseña en doctrina; 8 El que amonesta en exhortar, el que reparte en sencillez, el que preside en solicitud, el que hace misericordia en alegría. 9 El amor sea sin fingimiento. Aborreciendo lo malo, aplicándoos á lo bueno: 10 Amándoos recíprocamente con amor fraternal: adelantándoos para honraros los unos á los otros: 11 En hacer bien nada perezosos: fervorosos de espíritu : sirviendo al Señor: 12 En la esperanza gozosos: en la tribulación sufridos: en la oración perseverantes: 13 Socorriendo las necesidades de los Santos : exercitando la hospitalidad. 14 Bendecid á vuestros perseguidores: bendecidlos, y no los maldigáis. 15 Gozáos con los que se gozan: llorad con los que lloran: 16 Sintiendo entre vosotros una misma cosa: no blasonando de cosas altas, sino acomodándoos á las humildes. No seáis sábios en vuestra opinión : 17 No pagando á nadie mal por mal: procurando bienes, no solo delante de Dios, sino también delante de todos los hombres. 18 Si ser puede, quanto esté de vuestra parte, teniendo paz con todos los hombres : 19 No defendiéndoos á vosotros mismos, muy amados, mas dad lugar á la ira: porque escrito está: A mí me pertenece la venganza: yo pagaré, dice el Señor. 20 Por tanto si tu enemigo tuviere hambre; dale de comer: si, tiene séd, dale de beber: porque si esto hicieres, carbones encendidos amontonarás sobre su cabeza. 21 No te dexes vencer de lo malo: mas vence el mal con el bien. CAP. XIII. Toda alma esté sometida á las potestades superiores : Porque no hay potestad, sino de Dios: y las que son, de Dios son ordenadas. 2 Por lo qual el que resiste á la potestad, resiste á la ordenación de Dios : y los que Je resisten, ellos mismos atrahen á sí la condenación. 3 Porque los Príncipes no son para temor de los que obran lo bueno, sino lo malo. ¿Quieres tú no temer á la potestad? haz lo bueno, y tendrás alabanza de ella : ,4 Porque es ]Ministro de Dios para tu bien. Mas si hicieres lo malo, teme : porque no en vano trabe la espada: pues es Ministro de Dios: vengador en ira contra aquel, que hace lo malo. 5 Por lo qual es necesario, que le esteis sometidos, no solamente por la ira, mas también por la conciencia. 6 Por esta causa pagais también tributos : porque son Ministros de Dios, sirviéndole en esto mismo. 7 Pues pagad á todos lo que se les debe : 114 il tributo, a chi dovete il tributo : la gabella, a chi la gabella : il timore, a chi il timore : P onore, a chi 1’ onore. 8 Non dobbiate nulla ad alcuno, se non d amarvi gli uni gli altri : perciochè, chi ama altrui ha adempiuta la Legge. 9 Conciosiacosachè questi comandamenti, lion commettere adulterio. Non ucci fi ere. Non commettere adulterio, Non uccidere, Non rubare, Non dir falsa testimonianza, Non concupire; e se v' e alcun altro co-mandamento, sieno sommariamente compresi in questo detto, Ama il tuo prossimo come te stesso. 10 La carità non opera male alcuno con-tr al prossimo: 1’ adempimento adunque della Legge e la carità. 11 E questo vieppiù dobbiamfare, vergendo ’1 tempo : perciochè egli è ora‘che noi ci risvegliamo ornai dal sonno: conciosiacosachè la salute sia ora più presso di noi, che quando credemmo. 12 La notte è avanzata, e ’1 giorno è vicino: gittiamo adunque via 1’opere delle tenebre, e siam vestiti degli arnesi della luce. 13 Caminiamo onestamente, come di giorno : non in pasti, ed ebbrezze : non in letti, e lascivie : non in contesa, ed invidia. 14 Anzi, siate rivestiti del Signor Gesù Cristo, e non abbiate cura della carne a concupiscenze. CAP. XIV. v_/R accogliete quel eli’ è debole in fede : ma non già a questioni di dispute. 2 L’ uno crede di poter mangiar d’ogni cosa : ma 1’ altro, eh' è debole, mangia dell’ erbe. 3 Colui che mangia non isprezzi colui che non mangia, e colui che non mangia non giudichi colui che mangia : conciosiacosachè Iddio 1’ abbia preso a sè. 4 Chi sei tu, che giudichi il famiglio altrui ? egli sta ritto, o cade, al suo propio Signore : ma sarà raffermato : perciochè Iddio è potente da raffermarlo. 5 L’ uno stima un giorno più che 1’ altro, I, altro stima tutti i giorni pari: ciascuno sia appieno accertato nella sua mente. 6 Chi ha divozione al giorno ve 1’ ha al Signore: e chi non ha alcuna divozione al giorno non ve 1' ha al Signore. E chi mangia mangia al Signore : perciochè egli rende grazie a Dio : e chi non mangia non mangia al^Signore, e pur rende grazie a Dio. t Conciosiacosachè niun di noi viva a sé stesso, nè muoia a sè stesso. 8 Perciochè, se pur viviamo, viviamo al Signore : e se muoiamo, muoiamo al Signore : dunque, o che viviamo, o che muoiamo, siamo del Signore. 9 Imperochè a questo ./?,re Cristo è morto, e risuscitato, e tornato a vita, acciochè egli signoreggi e sopra i morti, e sopra i vivi. 10 Or tu, perchè giudichi ’1 tuo fratello? overo tu ancora, perchè sprezi ’1 tuo fratello ? conciosiacosachè tutti abbiamo a comparire davanti al tribunal di Cristo. 11 Perciochè egli è scritto, Come io vivo, dice il Signore, ogni ginocchio si piegherà davanti a me, ed ogni lingua darà gloria a Dio. 12 Così adunque ciascun di noi renderà ragion di sè stesso a Dio. 13 Perciò, non giudichiamo più gli uni gli altri : ma più tosto giudicate questo, di non porre intoppo, o scandalo al fratello. 14 Io so, e son persuaso nel Signor Gesù, che niuna cosa persè stessa è immonda : ma, a chi stima alcuna cosa essere immonda, ad esso e immonda. A’ ROMANI, XIII. XIV. viene avere : anzi senta a sobrietà : secondo eh’ Iddio ha distribuita a ciascuno la misura della fede. 4 Perciochè, siccome in uno stesso corpo abbiam molte membra, e tutte le membra non hanno una medesima operazione : 5 Così noi, che siamo molti, siamo un medesimo corpo in Cristo: e ciascun di noi è membro 1’ un dell’ altro. 6 Or, avendo noi doni differenti, secondo la grazia che ci è stata data, se abbiam profezia, profetizziamo secondo la proporzion della fede : 7 Se ministerio, attendiamo al ministerio : parimente il dottore attenda all’ insegnare : 8 E colui eh’ esorta, attenda all’ esortare : colui che distribuisce, faccialo in semplicità : colui che preside, con diligenza : colui che fa opere pietose, con allegrezza. . 9 La carità sia senza simulazione : abbor-rite il male, ed attenetevi fermamente al bene. 10 Siate inclinati ad avervi gli uni agli altri affezione per amor fraterno : prevenite gli uni gli altri nell’ onore. 11 Non siate pigri nello studio: siate ferventi nello Spinto, serventi al .signore. 12 Allegri nella speranza, pazienti nell’ afflizione, perseveranti nell’ orazione: 13 Comunicanti a’ bisogni de’ santi, procaccianti, 1’ ospitalità. 14 Benedite quelli che vi perseguitano : benedite,,/¿, e non gli maladite. 15 Rallegratevi con quelli che sono allegri, piagnete con quelli che piangono. 16 Abbiate fra voi un medesimo senti mento : non abbiate 1’ animo alle cose alte, ma accommodatevi alle basse : non siate savi appo voi stessi. 17 Non rendete ad alcuno mal per male : procurate cose oneste nel cospetto di tutti gli uomini. ,18 S’ egli è possibile, in quanto è in voi, vivete in pace con tutti gli uomini. 19 Non fate le vostre vendette, cari miei: anzi date luogo all’ ira : perciochè egli è scritto, A me la vendetta, io renderò la retribuzione : dice il Signore. 20 Se dunque il tuo nimico ha fame, dagli mangiare : se ha sete, dagli bere a perciochè, facendo questo, turauneraide’ carboni accesi sopra ’1 suo capo. 21 Non esser vinto dal male : anzi vinci ’1 male per lo bene. r\. CAP. XIII. VJGNI persona sia sottoposta alle podestà superiori : perciochè non v’ è podestà se non da Dio : e le podestà che sono son da Dio ordinate. 2 Talché chi resiste alla podestà resiste all’ ordine di Dio : e quelli che vi resistono ne riceveranno giudicio sopra loro. ,3 Conciosiacosachè i Magistrati non sieno di spavento alle buone opere, ma alle malvage; or, vuoi tu non temer della podestà? fa’ ciò eh’ è bene, e tu avrai laude da essa. 4 Perciochè il Magistrato è ministro di Dio per te, nel bene : ma, se tu fai male, temi : perciochè egli non porta indarno la spada : eonciosiacosach’ egli sia ministro di Dio, vendicatore in ira contr’ a colui che fa ciò che è male. 5 Perciò conviene di necessità essergli soggetto, non sol per 1’ ira, ma ancora" per la coscienza., 6 Conciosiacosachè per questa cagione ancora paghiate i tributi : perciochè essi son ministri di Dio, vacando del continuo }LS!ieS♦50’ a • .. ... I 15 Ma, se ’ì tuo fratello è contristato per 7 Rendete adunque^ a ciascuno il debito : J lo cibo,^ tu non camini più secondo carità : Ш 177