BIBLIA POLYGLOTTA, Epistola ad Romanos, !Y. V VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA, EPITRE DE S. PAUL AUX ROMAINS. IV. V. avoit cru, et qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étoient. 18 Et Abraham, espérant contre tout sujet d’espérer, crut qu’il deviendroit le père de plusieurs nations, selon ce qui lui avoit été dit: Telle sera ta postérité. 19 Et comme il n’étoit pas foible dans la foi, il n'eut point d’égard à ce que son corps étoit déjà amorti, puisqu’il avoit près de cent ans ; ni à ce que Sara n’étoit plus en âge d’avoir des enfans. 20 Et il n'eut point de doute ni de défiance sur la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par sa foi, et par là il donna gloire à Dieu ; 21 Etant pleinement persuadé que celui qui le lui avoit promis, étoit aussi puissant pour l’accomplir. 22 C’est pourquoi aussi, cela lui fut imputé à justice. £3 Or, ce n'est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui avoit été impute à justice: 24 Mais c'est aussi pour nous, à qui il sera aussi imputé; pour nous, dis-je, qui croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur; £5 Lequel a été livré pour nos offenses, etqui est ressuscité pour notre justification, p T CtlAP. V. ESTANT donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ; 2 Qui nous a aussi fait avoir accès, par la foi, à cette grâce, daus laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. 3 Et non seulement cela ; mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience; 4 Et la patience produit l’épreuve, et l’épreuve produit l'espérance. 5 Or, l’espérance ne confond point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par le Saint Esprit qui nous a été donné. 6 Car, lors que nous étions encore sans force, Christ est mort en son tems, pour nous qui étions des méchans. 7 .Car, à peine arrive-t-il que quelqu’un veuille mourir pour un homme de bien ; mais encore pourroit-il être que quelqu’un se résoudroit à mourir pour un bienfaiteur. 8 Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lors que nous n’étions que pécheurs. Christ est mort pour nous. 9 Etant donc maintenantjustifiés parson sang, à plus forte raison serons-nous garantis par lui de la colère de Dieu. 10 Car si, lorsque nous étions ennemis de Dieu ; nous avons été réconciliés avec lui par la mort de son Fils : combien plutôt, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? 11 Non seulement cela; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort : de même aussi la mort est passée sur tous les hommes, parce que tous ont péché. 13 Car jusqu’à la loi le péché a été dans le monde; or, le péché 11’est point imputé, quand il n’y a point de loi. 14 Mais la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avoient point péché par une transgression semblable F 26 Oh est donc le sujet de se glorifier? Il est exclus. .Par quelle loi? Est-ce par la loi des œuvresr Non; mais c'est par la loi de la foi. 27 Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. 28 Dieu seulement le Dieu des Juifs? Ne Fest-il pas aussi des Gentils? Oui, il [,est aussi des Gentils. 29 Car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et Îes incirconcis aussi par la foi. 30 Anéantissons-nous donc la loi par la foi? Dieu nous en garde! Au contraire, nous établissons la loi. ^ Cil A P. IV. v\׳.UEL avantage dirons-nous donc qu’A- braham, notre père selon la chair, a obtenu ? 2 Si Abraham a été justifié parles œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non pas devant Dieu. 3 Car que dit l’Ecriture; Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. 4 Or, la récompense qu’on donne à celui qui travaille, est regardée, non comme une grâce, mais comme une chose qui lui est due. 5 Mais à l’égard de celui qui n’a point travaillé, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. O C’est aussi de cette manière que David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres, quand il dit: 7 Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts! 8 Heureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché ! 9 Ce bonheur donc, est-il seulement pour ceux qui sont circoncis? Ou esc-il aussi Eour les incirconcis? car nous disons que 1 foi d'Abraham lui fut imputée à justice. 10 Mais quand lui a t-tllê été imputée? Est-ce après qu’il a été circoncis, ou lors qu’il ne l'étoit pas ? Ce n’a point été après qu’il eut reçu la circoncision, mais ç’a été avant qu’il l’eut reçue. .11 Puis il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice qu'il avoit obtenue par la foi, avant que d'être circoncis; afin qu’il fût le père de tous ceux qui croient et qui ne sont pas circoncis; et que la justice leur fût aussi imputée ; 12 Et afin qu'il fût aussi le père de ceux qui sont circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point simplement circoncis, mais qui suivent les traces de la foi que notre père Abraham a eue avant que d’être circoncis. 13 En effet, la promesse d’avoir le monde pour héritage, n’a pas été_/ai7e à Abraham, ou à sa postérité, par la loi, mais elle lui a été faite par la justice de la foi. 14 Car si ceux qui sont de la loi, sont les heritiers, la foi est anéantie, et la promesse est vaine. 15 Car la loi produit la colère, parce qu’il n’y a point de transgression où il n’y a point de loi. 16 C’est donc par la foi que nous sommes héritiers, afin que ce soit par grâce, et afin que la promesse soit assurée à toute la postérité (TAbraham, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui imite la foi d’Abraham, qui est père de nous tous, 17 Selon qu’il est écrit: Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations ; qui est, dis-je, notre père devant Dieu, auquel il 109 San 1er ©егефид!е11Ьлф ben ©lauben. 4—5, {Ton ben $гйф1гп te? ©lauben?. bem, ba? ni$t ifif baß e? feo. IS Unb er (jat geglaubet auf £cjfming; ba m$W ju &:jfen mar; auf baß er mürbe ein {Tater rüder Reiben, reis tenn ju i£m gefagt tft: ?Ufa feil bem 0oine fe;n. 19 Unb er marb niefct f^rsaj) im ©lauben, falj öut^ nit;t an feinen eigenen £cib;meld;er fhen erjkr־ ben mar/ meil er faft huntertjahrig ^ar; au$ ni$t ben erüerbenen Teib ter0arab: 20 {Cenn er jmeifrite nietjt an ter SJcrbeiffung ©otie? bur$ Unglauben; fenbern marb jiarF im ©lauten; unb gab ©ett tie (St)re; 21 Unb mußte aufs cUcrgercitTef.e, boß; rr:a? ©ott rerfceißt; tc? Fann er au$.tfcun. 22 gbarum ijl? ifcm auj) jur©ere^tig!eit gerechnet. 23 £a3 ijt aber m$t getrieben allein um feinet millen/ baß es ihm jugerechnet i]l; 24 0entern auch umunfert millen; melden ei feil {!!gerechnet merben; fo mir glauben an ben, ber uns >'ern ¿pcrrn3efum auferrceJet hat ucn ben Siebten : 25 ־Welcher ijt um unferer 0ünte millen ta§in gegeben; unb um unferer ©eredjtigfeit millen aufer-rceJet. 2)a? 5 STcnitel. ^YVun mir benn finb geie^t gemerben bur$ ben vC ©tauben; fo haben mir ^rieben mit ©ott; burcl) unfern £errn gjefum £ijnft. 2 £ur !reichen mir auch einen gugang haben im ©lauten ju tiefer ©nabe; barinnen mir ]!eben; unb rühmen un? ber .pcjfnung ber jutünftigen .perrlich» Feit; bie ©ett geben feil. 3 CRicht allein aber ba?; fenbern mir rühmen un? auj) ber Jrübfale: biemeil mir miffen; baß Slrüb־ fal ©ebulb bringet ; 4 ©ebulb aber bringet (Erfahrung; (Erfahrung aber bringet .petfnung ; 5 .peffnurg aber läßt ntJjt jn 0d:anb?n merben: Slenn bie Siebe ©ette? iji auegegoffen in unfern perjen burch ben ^etlt^en ©ei(t; !reicher uns gegeben ijt. 6 £enn auch S־griflui; ba mir noch fdpr ärmeren; nad) ber 3eU; ijt für un? ©oitlcfe gejicrbcn. 7 {Run fiirbt Faum jetr.anb um be? {Rechtes millen; um etma3@utes millen bürfte tfielle ia$ 4 Sapitel. fagen mir benn ren unferm !Toter ?ttraham; baß er gefunben habe паф Ьет^1е!Гф? 2 S'ag Tagen mir: Sit ?tbraham Ьигф bie'Serle geredet, fo hat er mchDR^hm, aber шф1 oor ©ott. 3 5Шаз fagt ber.n bie 0фг1^? ?tbrah-im bat ©ett geglaubet» unb bas? iji ¿hm ;ur ©ereijtigfeit дегефпеЕ 4 iPem über/bermii!B3erFenumgehet;rcirbberSohn п;ф1 aus! ©naben {идегсфпе1/ГопЬет аизф jlicht. 5 2{em aber/ber п!ф1 m!t53erlen umgehet; glaubet aber an ben; ber bie ©ottlofen дегеф! таф1; bem rcirb fein ©laute дегефпа ;ur ©erehtigFeit- G ЗЬаф itdher 53eife аиф 2>а!нЬ fagt; baß bie 0eligFeit feo allein bei ЕКепГФсп; те1фет ©ott рагефпП bie ©егефид1е!1; chne^uthun ber 53erFe; ba er fpriht: 7 0elig jmb bie; melhen ihre UngerechtigFeiten tergtben jTnb, unb тс1феп ihre0ünben tebedet jlnb. 8 0el!g i!l ter 2Rann; те1фет ber perr Feine 0ünbe {urechnet. 9 {Run tiefe 0elig!eit; gehet jTe über bie53ef