BIBLIA POLYGLOTTA, Actus Apostolorum, XXXV.
VERSIO GALLICA.
VERSIO GERMANICA.
LES ACTES, XXIIl.
s’assemblèrent et firent vœu avec des imprécations co?i(r'eux mhnes, de ne manger ni boire qu’ils n’eussent tué Paul.
1.3 Ils étoient plus de quarante qui avoient fait cette conjuration.
14	Et ils s’addressèrent aux principaux sacrificateurs et aux sénateurs, et leur dirent: Nous avons fait vœu, avec des imprécations contre nous-mêmes, de ne rien manger, que nous n’ayons tué Paul.
15	Vous donc, faites maintenant savoir au tribun, de la part du conseil, qu’il le fasse amener demain devant vous, comme, si vous vouliez vous informer plus exactement de son affaire; et nous serons prêts pour le tuer avant qu’il arrive.
16	Mais le fils de la sœur de Paul, ayant entendu ce complot, vint et entra dans la forteresse, et en donna avis à Paul.
17	Et Paul ayant appelé un des centeniers, lui dit : Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter.
18	II le prit donc et le mena vers le tribun, et lui dit: Paul, qui est prisonnier, m’a appelé et m’a prié de t’amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire.
19	Et le tribun le prenant par la main, et l’ayant tiré à part, lui demanda: Qu’as-tu à me déclarer?
£0 Ce jeune homme lui dit: Les Juifs ont résolu de te prier d’envover demain Paul au conseil, sous prétexte de s’informer plus exactement de son affaire.
21	Mais ne les crois point: car plus de quarante d’entr’eux lui dressent des embûches, et ont fait vœu, avec des imprécations contr’eux-mêmes, de ne manger, ni boire, qu'ils ne l’aient tué; et maintenant ils sont tous piêts, attendant ta réponse.
22	Le tribun renvoya ce jeune homme, après lui avoir défendu de dire à personne qu’il lui eût donné cet avis.
£3 Et ayant appelé deux centeniers, il leur dit: Tenez prêts deux cents soldats, soixante et dix cavaliers, et deux cents archers, pour aller jusqu’à Césarée dès la troisième heure de la nuit.
£4 Et qu’il y ait des montures prêtes, afin qu’ayant fait monter Paul, ils le mènent sûrement au gouverneur Eélix.
£5 Et il lui écrivit une lettre en ces termes :
£6 Claude Lysias, au très-excellent gouverneur Eélix, salut !
£7 Les Juifs s’étant saisis de cet homme, et étant sur le point de le tuer, je suis survenu avec la garnison, et je l’ai tiré de leurs mains, ayant appris qu’il étoit citoyen romain.
£8 Et voulant savoir de quoi ils l’accu-soient, je le menai dans leur conseil ;
29	Où j’ai trouvé qu’il étoit accusé sur des questions de leur loi, mais qu’il n’avoit commis aucun crime qui méritât la mort, ni même la prison.
30	Et ayant été averti des embûches que les Juifs lui avoient dressées, je te l’ai aussitôt envoyé, ayant fait savoir à ses accusateurs de dire devant toi ce qu’ils ont à proposer contre lui. Adieu.
31	Les soldats donc, selon l’ordre qu'ils avoient reçu, prirent Paul et le menèrent de nuit à Antipatris.
32	Et le lendemain, ayant laissé les cavaliers pour aller avec lui, ils s’en retournèrent à la forteresse.
33	Etant arrives à Césarée, et ayant rendu la lettre au gouverneur, ils lui présentèrent aussi Paul.
E
donnât la question par le fouet, afin de savoir pour quel sujet ils crioient ainsi contre lui.
25	Mais quand ils l’eurent lié .avec des courroies, Paul dit au centenier qui étoit présent: Vous est-il permis de fouetter un citoyen romain, sans qu’il soit condamné ?
26	Ce que le centenier ayant entendu, il en alla avertir le tribun, et lui dit: Prends gai de à ce que tu feras; car cet homme est citoyen romain.
27	Et le tribun vint à Paul, et lui dit : Dis-moi, es-tu citoyen romain? Et il répondit : Oui ,je le suis.
£8 Le tribun lui dit: J’ai acquis cette bourgeoisie pour une grande somme d’argent. Et moi, lui dit Paul, je le suis par ma naissance.
29	Et ceux qui dévoient lui donner la question, se retirèrent aussitôt d’auprès de lui; et le tribun craignoit aussi, quand il sut que Paul étoit citoyen romain, parce qu il l’avoit fait lier.
30	Le lendemain, voulant savoir au vrai pour quel sujet il étoit accusé des Juifs, il 1e fit délier, et ayant ordonné que les principaux sacrificateurs et tout le conseil s’assemblassent, il amena Paul, et le présenta devant eux.
0	CIÏAP. XXIII.
PAUL, ayant les yeux arrêtés sur le conseil. parla ainsi: Mes frères, j’ai vécu jusqu’à présent devant Dieu en toute bonne conscience.
2	Sur cela, le souverain sacrificateur Ananias commanda à ceux qui étoient prés de lui, de le frapper sur le visage.
3	Alors Paul lui dit: Dieu te frappera, muraille blanchie; car tu es assis pour me juger selon la loi; et en transgressant la loi, tu commandes qu’on me frappe.
4	Et ceux qui étoient présens, lui dirent:
Injuries-tu ainsi le souverain sacrificateur de Dieu ?	_ ,
5	Paul leur répondit: Mes frères, je ne savois pas que ce fût le souverain sacrificateur; car il est écrit: Tu ne maudiras point le prince de ton peuple.
6	Et Paul, sachant qu’une partie de ceux qui étoient là, étoientSudducéens, et l’autre Pharisiens, il s'écria devant le conseil : Mes fières, je suis Pharisien, fils de Pharisien ; je suis tiré en cause pour l’espérance et la résurrection des morts.
7	Et quand il eut dit cela, il s’émut une dissension entre les Pharisiens et les Sad-ducéens; et l’assemblée fut divisée.
8	Car les Sadducéens disent qu’il n’y a pointde résurrection, ni d’ange, ni d’Esprit; mais les Pharisiens reconnoissent l’un et l’autre,
9	Et il se fit un grand bruit. Et les Scribes du parti des Pharisiens se levèrent, et ils disputoient contre les autres, disant: Nous ne trouvons aucun mal en cet homme ; mais si un esprit ou un ange lui a parlé, ne combattons point contre Dieu.
10	Et comme le tumulte s’augmentoit, le tribun, craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens-là, commanda que les soldats descendissent, pour l’enlever du milieu d'eux et le ramener dans la for-tcrcssc»
11	La nuit suivante, le Seigneur lui apparut, et lui dit: Paul, aie bon courage ; car comme tu as rendu témoignage de moi à Jérusalem, il faut aussi que tu me rendes témoignage à Home.
12	Lors qu’il fut jour, quelques Juifs
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23un& fcer 5uben 5?3en ^aulum.	2Cpo|ÎCÎ0CÎd). 24.	!paulug $u $eltp gçfanfct.
Paulum tcbten; unb |Tn& je§t bereit/ unb Karten auf teme S3erfjetf(ung•
22	ließ ber Dfcerftauptmatm ben Jüngling con fid), unb gebot itjm, baß erg ntemanb fagte,׳baß er if)m folc()eg eröffnet ptte.
23	Unb er rief ju (Ich jween Unterljauptleute, unb fprad): iKüßet jroep (junbertgrtcggfnec^te, baß fle gen STafarien jieijen, unb jlebenjig {Reiter, unb jwep t>un־ bert ®djüljsen auf bie britte ®tunbe ber Oiadjt;
24	Unb bie Spiere timtet ju, baß fle Paulum bar־ auf feßen/ unb brtngen i&n bewahrt ju gelij:/ bem Sanbpßeger.
25	Ünb fdjrieb einen !Brief/ ber igelt alfo:
26	fiJaubiuö £p|TaS/ bem treuem £anbpßeger gelij:/ gteube juncr.
27	Riefen bOtann fjatten bie Suben gegriffen/ unb Koüten ii)n getöbtet fjaben. £>a fam id> mit bemft'riegg־ t>olf baju/ unb riß tim uon ttjnen, unb erfuhr/ baf? ei ein {Römer ifl.
28	£)a id) mid) aber wollte erfunbigen ber Urfad)/ barum jTe i&n befdjulbigten/ fü&rete id; iljn in tljten {Ratfc.
29	3>a befanb id)/ baf er befc&ulbiget warb »on ben fragen i|)reg ©efe^eg; aber feine ^tntlage (jatte tes .¿obeg ober ber !Banbe wert().
30	Unb ba Per mid) fam/ baß etli^e 3״ben auf ;fjn hielten/ fanbte id) ihn oon Stunb an ju bir/ unb entbot ben Klägern auch; baf fle per bir fagten/ mag fle miber ihn hatten, ©ehab bid) rcofjl!
31	£ie Srieggfnethte/ wie ihnen befohlen war/ nahmen Paulum unb führelen ihn bep ber Sied;: gen ?tntipatriben.
32	Sieg nnbern Sagcg aber Ueffen fle bie !Heiler mit ihm jieijen/ unb roanbten wieber um jum Säger.
33	¿Da bie gen £äfarien famen/ überantworteten |Te ben !Brief bem Sanbpßegcr, unb ßellcten ihm Paulum aud) har.
34	S?a ber ifembpffeger ben !Brief lag/ fragte er/ aug Keinem l'anbe er märe׳? Unb ba er erfunbet/ baß er aug SÜilicia wäre, fprach er:
35	34) will bid) perhören/ wenn beine {Berftäger auch ba flnb. Unb ()ieß lh״ t>erm״l;ten in bem CKicht־ haug £erobig.
S)ag 24 Kapitel.
Ueber fünf Sage jog hinab ber •frohepriefler !!(na־ niag mit ben !!ielteßen, unb mit bem {Rebner Jertullo; bie erfthienen per bem Sanbpfieger miber !paulum.
2	£a er aber׳ berufen Karb/ feng an Sertullug ju rerflagen/ unb fprad):
3	£)aß wir in groffem ^rieben leben unter bir/ unb piele reblithe Späten biefem {Bolf Kiberfafjren burd) beine $orji<htigfeit/ allertheuerfler ftelip, bag nehmen mir an allewege unb allenthalben mit aller S'anfbarfeit.
4	Üluf bag ich aber bid) nid)t ju lange aufhalte/ bitte ich buh/ hu mo!ie|t ung fürjlid) hcren/ nach betner ©elinbigfeit.
5	20ir haben biefen SRann gefunben fcßablid), unb ber ülufruhr erreget allen £juben auf Pem gon־ ¡cn Grbboben, unb einen Soornehmflen ber ®ectc ber Üiajarener.
6	5)er auch perfuhet hat ben Sempel ju entweihen/ weihen wir aud) griffen/ unb wollten ihn gerichtet haben nach unferm ©efeß.
7	!!Iber Epjiag/ ber )pauptmann, unterfam ba?, unb fahret? ihn mit greffer ©ewalt aug unfern £änben,
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guten©ewi(fengewanbelt P0r©0tt, big auf biefen Sag.
2	£>er ¿P'otjepriei'ter aber, !!tnania?/ befahl benen/ bie um ihn flanben, baß fle ihn aufg SHaul fhlügen.
3	^a fprach !pauluJ ju ihm : ©ott wtrb btd) fehl«־ gen/ bu getünchte Ußanb. <Si^e!l bu, unb ridjteß mi^ nad) hem ©efetj/ unb heiffeß mid) fchlagen wi־ her ba5 0cfe§ 1
4	Sie aber umljer flanben/ fprachen : ®?hiltfl bu hen £)0henpriefler ©otteg 1
5	Unb $3aulug fpradh : iMeb-en S3rüber/ t!h wußte nicht/ baß eg ber ipoheprießer iß. S!enn eg flehet gefdjrieben : g)em Dbcrßen betneg iüolfg follß bu nid)t ßuehen.
6	Üllg aber ipaulug wußte/ baß ein Sheil ®abbu־ cäer war, unb ber anbere £f!eil !Pharifäer, rief er im üiath : 3hr UHänner/ lieben !Brüber! ich bin ein !pharifäer/ unb eineg 5¡pharifaerg ®ohn; id; werbe angetlagt um ber Hoffnung, unb 2luferße־ hung willen ber Sobten.
7Da er aber ba? fagte,warb einülufruhr unter benip ha־ rifäernunb®abbucaern, unb bieSHenge ¿erfpaltete ßch.
8	^!enn hießabbueäer fagen,eg fep feine?(uferße־ hung, nodh ©ngel, noch ©e:fl; bie !pharifäer aber befennen bepbeg.
9	Gg warb aber ein großeg ©efchrep. Unbbie®d)rift־ gelehrten, ber !phatifäer Sheil/ ßanben auf, ßrilten unbfpradjen: 5öir fnben nichtg'ilrgeg on biefem UHen־ Ehen; hat aber ein ©eiß ober Gngel mit ihm gerebet, fo fennen wir mit ©ott nicht ßreiten.
10	2)a aber ber Aufruhr groß warb, beforgte fld) ber oberfle£)auptmann, fle möchten Paulum jerreif־ fen; unb hieß bag$rieggoolf hinab gehen, unb ihnnon ihnen reiffen, unb in bag £ager fahren.
11	S)eg anbern Sages aber in ber Oiadht ßcnb ber $)crr bep ihm, unbfpradj: ®epgerroß, !Paule! benn wie bu pon mir ju 3erufalem genüget haß, alfo mußt bu auch ju Sfiom jeugen.
12	S)a es aber Sag warb, fhlugen flöh etliche 3uben jufammen, unb perbanneten fid?/ weber ¿u effen ned) ju trinfen, bi? baß fle !paulum getöbtet hätten.
13	3hrer aber waren mehr, benn Pierjig, bie fcl־ dien !Bunb madhten.
14	i'ie traten ;u ben ^)öhenprießern unb QCelteffen, unb fpradjen : 2ßir haben ung hart perbannet, nid;tg anjubeiffen, big wir Paulum getöbtet haben.
15	®ס tljut nun funb bemDberhauptmann, unb bem !Hath, baß er ihn morgen ¿u euch führe, alg wolltet ihr ihn beffer perhören. 555ir aber flnb bereit, ihn ¿u tobten, ehe benn er P0r eud) fommt.
16	g)aaber!pautug ®chweßer ®ohn ben ülnfdjlag hörete, fam er bar, unb gieng in bag Säger, unb per־ fünbigte eg !paulo.
17	Paulus aber rief ju flöh einen pon ben Unter־ hauptleuten, unb fpraöh: Riefen Süngling führe hin ¿u bem9berhauptmann,benn er hat iljm etwas ju fagen.
18	^)er nahm ihn an, unb führete ihn jum Ober־ hauptmann, unb fprad): ^ergebunbene !Paulus rief mid) jU fldh, unb bat mich, biefen Jüngling ju bir ju fuhren, ber bir etwas ;u fagen habe.
' 19 £a nahm ihn ber Dberhauptmann bep ber £anb, unb wich an einen befonbern Drt, unb fragte ihn: ÜSaS ißS, baS bu mir ¡¡u fagen haß ?
20	Gr aber fprach: £ie 3uben flnb eins geworben, bich ju bitten, baß bu morgen !Paulum not ben Oialh bringen Iaffeß, als wollten fie ihn beffer perbören.
21	2)u aber traue ihnen nid)t; benn es halten auf ihn mehr benn oierjt'g SHänner unter ihnen, bie haben fld) perbannet, weber ju effen nod) ju irmfen, bis fie
VERSIO HISPANICA.
VERSIO ITALIANA.
LOS HECHOS DE LOS APOSTOLES, XXIV.
22	Entonces el Tribuno despidió al mozo, y le mandó que á nadie dixese que le fiabia dado aviso de esto.
23	Y llamando dos Centuriones, les dixo: Tened prontos doscientos soldados, que vayan hasta Cesaréa, y setenta de á caballo y doscientas lanzas desde la hora tercera de la noche:
24	Y aparejad cabalgaduras en que sea conducido Pablo á caballo con toda seguridad al Gobernador Félix,
25	(Porque temió no se lo arrebatasen los Judíos, y.lo matasen, y después le calumniasen á él de haber recibido dinero:)
26	Y escribió una carta en estos términos. Claudio Lisias al Optimo Gobernador Félix salud.
£7 A este hombre, que prendiéron los Judíos, y estaban á punto de matarle, sobreviniendo yo con la tropa lo libré, entendiendo que era Romano:
£8 Y queriendo saber el delito de que le acusaban, lo llevé al Concilio de ellos.
£9 Y hallé, que le acusaban sobre qiies-tiones de la ley de ellos, sin haber en él delito alguno que mereciese muerte, ó prisión.
30	Y habiéndoseme avisado que los Judíos le tenían puestas asechanzas, le envíe á tí, intimando también á los acusadores, que acudan á tí. Tén salud.
31	Los soldados pues, conforme á la ói-den que tenían, tomaron á Pablo, y lo lle-váron de noche á Antipatride.
32	Y el dia siguiente dexando á los de á caballo que fuesen con él, se volvieron á la guarnición.
33	Y quando llegáron á Cesaréa, entregaron la carta al Gobernador, y presentaron también á Pablo delante de él.
34	Y habiéndola leído, y preguntado de qué provincia era: y sabido que era de Cilicia,
35	Le dixo : Te oiré quando vinieren tus acusadores. Y dió orden que fuese guardado en el pretorio de Herodes.
CAP. XXIV.
Y DE allí á cinco dias vino Ananías el Príncipe de los Sacerdotes con algunos Ancianos, y con un cierto Tertulo orador, y compareciéron ante el Gobernador contra Pablo.
2	Y citando á Pablo, comenzó Tertulo á acusarle, diciendo: Como sea que nosotros por tí vivamos en grande paz, y muchas cosas sean corregidas por tus providencias;
3	En todo tiempo y lugar lo reconocemos. Optimo Félix, con todo !!acimiento de gracias.
4	Mas por no detenerte mucho tiempo, te ruego, que según tu clemencia nos oigas un breve rato.
5	Hemos hallado que este hombre es pestilencial, y que levanta sediciones á los Judíos por todo el mundo, y es cabeza de la secta sediciosa de los Nazarenos:
6	El qual intentó además profanar el templo. Y habiéndole prendido, le quisimos juzgar según nuestra ley.
7	Mas sobreviniendo el Tribuno Lisias, con gran violencia nos lo quitó de las manos,
3	Entonces Pablo le dixo : Dios te herirá á tí, pared blanqueada. ; Tú estás sentado para juzgarme según la Ley, y me mandas herir contra la. Ley ?
4	Y los que estaban allí, dixéron: ¿ Maldices al sumo Sacerdote de Dios ?
5	Y dixo Pablo ; No sabia, hermanos, que es Príncipe de los Sacerdotes : porque escrito está: No maldecirás al Príncipe de tu pueblo.
6	Y sabiendo Pablo, que la una parte era de los Saducéos, y la otra de Phariséos.dixo en alta voz en el Concilio: Hermanos, yo soy Phariséo, hijo de l’hariséos, de la esperanza y de la resurrección de los muertos soy yo juzgado.
7	Y quando esto dixo, se movió una grande disensión entre los Pbariséos, y los Saducéos, y se dividió la multitud.
8	Porque los Saducéos dicen que no hay resurrección, ni Angel, ni Espíritu : mas los Phariséos confiesan lo uno y lo otro.
9	Hubo pues grande vocería. Y levantándose algunos de los Phariséos, altercaban, diciendo: No hallamos mal ninguno en este hombre: ¿quánto mas, si le ha !labiado Espíritu, ó Angel ?
10	Y por la grande disensión que habia, temiendo el Tribuno que ellos no despedazasen á Pablo, mandó que viniesen los soldados, y que le sacasen de en medio de ellos, y que lo llevasen á la fortaleza.
11	Y la noche siguiente apaieciéndosele el Señor, le dixo: Ten constancia, porque así como has dado testimonio de mí en Je-rusalém, conviene que lo dés también en Roma.
12	Y quando fué de dia, se coligáron algunos de los Judíos, y se maldixéron, diciendo : Que no comerían ni beberían hasta que matasen á Pablo.
13	Y eran mas de quarenta hombres los que habían hecho esta conjuración:
14	Los quales fuéron á los Príncipes de los Sacerdotes y á los Ancianos, y dixéron: Nosotros nos hemos obligado so pena de maldición á no gustar bocado, hasta que matemos á Pablo.
15	Pues ahora vosotros con el Concilio significad al Tribuno que os le saque fuera como que queréis conocer con mas׳ certidumbre ue su causa. Y nosotros estaremos esperando para matarle ántes que llegue.
16	Y quando oyó esta conspiración un hijo de la hermana de Pablo, fué, y entró en la fortaleza, y dió aviso á Pablo.
17	Y Pablo, llamando á uno de los Centuriones, dixo: Lleva este mozo al Tribuno, poi que tiene cierto aviso que darle.
18	Y tomándole él consigo, le llevó al Tribuno, y dixo : El preso Pablo me rogó que traxese á tí este mozo, porque tiene algo que hablarte.
19	Y tomándole el Tribuno de la mano, y retirándole aparte, le preguntó: ¿ Que es lo que tienes que decirme ?
20	Y el dixo: los Judíos han concertado rogarte, que mañana presentes á Pablo al Concilio, como que quieren inquirir de el alguna cosa mas cierta:
£1 Mas tú no los creas, porque hay mas de quarenta de ellos, que lo asechan, y han jurado so pena de maldición, que no comerán, ni beberán, hasta que le maten: y ahora están ya apercibidos, aguardando que tú se lo prometas.
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ATTI. XXIV.
non P abbiano ucciso : ed ora son presti, aspettando che tu lo prometti loro.
22 11 Capitano adunque licenziò il giovane, ordinandogli di non palesare ad alcuno che gli avesse fatte assaper queste cose.
£3 Poi, chiamati due de’ Centurioni, disse loro, Tenete presti fin dalle tre ore della notte dugento soldati, e settanta cavalieri, e dugento sergenti per andar fino in Cesarea.
24	Disse loro ancora c’ avessero delle cavalcature preste, per farvi montar su Paolo, e condurlo salvamente al Governator Felice.
25	Al quale egli scrisse una lettera dell’infrascritto tenore :
26	Claudio Lisia, all’ eccellentissimo Governator Felice: Salute.
£7^ Quest’ uomo, essendo stato preso da’ Giudei, ed essendo in sul punto d’ esser da loro ucciso, io son sopraggiunto co’ soldati, e F ho riscosso, avendo inteso eh’ egli era Romano.
28	E, volendo sapere il maleficio del quale l’accusavano, P ho menato nellor Concistoro.
29	Ed ho trovato eli’ egli era accusato intorno alle questioni della lor Legge: e che non v* era in lui maleficio, alcuno degno di morte, nè di prigione.
30	Or, essendomi state significate P insidie che sarebbero da’ Giudei poste a quest’ uomo, in quello stante 1’ ho mandato a te, ordinando eziandio a’ suoi accusatori, di dir davanti a te le cose c’ hanno cou-tr’ a lui. Sta’ sano.
31	1 soldati adunque, secondo eli’ era loro stato ordinato, presero con loro Paolo, e lo condussero di notte in Antipatrida.
32	E ’1 giorno seguente, lasciati i cavalieri per andar con lui, ritornarono alla Rocca.
33	E quelli, giunti in Cesarea, e renduta la lettera al Governatore, gli presentarono ancora Paolo.
34	E ’1 Governatore, avendo Ietta la lettera, e domandato a Paolo di qual provincia egli_era, ed inteso eh’ egli era di Cilicia:
35	Gli disse. Io t’udirò, quando i tuoi accusatori saranno venuti aneli’ essi. E comandò die fosse guardato nel palazzo d’ E-rode.
CAP. XXIV.
_ R, cinque giorni appresso, il sommo Sacerdote Anania discese, insieme con gii Anziani, e con un certo Tertullo oratore: e comparvero davanti al Governatore conti־’ a Paolo.
2	Ed, esso essendo stato chiamato, Ter-tuilo cominciò ad accusarlo: dicendo,
3	Godendo per te di molta pace, ed essendo, molti buoni ordini stati fatti da te a questa nazione, per lo tuo provednnento, noi in tutto e per tutto lo riconosciamo con ogni ringraziamento, eccellentissimo Felice.
4	Or accioch’io non ti dia più lungamente impaccio, io ti prego che, secondo la tua equità, tu ascolti quello c’ abbiamo a dirti in breve.
5	Ch' è, che noi abbiamo trovato quest’ uomo essere una peste, e commuover sedizione fra tutti i Giudei che son per lo mondo, ed essere il capo della, setta de’ Nazarei.
6	11 quale ha eziandio tentato di profanare il Tempio : onde noi, presolo, lo volevamo giudicar secondo la nostra Legge.
7	Ma ’1 Capitano Lisia, sopraggiunto, con
3	A Mora Paolo gli disse, Iddio ti percoterà, parete scialbata: tu siedi per giudicarmi secondo la Legge, e, trapassando la Legge, comandi ch’io sia percosso !
4	E coloro eh’ erano quivi presenti dissero, Ingiuri¡ tu il sommo Sacerdote di Dio?
5	E Paolo disse, Fratelli, io non sapeva eh’ egli fosse sommo Sacerdote: perciochè egli è scritto. Tu non dirai male del principe del tuo popolo.
6	Or Paolo, sapendo che 1’ una parte era di Sadducei, e 1’ altra di Farisei, sciamò nel Concistoro, Uomini fratelli, io son Fariseo, figliuol di Fariseo: 10 son giudicato per la speranza, e per la risurrezion de’ morti.
7	E, come egli ebbe detto questo, nacque dissensione tra’ Farisei, e’ Sadducei : e la moltitudine si divise.
8	Perciochè i Sadducei dicono che non v’è risurrezione, nè Angelo, nè Spirito : ma i Farisei confessano e l’ uno e 1’ altro.
9	E si fece un gridar grande. E gli Scribi della parte de’ Farisei, levatisi, contendevano: dicendo, Noi non troviamo male alcuno in quest’ uomo: che se uno Spirito, od un Angelo, ha parlato a lui, non combattiamo contr’ a Dio.
10	Or, facendosi la dissension grande, il Capitano, temendo che Paolo, non fosse da loro messo a pezzi, comandò a’ soldati che scendessero giù, e lo rapissero del mezzo di loro, e lo menassero nella Rocca.
11	E la notte seguente, il Signore si presentò a lui, e gli disse, Paolo, stà di buon cuore : perciochè, come tu hai renduta testimonianza di me in Gerusalemme, cosi con-vienlati rendere ancora a Roma.
12	E, quando fu giorno, certi Giudei fecero raunata, e sotto esecrazione, si votarono promettendo di non mangiare, né bere, finché non avessero ucciso Paolo.
13	E coloro c’ aveano fatta questa congiura erano più di quaranta:
14	I quali vennero a’ principali sacerdoti, ed agli Anziani, e dissero, N01 ci siamo sotto esecrazione votati di non assaggiar cosa alcuna, fin c’ abbiamo ucciso Paolo.
15	Or adunque voi, comparite davanti al Capitano, col Concistoro, pregandolo che domane vel meni, come per conoscer più appieno del fatto suo: e noi, innanzi eh’ egli giunga, siam presti per ucciderlo.
16	Ma il figliuolo della sorella di Paolo, udite queste insidie, venne: ed, entrato nella Rocca, rapportò il fatto a Paolo.
17	E Paolo, chiamato a sé uno de’ Centurioni, disse, Mena questo giovane al Capitano : perciochè egli ha alcuna cosa da rapportargli.
18	Egli adunque, presolo, lo menò al Capitano : e disse, Paolo, quel prigione, m’ ha chiamato, e m’ ha pregato eh’ io ti meni
3uesto giovane, il quale ha alcuna cosa da irti.
19	ET Capitano, presolo per la mano, e ritrattosi in disparte, gli domandò, Che cosa hai da rapportarmi ?
CO Ed egli disse, I Giudei si son convenuti insieme di pregarti che domane tu meni giù Paolo nel׳ Concistoro, come per informarsi più appieno del fatto suo.
21	àia tu uou prestar loro fede: per-ciochè più di quaranta uomini di loro gli hanno poste insidie, essendosi sotto esecrazione votati di non mangiare, nè bere, tìrchè 102
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