BIBLIA POLYGLOTTA, Actus Apostolorum, XXYI. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. LES ACTES, XXVI. Paul, en lui disant Il y a ici un homme messe que Dieu a faite _______________________nos pères ; 7 A /’accomplissement de laquelle nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour, espèrent de parvenir. C’est à cause de cette espérance, o roi Agrippa, que je suis accusé par les Juifs. 8 Quoi, jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ? 9 11 est vrai que pour moi, j’avois cru qu’il n’y a voit rien que je ne dusse faire contre le nom de Jésus de Nazareth. 10 C’est aussi ce que j’ai fait dans Jérusalem ; car j’ai mis en prison plusieurs des Saints, en ayant reçu le pouvoir des principaux sacrificateurs; et lors qu’on les faisoit mourir, j’y donnois mon suffrage. 11 Souvent même, dans toutes les^ synagogues, je les contraignois de blasphémer en les punissant ; et étant transporté d’une extrême rage contr’eux, je les persécutois jusques dans les villes étrangères. 12. Et comme j’allois aussi à Damas, dans ce dessein, avec un pouvqir et une commission des principaux sacrificateurs, 13 Je vis, o roi, étant en chemin en plein midi, une lumière qui venoit du ciel, plus éclatante que celle au soleil, et qui resplendit autour de moi et de ceux qui m’accom-pagnoient. 14 Et étant tous tombés par terre, j’entendis une voix qui me parla et qui me dit en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 11 te seroit dur de regimber contre les aiguillons. 15 Alors je dis: Qui es-tu, Seigneur ? Et il me répondit : Je suis Jésus, que tu persécutes. 16 Mais lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t’apparoî-trai encore ; 17 En te délivrant de ce peuple et des gentils, vers lesquels je t’envoie maintenant, 18 Pour ouvrir leurs yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de la puissance de satan à Dieu, afin que par la foi qu’ils auront en moi, ils reçoivent la rémission de leurs péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des Saints. 19 Ainsi, o roi Agrippa, je ne résistai point à la vision céleste ; 20 Mais je prêchai premièrement à ceux de Damas, et ensuite à Jérusalem, et par toute la Judée, et aux gentils, qu’ils se repentissent et qu’ils se convertissent à Dieu, en faisant des œuvres convenables à la ie-pentance. 21 C’est là le sujet pour lequel les Juifs, m’ayant pris dans le temple, ont tâché de me tuer. 22 Mais ayant été secouru par l’aide de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à aujourd’hui, rendant témoignage de Jésus aux petits et aux grands et ne disant autre chcise que ce que les prophètes et Moïse ont prédit de voit arriver: 23 Savoir, que le Christ devoit souffrir, et qu’étant ressuscité le premier d’entie les morts, il devoit annoncer la lumière à ce peuple et aux gentils. 24 Comme il parloit ainsi pour sa défense, Festus dit a haute voix: Tu as perdu le sens, Paul, ton grand savoir te met hors du sens. 25 Et Paul dit: Je n’ai point perdu le sens, très-excellent Festus ; mais ce que je dis est vrai et de bon sens. 26 Car le roi est bien informé de ces F que Félix a laissé prisonnier. 15 Les principaux sacrificateurs et les Anciens des Juifs le vinrent accuser devant moi, lors que j’étois à Jérusalem, demandant sa condamnation. 16 Mais je leur répondis que ce n’étoit pas la coutume des Romains de livrer qui que ce soit, pour le faire mourir, avant que celui qui est accusé ait ses accusateurs présens, et qu'il ait la liberté de se justifier du crime dont on l’accuse. 17 Après donc qu'ils furent venus ici, je m’assis sans aucun délai, dès le lendemain, sur le tribunal, et je commandai qu’on amenât cet homme. 18 Ses accusateurs étoient présens; mais ils n’alléguèrent aucun des crimes dont je pensois qu'ils l'accuseroient. 19 Ils ■Axoïznï seulement quelques disputes avec lui touchant leur superstition, et touchantun certain Jésus mort, que Paul assuroit être vivant. 20 Ne sachant donc que prononcer sur cela, je lui demandai ■s’il vouloit aller à Jérusalem, et être jugé sur ces choses. 21 Mais Paul en ayant appelé, et demandant que sa cause fût réservée à la connois-sance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le gardât j usqu’à ce q ue je l’envoyasse à César. 22 Sur quoi Agrippa dit à Festus : Je vou-drois bien aussi entendre cet homme. Demain, lui dit-il*, tu l’entendras. 23 Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent avec grande pompe, et étant entrés dans le lieu de l’audience, avec les tribuns et les principaux de la ville, Paul fut amené par l’ordre de Festus. 24 Alors Festus dit: Roi Agrippa, et vous tous qui êtes ici présens avec nous! vous voyez cet homme, contre lequel toute la multitude des Juifs m’est venue solliciter, tant à Jérusalem qu’ici, ne cessant de crier qu’il ne falloit pas le laisser vivre. 25 Mais ayant trouvé qu’il 11’avoit rien fait qui fût digne de mort, et lui-même ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de l’y envoyer. . , 26 ]Mais comme je n’ai rien de certain a en écrire à l’empereur, je l’ai fait venir en votre présence, et principalement devant toi, roi Agrippa, afin qu'étant mieux informé, je sache ce que j’en dois écrire. 27 Car il ne me semblé pas raisonnable d’envoyer un prisonnier, sans marquer de quoi on l’accuse. \ ClIAP. XXVL . ALORS Agrippa dit à Paul: Il t’est permis de parler pour toi-même. Paul ayant étendu la main, parla ainsi pour sa défense : 2 Roi Agrippa, je m’estime heureux de ce que je dois me défendre aujourd’hui devant toi de toutes les choses dont les Juifs m’accusent ; 3 Et sur tout, parce que je sais que tu as une pleine connoissance de toutes les coutumes des Juifs, et de toutes les questions qu’ils ont entr’eux ; c’est pourquoi, je te supplie de m’ecouter avec patience. 4 Pour ce qui est de la vie que j’ai menee dès le commencement de ma jeunesse, parmi ceux de ma nation dans Jérusalem, elle est connue de tous les Juits. 5 Car ils savent, il y a long-tems, s ils veulent en rendre témoignage, que j’ai vécu Pharisien, selon cette secte qui est la plus exacte de notre religion. _ 6 Et, maintenant, je parois en jugement, à cause de l’espérance que j’ai en la pro- ÇJaiilust>or SlgrlDpaS. Дро{1е1$С[ф. 20—27. SDeflelben *Berantroortung. 13 27litun am Sage; lieber &enig/ fab i# auf bem SRege/ bat? ein Bi#t vom •Pimmel, bellet bentt ber Sonne ©lan¿/ m14)/ unb bie mit mir reifeten; umleu#lete. 14 2>a mir aber alle ¿ur Grbe nieberßelen/ betete t# eine Stimme reben ¿u mir, bie fpra# 01ff ©bräif#: Saul/ Saul/ mag perfclgeff bu mt#? ©S rcirb bir f#roer feun/ miber ben Stapel ¿u lodten. 15 54) aber fpra#: £)err, roer biftöu? ©rfpra#: 34) bin 3efus, ben bu rerfolgejt; aber jlelje auf/ unb tritt auf beine güßfe. 16 g)enn baju bin i# bir erfbienen/ baß t# bi# erbne ¿um ¿Diener unb 3euflen beß, baS bu gefel;en b«)l/ unb bas i# bir no# null erfdjeinen !offen. 17 Unb rodl bi# erretten oon bem ißclf, unb ton ben Reiben/ unter rcel#e i# bi# je^t fenbe, 18 4¡Uufjutbun ©re klugen/ baß |Te (7# beferen oon ber gtnjlermß jubem Bt#t, unb non ber©ercalt bcS Satanö ¿11 ©ott; ¿u empfangen Vergebung ber Sünben/ unb baö ©rbe/ famt benen/ bie geljeiliget roerben, bur# ben ©lauben an mi#. 19 2)al)er, lieber ftönigitgrippa/ mar i# ber §imm* lif#en ©rf#einung ni#t ungläubig ; 20 Sonbern oertünbigte ¿uerß benen ¿u ;DamafaiS unb ¿u 3erufalcm/ unb in alle ©egenb beb 34btf#en Banbes, au# ben #etben/. baß fie iffuffe tbäten/ unb fi# befehlen ¿u ©ott, unb träten re#tf#ajfene iöerte ber 33u|]e. 21 Um bef mitten tjaben mi# bie 3«ben im Sempel. gegriffen/ unb «nterßanbcn mi# ¿u tobten. 22 7־tber bur# tpülfe ©ettes tß mir* gelungen, unb (lebe bi* auf biefen Sag/ unb jeuge bepbes ben kleinen unb ©reffen/ unb fage ni#ts auffer bem/ bas bie ipre» pbeten gefagt l)aben, baß eS gef#ef)en feilte/ unb 2Rofe«: 23 (Daß S#ri|tuS fällte leiben/ unb ber ©rße feen aus ber־Jtufer|let)ung oon ben.lobten/ unb cerfunbi* gen ein Di#! bem 53olf unb ben Reiben. 24 •Da er aber fol#es gur {Berantroortung gab/ fpra# $-eftus mit lauter Stimme: ^3aule/ bu rafeß; bie greife SCunß ma#t bi# rafenb. 25 ©r aber fprad):: 9J7etn t^eurer ^efle/ i# rafe ni#t; fonbern i# rebe roaljre unb oerminftige SDerte. 26 £>enn ber Scnig roeiß fol#eS roeljl/ ¿u roel#em 1# freubig rebe. £)enn i#.a#te, ©m feo ber fein* ni#t eerborgen; benn fol#es ifi ni#t im Sßinfel ges f#e£)en. 27 ©taube(! bu/ Stönig ^tgrippa/ ben ^ropöeien l 3# meiß/ baß bu glaube(!. 28 4!tgrippaS'aber fpra# ¿u 4paulo : ©öfel)ltn!#t eiel/ bu überrebeß mi#/ baß i# ein £©riß mürbe. 29 Paulus aber fpra# : 3# münf#te po- ©ott/ es fehlte an Piel ober an wenig, baß ni#t allein bu/ fonbern alle/ bie mi# fjeute Ijcren/ fol#e mürben/ mt! i# bin/ ausgenommen biefe 83anbe. 30 Unb ba er baS gefagt, (lanb ber STöntg auf/ unb ber Banbpfeger, unb Söernice/ unb bie mit ©nen fallen; 31 Unb entmi#en bepfeits, rebeten mit einanter/ unb fpra#en : (Diefer iSRenf# l)at ni#ts ge©an, baS bes iDobeS ober ber 83anbe roer© feg. 32 ^tgrippas aber fpra# jugejio: tiefer 237enf# ()ätte fbnnen los gegeben merben/ roenn er (7# ni#t auf ben Saifer berufen ^ätte. S)as 27 Sapttel. ׳TNa eS aber bef#lo|fen roar! baß rcir in SRelf#lanb f#iffen follten/ übergaben (7e Paulum unb eU li#e anbere ©efangene bem Unter^auptmann; mit ]04 bafelbjt (I# barüber taffen ri#ten? 21 ¿>a aber Paulus (T# berief/ baß er aufs gat* fers ©rfenntniß bemalten mürbe/ f)ieß i# фп be* galten/ bis baß i# i^n ¿um Gaffer fenbe. 22 6itgrippas aber fpra# ¿u geßo: 3# niö#te ben ÜRenf#en au# gern fccren. ©r aber fpra#: Ш1ог* gen fnllfl bu i^n fcoren. 23 Unb am anbernSage, ba ?IgrippaS unb S3ernice famen mit groffem ©epränge/ unb giengen in bas 9ti#©auS mit ben £auptleuten unb porne^mfen 2Rännern ber Stabt/ unb ba es ge|luS fließ/ roarb Paulus gebra#t. 24 Unb ^eßus fpra# : Sieber $bnig ?igrippa unb alle фг 2Ränner/ bie il)r mit uns ßier fepb/ ba fefjet ©r ben/ um roel#en mi# bie ganje tBtenge ber 3־aben angelanget tjat/ bepbeS ¿u 3erufalem unb au# f)ier/ unb f#rien/ er folLte ni#t länger leben. 25 3# aber/ ba 1# pernaßm/ baß er ni#ts ge©cn fiatte/ baS beS Sobes roer© fee/ unb er au# felber fl# auf ben ftaifer berief/ ßabe i# bef#to|Yen/ iljn ¿u fenben. 1 26 S3on mel#em i# ni#ts ©eroiffes ^abe/ baS t# bem iperrn f#reibe. g'arum fiabe i# i^n laffen f)er־ рог bringen рог eu#/ allermeiß aber рог bi#/ Sönig 5;tgrippa/ auf baß 1# na# gef#ef)ener ©rforf#ung (;aben möge/ roas t# f#reibe. 27 S)enn es bünft mi# ungef#idt 3)ing fepn/ ei״׳ nen ©efangenen ¿u f#iden/ unb feine Urfa# miber ©n anjeigen. S)aS 26 Kapitel. OigrippaS aber fpra# ¿u ^aulo :׳ ©S ijl bir erlaubt -vi für bi# ¿u reben. S)a Perantroortete (7# 4¡Paulus/ unb redte bie £anb aaS 2 ©S ijt mir fe^r lieb/ lieber •^önig ?tgrippa/baß i# mi# fieute рог bir perantroorten foll/ alle*/ beß i# pon ben 5uben bef#ulbiget roerbe; 3 Qlllermeiß meil bu roeißt alle Sitten unb fragen ber ЗиЬеп. gjarum bitte t# bi#/ bu roolleß mt# gebulbiglt# l;ören. 4 ^roar mem Beben eon 3״geub auf/ roie baS pon Einfang unter meinem 53oU ¿u 3erufalem ¿uge-bra#t t(l/ roiffen alle ЗчЬеп/ 5 £>ie mi# porljin gefannt [)aber!/ roenn fte roolb tea bejeugen. £>enn i# btn ein 4p^arifaer geroeffn/ roel#e iß bie ftrengfte Secte unfers ©ottesbienfes. 6 Unb nun feile i#/ unb roerbe angeflagt über ber Hoffnung an bie &5e©eiffung/ fo gef#el;en tf pon ©ott ¿u unfern iBätern ; 7 roel#er Ijoffen bie jrcölf ©ef#le#ter ber Un-fern ¿u fommen, mit ©otiesbien(! Sag unb 37a#t emflglt#. £)iefer ^offnunq ßalben roerbe i#/• lieber E©nig ?tgrippa/ роп ben 3«hen bef#ulbiget. 8 -Шагит rotrb bas für ungläubli# bep eu# ge-ri#tet/ baß ©ott Sobte auferroeiet'? 9 ^roar i# mepnete au# bep mir felbfl/ 1# müßte Piel ¿uroiber tt)\jn bem37amen 5efa роп 37a¿aretl). 10 ЯШе i# benn aa# ¿u 3etufalem ge©an l)abe/ ba i# piele ^eilige in bas ©efängniß perf#loß/ barüber i# ©7a#t роп ben epc^cnprie(!ern empfeng; unb roenn fte erroürget rourben/ half i# bas Urt^eü fpre#en. 11 Unb bur# alle S#ulen peinigte i# (Те oft/ unb ¿roang ffe ¿u läfern/ unb roar überaus unftn-nig auf fte/ perfolgte !Те au# bis in bie fremben Stäbte. 12 Ueber roeldjem/ ba t# au# gen £amafcus reifete, mit 2J7a#t unb S3efel;l oon ben ^)o()enpne־ fern. VERSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA. LOS HECHOS DE LOS APOSTOLES, XXVI. XXVII. 13 Al medio dia vi, ó Rey, en el camino una lumbre del cielo, que sobrepujaba el resplandor del Sol, que me rodeó á mí, y á los que iban conmigo. 14 Y habiendo caído todos nosotros en tierra, oí una voz que me decia en lengua . Hebréa : Saulo, Saulo, ¿ por qué me persigues? Dura cosa te es cocear contra el aguijón. 15 Y yo dixe: ;Quién eres, Señor? Y el Señor dtxo: Yo soy Jesús, á quien tú persigues. 16 Mas levántate, y está sobre tus pies: poraue por esto te he aparecido, para ponerte por ministro y testigo de las cosas, que has visto, y de las que yo te mostrare en mis apariciones, 17 Librándote del Pueblo, y de los Gentiles, á los quales yo te envió ahora. 18 Para que les abras los ojos, y se conviertan de las tinieblas á la luz, y del poder de Satanás á Dios, y para que reciban per-don de sus pecados, y suerte entre los Santos por la fé, que es en mí. 19 Por lo qual, ó Rey Agripa, no fui desobediente á la visión celestial. 20 Sino que prediqué primeramente á los de Damasco, y después en Jerusaiém, y por toda la tierra de Judéa, y á los Gentiles, 21 Por esta causa, estando yo en el templo, me prendieron los J udíos y me quisié-ron matar. 22 Mas asistido del socorro de Dios, permanezco hasta el dia de hoy, dando testimonio de ello á chicos y á grandes, no diciendo otras cosas fuera de aquellas, que dixéron los Prophetas y Moysés, que habían de acontecer, 23 Que el Christo había de padecer, que había de ser el primero de la resurrección de los muertos, para anunciar la luz al pueblo y á las gentes. 24 Diciendo él estas cosas en su defensa, dixo Festo en alta voz: Estás loco, Pablo: las muchas letras te sacan fuera de sentido. 25 Y Pablo: No estoy yo loco, dixo, Optimo Festo ; mas digo palabras de verdad y de cordura. 26 Porque de estas cosas tiene conocimiento el Rey, en cuya presencia hablo con toda libertad: pues creo que nada de ello se le encubre. Porque no han sido hechas estas cosas en algún rincón. 27 ¿Crees, ó Rey Agripa, á los Prophetas ? Yo sé, que sí crees. 28 Entonces Agripa dixo á Pablo: Por poco me persuades a hacerme Christiano. 29 Y Pablo: Pluguiese á Dios que por poco y por mucho, no tan solamente tú, sino también todos quantos me oyen, tué-seis hechos hoy tales, qual yo soy, salvo estas prisiones. 30 Y se levantó el Rey, y el Gobernador, y Berenice, y los que estaban sentados junto á ellos. 31 Y retirándose ds allí, hablaban los unos con los otros, diciendo: Este hombre no ha hecho cosa por la qual deba morir, ni estar preso. 32 Y Agripa dixo á Festo: Podía este hombre darse por libre, si no hubiera apelado al César. CAP. XXVII. Mas como fue determinado enviarle por mar á Italia, y que Pablo Juese eutregado 21 Mas apelando Pablo que se le reservase para el juico de Augusto, mandé que lo guardasen, hasta que yo lo envíe al Cesar. 22 Entonces Agripa dixo á Festo: Yo también quería oir á ese hombre. Y respondió él : Pues mañana le oirás. 23 Y al otro dia viniendo Agripa y Berenice con grande ostentación, y habiendo entrado en la Audiencia con los Tribunos, y con las personas principales de la ciudad, fué presentado Pablo por orden de Festo. 24 Y dixo Festo: Rey Agripa, y todos los que aquí estáis con nosotros, veis á este hombre contra quien todo el pueblo de los Judíos hizo recurso á mí en Jerusaiém, pidiendo á grandes voces, que no convenia que él viviese mas. 25 Y yo he hallado, que no ha hecho cosa alguna digna de muerte. Mas habiendo él mismo apelado á Augusto, he determinado enviárselo. 26 Del qual no tengo cosa cierta, que escribir al Señor. Por lo qual os lo he presentado, y mayormente á tí, ó Rey Agripa, para tener que escribirle después de hecha la información. 27 Porque me parece sinrazón enviar un hombre preso, y no informar de las acusaciones, que le hacen. CAP. XXVI. Y DIXO Agripa á Pablo: Te se permite hablar por tí mismo. Entonces Pablo, extendiendo la mano, comenzó á dar razón de sí. 2 Debiendo yo hacer hoy mi defensa en tu presencia, ó Rey Agripa, de todo quanto me acusan los Judíos, me tengo por dichoso. 3 Mayormente que tú sabes todas las cosas, y las costumbres, y quefiones que hay entre los Judíos: por lo qual yo te suplico, que me oigas con paciencia. 4 Y en verdad la vida, que hice en Jerusaiém entre los de mi nación desde el principio de mi juventud, la saben todos los J udíos, 5 Los quales me conocen desde mis principios (si quieren dar de ello testimonio) porque yo según la secta mas segura de nuestra religión viví Phariséo. 6 Y ahora soy acusado en juicio por es^ perar la promesa, que fué hecha por Dios á nuestros padres: . 7 La qual nuestras doce tribus, sirviendo á Dios de noche y de dia, esperan ver cumplida. Por esta esperanza, ó Rey, soy acusado de los J udíos. 8 ¿ Pues qué, se tiene por cosa increíble entre vosotros, que Dios resucite á los muertos ? 9 Y yo en verdad había pensado, que debía hacer la mayor resistencia contra el nombre de Jesús Nazareno. 10 Y así lo hice en Jerusalem, y yo encerré en cárceles á muchos Santos, habiendo recibido poder de los Príncipes de los Sacerdotes : y quando los hacían morir, consentí también en ello. 11 Y muchas veces castigándolos por to das las sinagogas, los forzaba á blasfemar. Y enfureciéndome mas y mas contra ellos, los perseguía hasta en las ciudades extrañas. 12 En las quales cosas, yendo á Damasco con poder y comisión de los Principes de los Sacerdotes, 104 ATEI, XXVI. XXVII. giorno, una luce maggior dello splendor del sole, la quale dal cielo lampeggiò intorno a me, ed a coloro che tacevano il viaggia meco. 14 Ed, essendo noi tutti caduti in terra, 30 udii una voce che mi parlò, e disse in lingua Ebrea, Saul, Saul, perchè mi perseguiti ? e’ t'é duro di ricalcitrar conti־’ agli stimoli. 15 Ed io dissi,Chi sei tu, Signore 1 Ed egli disse, Io sono Gesù, il qual tu perseguiti. 16 ¡Ma, levati, e sta’ in piedi : perciochè per questo ti sono apparito, per ordinarti ministro, e testimonio delle cose, le quali tu hai vedute : e di quelle ancora, per le quali 10 t’ apparirò. 17 Riscotendoti dal popolo, e da’Gentili, a’ quali ora ti mando : 18 Per aprir loro gli occhi, e convertirgli dalle tenebre alla luce, e dalla podestà di Satana a Dio: acciochè ricevano, per la fede in me, remission de’ peccati, e sorte fra’ santificati. 19 Per ciò, o re Agrippa, io non sono stato disubbidiente alla celeste apparizione. 20 Anzi, prima a que’ di Damasco, e poi in Gerusalemme, e per tutto ’1 paese della Giudea, ed a’ Gentili, ho annunziato che si ravveggano, e si convertano a Dio, facendo opere convenevoli alla penitenza. 21 Per queste cose i Giudei, avendomi preso nel Tempio, tentarono d’ uccidermi. 22 Ma, per 1’ aiuto di Dio, son durato fino a questo giorno, testificando a piccoli, ed a grandi; e non dicendo nulla, dalle cose infuori che i profeti e Moisè hanno dette dovere avvenire : 23 Cioè, che ’1 Cristo sofferirebbe, e eli’ egli, cld è il primo della risurrezion de’ morti, annunzierebbe luce al popolo, ed a’ Gentili. 24 Or, mentre Paolo diceva queste cose a sua difesa, Festo disse ad alta voce. Paolo, tu farnetichi; le molte lettere ti mettono fuor del senno. 25 Ma egli disse. Io non farnetico, eccellentissimo Festo: anzi ragiono parole di verità, e di senno ben composto. 26 Perciochè il re, al quale ancora parlo francamente, sa bene la verità di queste cose : imperochè io non posso credere eh’alcuna di queste cose gli sia occulta: conciosiaeosa ancora che questo non sia stato fatto in un cantone. 27 Q re A grippa, credi tu a’profeti? io so che tu ci credi. 28 Ed Agrippadisse a Taolo, Per poco che tu mi persuadi di divenir Cristiano. 29 E Paolo disse, Piacesse a Dio che, e per poco, ed affatto, non solamente tu, ma ancora tutti coloro c’oggi m’ ascoltano, divenissero tali quali sono io, da questi legami infuori. 30 E, dopo eh’ egli ebbe dette queste cose, 11 re si levò, e insieme il Governatore, e Pernice, e quelli che sedevano con loro. 31 E, ritrattisi in disparte, parlavano gli uni agli altri : dicendo, Quesi’ uomo non ha fatto nulla che meriti morte, o prigione. 32 Ed Agrippa disse a Festo, Quest’ uomo poteva esser liberato, se non si fosse richiamato a Cesare. CAP. XXVII. Or, dopo che fu determinato che noi navigheremmo iu Italia, Paolo, e certi altri I io comandai eh’ egli fosse guardato, finch’ io lo mandassi a Cesare. 22 Ed A grippa disse a Festo, Ben vorrei ancora io udir cotesto uomo. Ed egli disse, Domane 1’ udirai. 23 11 giorno seguente adunque, essendo venuti Agrippa, e Pernice, con molta pompa, ed entrati nella sala dell’ udienza, co’ Capitani, e co’ principali della città, per comandamento di Festo Paolo fu menato quivi. 24 E Festo disse, Re Agrippa, e voi tutti che siete qui presenti con noi, voi vedete costui, al quale tutta la moltitudine de’ Giudei ha detto querela appo me, ed in Gerusalemme, e qui, gridando che non convien eh’ e-gli viva più. 25 Ma io, avendo trovato eh’ egli non ha fatto cosa alcuna degna di morte, ed egli stesso essendosi richiamato ad Augusto, io son diliberato di mandarglielo. 26 E, per ciò eh’ io non ho nulla di certo da scriverne al mio signore, 1’ ho menato qui davanti a voi, e principalmente davanti a te, o re Agrippa; acciochè, fattane 1’ inquisizione, io abbia che scrivere. 27 Perciochè mi pare cosa fuor di ragione di mandare un prigione, e non significar l’accuse che son contr’ a lui. CAP. XXVI. Ed A grippa disse a Paolo, E’ ti si permette di parlar per te medesimo. Allora Paolo, distesa la mano, parlò a sua difesa in questa maniera. 2 Re Agrippa,io mi reputo felice di dovere oggi purgarmi davanti a te di tutte le cose, delle quali sono accusato da’ Giudei. 3 Principalmente, sapendo che tu hai conoscenza di tutti i riti, e quistioni, che son fra’ Giudei: per ciò ti prego che m’ ascolti pazientemente. 4 Quale adunque sia stata, dalla mia giovanezza, la mia maniera divivere, fin dal principio, per mezzo la mia nazione in Gerusalemme; tutti i Giudei lo sanno. 5 Conciosiacosachè m’abbiano innanzi conosciuto fin dalia mia prima età, e sappiano (se vogliono renderne testimonianza) che. secondo la più isquisita setta della nostra religione, son vivuto Fariseo. 6 Ed ora, io sto a giudicio per la speranza della promessa fatta da Dio a’ Padri. 7 Alla quale le nostre dodici tribù servendo del continuo a Dio, giorno e notte, sperano di pervenire : per quella speranza sono io, o re Agrippa, accusato da’ Giudei. 8 Che? èegli appo voi giudicato incredibile ch’iddio risusciti i morti? 9 Ora dunque, quant’ è a me, ben avea pensato che mi conveniva far molte cose contr’ al Nome di Gesù il Nazaret). 10 II che eziandio feci in Gerusalemme : ed, avendone ricevuta la podestà da’ principali sacerdoti, io serrai nelle prigioni molti de’ santi : e, quando erano fatti morire, io vi diedi la mia voce. 11 E spesse volte, per tutte le sinagoghe, con pene gli costrinsi a bestemmiare: ed, infuriato oltre modo contr’ a loro, gli perseguitai fin nelle città straniere. 12 II chefacendo, come io andava eziandio in Damasco, con la podestà e commessione da parte de’ principali sacerdoti : 13 lo vidi, o re, per lo camino, di mezzo 104