BIBLIA POL Y GLOTT A, Evangelium Lucæ, XVI. XVII. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. S. LUC. XVI. XVII. ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et JMammon. 14 Les Pharisiens,qui étoient avares, ecou-toient tout cela, et se moquoient de lui. 15 Et il leur dit: Pour vous, vous voulez passer pour justes devant des hommes, mais Dieu connoît vos coeurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu. 16 La Loi et les Prophètes ont duré jusqu’à Jean ; depuis ce tems-là le Royaume de Dieu est annoncé, et chacun le force. 17 Mais il est plus aisé que le ciel et la terre passent, qu'il n’est possible qu’un seul point de la Loi soit aboli. 18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet adultère ; et quiconque épouse celle que son mari a répudiée, commet adultère. 19 U y âvoit un homme riche qui se vêtoit de pourpre et de fin lin, et qui se traitoit bien et magnifiquement tous les jours. 20 11 y avoit aussi un pauvre, nommé Lazare, qui étoit couché à la porte de ce riche, et qui était couvert d’ulcères. 21 II désiroit de se rassasier des miettes qui tomboient de la table du riche ; et même les chiens venoient lécher ses ulcères. 22 Or il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les Anges dans le sein d’Abra-ham; le riche mourut aussi, et fut enseveli. 23 Et étant en enfer et dans les tourmens, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein, 24 Et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin, qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue; car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme. 25 Mais Abraham lui répondit: Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et Lazare y a eu des maux ; et maintenant il est consolé, et tu es dans les tourmens. 26 Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous; de sorte que ceux qui voudroient passer d’ici vers vous ne le peuvent, non plus que ceux qui voudroie?it passer de là ici. 27 Et le riche dit: Je te prie donc, Père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; 28 Car j’ai cinq frères, afin qu’il les avertisse, de peur qu’ils ne viennent aussi eux-mêmes dans ce lieu de tourmens. 29 Abraham lui répondit: Ils ontMoyse et les Prophètes; qu’ils les écoutent. 30 Le riche dit: Non, Père Abraham; mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils s’amenderont. 31 Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moyse et les Prophètes, ils 11e seroient pas non plus persuades, quand même quelqu’un des morts ressusciteroit. CIIAP. XVII. J ESUS dit aussi à ses Disciples. Il ne se peut faire qu’il n’arrive des scandales ; toutefois malheur à celui par qui ils arrivent! 2 11 vaudroit mieux pour lui qu’on lui mît au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer, que de scandaliser un de ces petits. 3 Prenez donc garde à vous. Si ton frère t’a offensé, reprends-le; et s’il se repent, pardonne-lui. 21 Par ce que mon fils que voici étoit mort, et il est revenu à la vie ; il étoit perdu, mais il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. 25 Cependant son fils aîné, qui étoit à la campagne, revint; et comme il approchoit de la maison, il entendit des chants et des danses. 26 Et il appela un des serviteurs, à qui il demanda ce que c’étoit; 27 Et le serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et ton père a tue un veau gras, par ce qu'il l’a recouvré en bonne santé. 28 Mais il se mit en colère, et ne voulut point entrer. Son père donc sortit, et le pria d'entrer. 29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. 30 Mais quand ton fils que voilà, qui a mangé tout ton bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer un veau gras pour lui. 31 Et son père lui dit: Mon fils, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. 32 Mais il falloit bien faire un festin et se réjouir, par ce que ton frère que voilà étoit mort, et est revenu à la vie; il étoit perdu, et il est retrouvé. CHAP. XVI. J ESUS disoit aussi à ses Disciples : Un homme riche avoit un économe qui fut accusé devant lui de dissiper son bien. 2 Et l’ayant fait venir, il lui dit: Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus désormais administer monbien. 3 Alors cet économe dit en lui-même : Que ferai-je. puisque mon maître m’ôte l’administration de son bien?_ Je ne saurois travailler à la terre, et j’aurois honte de mendier. 4 Je sais c«que je ferai, afin que quand on m’aura ôté mon administration, il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons. 5 Alors il fit venir séparément chacun des débiteurs de son maître ; et il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? 6 II répondit: Cent mesures d’huile. Et l'économe lui dit: Reprends ton billet; assieds-toi là, et écns-en promptement un autre de cinquante. 7 11 dit ensuita à un autre: Et toi, combien dois-tu ? 11 dit: Cent mesures de froment. Et Y Econome lui dit: Reprends ton billet, et écris-ew un autre de quatre-vingts. 8 Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avoit agi avec habileté; car les enfans de ce siècle sont plus prudens dans leur génération, que les enfans de lumière. 9 Et moi, je vous dis aussi: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que quand vous viendrez à manquer ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels. 10 Celui qui est fidèle dans les petites choses, sera aussi fidèle dans les grandes ; et celui qui est injuste dans les petites choses, sera aussi injuste dans les grandes. 11 Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables richesses? 12 Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? 13 Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; 5ô $om ungeraten #augí)alter. SlîCCl !6—17* 93om шфеп 2Лапп. »erachten. fonnet nic^t ©ott farat ЬешШ?ат< men bienen. 14 ©аз alle« treten bte ip^^rifaer аиф, bie wa; ren getjig, unb fpotteten fein. 15 Unb er Гргаф ¿и ihnen : 3[)r fepbd/ bie ihr еиф felbjl re^tfertrqet »er ben Ш1епГфеп, aber ©ott rennet eure £сг;еп; benn was &оф fft unter ben Ш?епГфеп; ba¿ ijt ein ©räuel »er ©ott. 16 ©a3 ©efetj unb bie ^Propheten wetßagen bis auf Sohannem ; unb »on bereit an wirb bas Dxeiil) ©ottes ЬигфаСиапдеПит geprebiget, unb jebermann bringet mit ©ewalt hinein. 17 ©0 i|l ober leidster/ baß £)immel unb ©rbe »er; gehen, benn baß einSitel »om ©efe§ falle. 18 Жег бф fifseibet »on feinem 2ßeibe, unb frepet eine anbere, ber bridjt bie ©he; unb wer bie^tbgefc^ie« bene non bem 2Лаппе freuet, ber bricht аиф bie ©he. 19 ©S war aber ein шфег 9Лапп, ber f!eibete fuf) mit фигриг unb !ёЦПфег Peinmanb, unb lebte alle Sage ЬеггИф unb in freuten. 20 ©S war aber ein firmer, mit ütamen 2ajaruS/ ber lag uor feiner Shur »oller ©Awaren, 21 Unb begehrete |Тф ¿u fdtttgen von benS3rofa; men, bie »on Ьез Dieid^en S:if4)e fielen ; Ьоф iamen bie^unbe, unb leiten ihm feine ©Зфтагеп. 22 ©S begab |Тф aber, baf her $trme ftarb, unb warb getragen »on ben ©ngelr. in Abrahams 0фоо£. ©er СКегфе aber färb аиф, unb warb begraben. 23 Ш0 er nun in ber £>ölle unb in ber Duaal war, hob er feine klugen auf, unb fab Abraham »on ferne, unb £ajarum in feinem бфоо(з, 24 fftief unb Гргаф : iöater 6ilbraham, erbarme Ыф meiner, unb fenbe 2a;arum, baß er basaeteu|ferf e feines Ringers ins Söaßer 1аифе, unb fühle meine 3«nge; benn (ф leibe фет in biefer flamme. 25 Qtbraham aber Гргаф : ©ebenfe, «¿ohn/baf bu fein ©utes empfangen [)aß in beinern geben, unb gajarus bagegen hat 83ofeS empfangen ; nun aber wirb er getröflet, unb bu wirf gepeiniget. 26 Unb über baS alles iß ¿wtfdjen uns unb еиф eine große $luft be»ef iget, baf bie ba wollten »on hinnen hinab fahren ¿и еиф, tonnen ntö;t, unb аиф nie^t »on bannen ¿utm$ herüber fahren. 27 ©a Гргаф er: 0o bitte ich Ыф ißater, baf bu ihn fenbeß in meines SJaterS £>aus ' 2S ©enn 1ф ЬпЬепоф fünf ЭЗгйЬег, baf er ihnen bejeuge, auf baf fie ntdff аиф fommen an biefen Drt ber&uaal. 29 Abraham Гргаф ¿u ihm : 0ie hoben SCRofen unb bie Propheten ; laf ße biefelbtgen hören. 30 ©r aber Гршф : üfein, [Bater Abraham ; fon! bem wenn einer »on ben Siebten ¿u ihnen gienge, fi> würben ße 83uße tfjun. 31 ©r Гргаф ¿u ihm : £cren ße fDlofen unb bie Propheten nicht, fo werben ße аиф п1ф1 glauben, ob jemanb »on ben Sobten auferf ünbe. ©a0 17 Kapitel. fpr Гргаф aber ¿u feinen ijüngern : ©s if un* v׳ тпёдЬф, baf nicht ^lergerniße fommen; wehe aber bem, Ьигф welchen ße fommen. 2 ©S wäre ihm nüfjer, baf man einen Sßlühlf ein an feinen £)als [)ängete; unb würfe ihn ins £Шеег, benn baf er biefer kleinen ©inen ärgerte. 3 £)ütet еиф. 0o bein ЗЗгиЬег an bir fünbiget, fo f rafe ihn ; unb fo er ßaufe fam, hörete er bas ©efänge unb ben Steigen. 26 Unb rief ¿u ßch ber Unechte einen, unb fragte, was baS wäre 1 27 ©er aber fagte ihm : ©ein S3ruber if gefom; men, unb bein 2>ater hat ein gemäfeteS $alb ge; ßhlachtet, baf er ihn gefunb wieber hat. 28 ©a warb er ;ornig, unb wollte nicht (jtnein gehen, ©a gieng fein ■SJater heraus, unb bat ihn. 29 Gr antwortete aber, unb fprad) ¿um S3ater: 0ielje, fo »iele Snhre biene ich bir, unb habe bein ©ebot noch nie übertreten ; unbbu haß mir nie einen S3oß gegeben, baf ich mit meinen greunben fröhlich wäre. 30 ütun aber biefer bem 0ofm gefommen if, ber fein ©ut mit £uren »erßhtungen hat, haf bu ihm ein gemäfetes ifalb gcßhlachtet. 31 ©r aber fprad) ¿u ihm : Sjlein 0ohn, bu biß allejeit bep mir, unb alles was mein if, bas if bein. 32 ©u füllteji aber fröhlich unb gutesUJtuths fepn ; benn biefer betn 83ruber war tobt,unb if wieber leben; big geworben; er war »erloren,unb if wieber gefunben. ©aS 16 Kapitel. ßtr fprach aber auch ¿u feinen Jüngern: ©S war ein reicher -Ulann, ber hatte einen ^)auehalter, ber warb »or ihm berüchtiget, als hatte er ihm feine ©üter umgebracht: 2 Unb er forberte ihn, unb fprach ¿u ihm : Sßie, höre ich bas »on bir׳? ShaelKechnung oon beinem£)auö; halten; bennbu iannf hinfort nicht mehr £aushalter fepn. 3 ©er #auöijalter fprach bep ßch felbf : SöaS foll ich thun? tOtein £err nimmt baS^tmt »on mir: graben mag ich nicht, fo ßhäme ich betteln. 4 3$ weif wohl, was ich thun will/ wenn ich nun »on bem Qlmt gefegt werbe, baf ße mich i״ ihre Käufer nehmen. 5 Unb er rief ¿u ßch alle 0ht. 9 Unb ich fage euch auch : tütacht euch$reunbe mit bem ungerechten tOtammon, auf baf, wenn ihr nun barbet, ße euch aufnehmen in bie ewigen Jütten. 10 Söer im ©eringßen treu if, ber if au!h im ©roßen treu; unb wer im ©eringfen unrecht iß, ber if auch im ©roßen unrecht. 11 0o ihr nun in bem ungerechten tOtammon nicht treu fepb/wer will euch öas [Wahrhaftige oertrauen ? 12 Unb fo ihr in bem ^remben nicht treu fepb, wer will euch geben basjenige, baSeuer if ? 13 Sein £>ausfne(ht fann ¿ween Herren bienen: ©ntweber er wirb einen haßen, unb ben anber lie; ben; ober wirb einem anhangen, unb ben anbern VERSIO HISPANICA. SAN LUCAS, XVI. XVIL preciará: no podéis servir á Dios, y á las riquezas. ]4 Mas los Phariséos, que eran avaros oían todas estas cosas : y le escarnecían. 15 Y les dixo: Vosotros sois los que 03 vendéis por justos delante de los hombres• mas Dios conoce vuestros corazones : porque lo que los hombres tienen por sublime, abominación es delante de Dios. 16 La Ley, y los Prophetas hasta Juan: desde entonces es anunciado el reyno de Dios, y todos hacen fuerza contra él. . 17 Y mas fácil cosa es pasar el cielo y la tierra, que caer un solo tilde de la Ley. 18 Qualquiera que dexa su muger, y toma otra, hace adulterio, y también el que se casa con la que repudió el marido, comete adulterio. _ 19 !labia un hombre rico, que se vestía de purpura y de lino finísimo: y cada dia tema convites explendidos. 20 Y había allí un mendigo llamado Lázaro, que yacía á la puerta del rico, lleno de llagas, 21 Deseando hartarse de] las migajas, que caían de la mesa del rico, y ninguno se las daba: mas venían los perros, y le lamían las llagas. 2u0,^ ^ ״nteció, que quando murió aquel pobre, lo lleváron los Angeles al seno de Abraham. Y murió también el rico, y fué sepultado en el infierno. 23 Y alzando los ojos, quando estaba en los tormentos, vió de lejos á Abraham, y a Lazaro en su seno : 24 Y el, levantando el grito, dixo: Padre Abraham, compadécete de mí, y envía á Lazaro, que moje la extremidad de su dedo en agua, para refrescar mi lengua, porque soy_ atormentado en esta llama. 25 Y Abraham le dixo : Hijo, acuérdate, que recibiste tú bienes en tu vida, y Lázaro también males: pues ahora es el aquí consolado, y tú atormentado. 26 fuera de que hay una sima impenetrable entre nosotros y vosotros: de manera que los que quisieren pasar de aquí á vosotros, no pueden, ni de ahí pasar acá. 27 Y dixo: Pues te ruego, padre, que lo envíes á casa de mi padre: 28 Porque tengo cinco hermanos, para que Ies de testimonio, no sea que vengan ellos también á este lugar de tormentos. 29 4 Abrahám le dixo : Tienen á Moysés, y a los Prophetas : oyganlos. 30 Mas él dixo: No, padre Abrahám : mas si alguno de los muertos fuere á ellos, harán penitencia. 31 Y Abrahám le dixo: Sino oyen á Moyses, y á los Prophetas; tampoco creerán, aun quando alguno de los muertos resucitare. CAP. XVII. Y DIXO á sus discípulos : Imposible es, que no vengan escándalos: ¡Mas ay de aquel, por quien vienen ! 2 Mas le valdría, que le pusiesen al cuello una piedra de molino y Je lanzasen en el mar, que escandalizar á uno de estos peaue- itos. _ ^ 3 Mirad por vosotros: Si pecare tu hermano contra tí, corrígele: y si se arrepintiere, perdónale. 4 Y si pecare contra tí siete veces al dia 24 Porque este mi hijo era muerto, y ha revivido : se había perdido, y ha sido hallado. Y comenzáron á celebrar el banquete. ’ 25 Y su hijo el mayor estaba en el campo, y quando vino, y se acercó á la casa, oyó la sinfonía, y eí coro: 26 Y llamando á uno de los criados, le preguntó qué era aquello. 27 Y éste le dixo : Tu hermano ha venido, y tu padre ha hecho matar un ternero cebado, porque le ha recobrado salvo. 28 El entonces se indignó, y no quería entrar: mas saliendo el padre, comenzó á rogarle: 29 Y él respondió á su padre, y dixo : lie aquí tantos años ha que te sirvo, y nunca he traspasado tus mandamientos, y nunca me has dado un cabrito para comerle alegremente con mis amigos: 30 Mas quando vino este tu hijo, que ha gastado su hacienda con rameras, le has hecho matar un ternero cebado. 31 Entonces el padre le dixo: Hijo, tú siempre estás conmigo, y todos mis bienes son tuyos: 32 Pero, razón era celebrar un banquete, y regocijarnos, porque este tu hermano era muerto, y revivió: se había perdido, y ha sido hallado. CAP. XVI. Y" DECIA también á sus discípulos : Había un hombre rico, que tenia un mayordomo : y. este fué acusado delante de él, como disipador de sus bienes. 2 Y le llamó, y le dixo: ¿Qué es esto, que oigo decir de ti ? dá cuenta de tu ma-yordomía: porque ya no podrás ser mi mayordomo. 3 Entonces el mayordomo dixo entre sí: i Qué haré, porque mi señor me quita la mayordomía!’ Cavar no puedo, do mendigar tengo vergüenza. 4 Yo sé lo que he de hacer, para que quando fuere removido de la mayordomía, me reciban en sus casas. 5 Llamó pues á cada uno de los deudores de su señor, y dixo al primero: ¿ Quánto debes á mi señor ? 6 Y éste le respondió: Cien barriles de aceyte. Y le dixo: Toma tu escritura: y siéntate luego, y escribe cincuenta. 7 Después dixo á otro: ¿ Y tú quánto debes ? Y el respondió : Cien coros de trigo. El dixo : toma tu vale, y escribe ochenta. 8 Y loó el Señor al mayordomo infiel, porque lo hizo cuerdamente: porque los hijos de este siglo mas sabios son en su generación, que los hijos de la luz. 9 Y yo os digo : Que os ganéis amigos de las riquezas de iniquidad : para que quando talleciereis, os reciban en las eternas moradas. 10 El que es fiel en lo menor, también lo es en lo mayor: y el que es injusto en lo poco, también es injusto en lo mucho. 11 Pues si en las riquezas injustas no fuisteis fieles : ¿ quién os fiará lo que es verdadero ? 12 Y si no fuisteis fieles en lo ageno : ¿ lo que es vuestro, quien os lo dará? 13 Mingun siervo puede servir á dos señores : porque ó aborrecerá al uno, y amará ai otro: ó al uno se llegará, y al otro des- VERSIO ITALIANA. . xvr. XVII. 1 14 Or i Farisei, eh’ erano avari, udivano anch’ essi tutte queste cose, e lo beffavano. 15 Ed egli disse loro, Voi siete que’ che giustificate voi stessi davanti agli uomini : ina Iddio conosce i vostri cuori: perciochè quel eh’ è eccelso appo gli immini è cosa abbominevole nel cospetto di Dio. 16 La Legge, ed i profeti, sono stati infino a Giovanni : da quel tempo il Regno di Dio è evangelizzato, ed ognuno v’ entra per forza. 17 Or egli è piò. agevole che ’1 cielo ,e la terra passino, che non che un sol punto della Legge caggia. 18 Chiunque manda via la sua moglie, e ne sposa un’ altra, commette adulterio : e chiunque sposa la donna mandata via dal marito commette adulterio. 19 Or v’ era un’ uomo ricco, il qual si vestiva di porpora, e di bisso : ed ogni giorno godeva splendidamente. 20 V’ era altresì un mendico, chiamato Lazaro, il quale giaceva alla porta d’ esso, pieno d’ ulceri. 21 E disiderava saziarsi delle miche che cadevano dalla tavola del ricco: anzi ancora i caui venivano, e leccavano le sue ulceri. 22 Or avvenne che ’1 mendico mori, e fu portato dagli Angeli nel seno d’ Abraham: e’1 ricco morì aneli’ egli, e fu seppellito. 23 Ed, essendo ne’ tormenti nell’ inferno, alzò gli occhi, e vide da lungi Abraham, e Lazaro nel seno d’ esso. 24 Ed egli, gridando, disse, Padre Abraham, abbi pietà di me, e manda Lazaro, acciochè intinga la punta del dito nell’ acqua, e mi rinfreschi la lingua : perciochè io son tormentato in questa fiamma. 25 Ma Abraham disse, Figliuolo, ricordati che tu hai ricevuti i tuoi beni in vita tua, e Lazaro altresì i mali : ma ora egli è consolato, e tu sei tormentato. 26 Ed oltr’ a tutto ciò, fra noi e voi è posta una gran voraggine : talché coloro che vorrebbero di qui passare a voi non possono : parimente coloro che son di là non passano a noi. 27 Ed egli disse,Ti prego adunque, o Padre, che tu lo mandi in casa di mio padre. 28 Perciochè io ho cinque fratelli : acciochè testifichi loro : che talora aneli’ essi non vengano in questo luogo di tormento. 29 Abraham gli disse, Hanno Moisè, ed i profeti: ascoltili quelli. 30 Ed egli disse, No, Padre Abraham : ma, se alcun de’ morti va a loro, si ravvedranno. 31 Ed egli gli disse, Se non ascoltano Moisè, ed i profeti, non pur crederanno avvegnaché alcun de’ morti risusciti. CAP. XVII. Or egli disse a’ suoi discepoli, Egli è impossibile che non avvengano scàndali: ma, guai a colui per cui avvengono ! 2 Meglio per lui sarebbe che una macina da asino gli fosse appiccata al collo, e che fosse gittato nel mare, che di scandalezzai e un di questi piccoli. 3 Prendete guardia a voi. Or, se ’1 tuo fratello ha peccato contr’ a te, riprendilo: e, se si pente, perdonagli. 4 E, benché sette volte il dì pecchi contr a SAN LUCA 24 Perciochè questo mio figliuolo era morto, ed è tornato a vita : era perduto, ed è stato ritrovato. E si misero a far gran festa. 25 Or il figliuol maggiore d’esso era a’campi: e, come egli se ne veniva, essendo presso della casa, udi il concento, e le danze. 26 E, chiamato uno de’ servitori, domandò che si volesser dire quelle cose. 27 Ed egli gli disse, Il tuo fratello è venuto, e tuo padre ha ammazzato il vitello ingrassato : perciochè 1’ ha ricoverato sano e salvo. 23 Ma egli s’ adirò, e non volle entrare : laonde suo padre usci, e lo pregava d' entrare. 29 Ma egli, rispondendo, disse al padre. Ecco, già tanti anni io ti servo, e non ho giammai trapassato alcun tuo comandamento : e pur giammai tu non m’ hai dato un capretto, per rallegrarmi co’ miei amici. 30 Ma, quando questo tuo figliuol, c’ ha mangiati i tuoi beni con le meretrici, è venuto, tu gli hai ammazzato il vitello ingrassato. 31 Ed egli gli disse, Figliuol, tu sei sèmpre meco, ed ogni cosa mia è tua. 32 Or conveniva far festa, e rallegrarsi : perciochè questo tuo fratello era morto, ed è tornato a vita: era perduto, ed è stato ritrovato. CAP. XVI. Or egli disse ancora a’ suoi discepoli, V’ era un uomo ricco, c’ avea un fattore : ed esso fu accusato appo lui, come dissipando i suoi beni• 2 Ed egli lo chiamò, e gli disse, Che cosa è questo clC io odo di te ? rendi ragione rei tuo governo : perciochè tu non puoi più. esser mio fattore. 3 E ’1 fattore disse fra sè medesimo, . Che farò? conciosiacosachè ’1 mio signore mi toF ga il governo: io non posso zappare, e di mendicar mi vergogno. 4 Io so ciò eh’ io farò, acciochè, quando io sarò rimosso dal governo, altri mi riceva in casa sua. 5 Chiamati adunque a uno a uno i debitori del suo signore, disse al primo, Quanto dei al mio signore ? 6 Ed egli disse. Cento Bati d’ olio. Ed egli gli disse, Piendi la tua scritta, e siedi, e scrivine prestamente cfnquanta. 7 Poi disse ad un’ altro, E tu, quanto dei ? Ed egli disse, Cento Cori di grano. Ed egli gli disse, Prendi la tua scritta, e scrivine ottanta. 8 E ’1 signore lodò 1’ ingiusto fattore, perciochè avea fatto avvedutamente : conciosiacosachè i figliuoli di questo secolo sieno più avveduti, nella lor generazione, che i figliuoli della luce. 9 Io altresì vi dico,Fatevi degli amici, delle ricchezze ingiuste : acciochè, quando verrete meno, vi ricevano ne’ tabernacoli eterni. 10 Chi è leale nel poco, è anche leale nel-1’ assai ; e chi è ingiusto nel poco, e anche ingiusto nell’assai. 11 Se dunque voi non siete stati leali nelle ricchezze ingiuste, chi vi fiderà le vere? 12 E, se non siete stati leali nell’ altrui, chi vi darà il vostro? 13 Niun famiglio può servire a due signori : perciochè, o ne odierà 1’ uno, ed amerà 1’ altro: ovvero, s’ atterrà all’ uno, e sprezzerà 1* altro: voi non potete servire a Dio, ed a Mammona. 55