BIBLIA POLIGLOTTA, Evangelium Lucæ, XV. VERSIO GERMANICA. VERSIO GALLICA. S. LUC, XV. pour le fumier; mais on le jette dehors-Due celui qui a des oreilles pour entendre, entende. rp Cil AP. XV. I OUS les peagers et les gens de mauvaise vie s’approchoient de Jésus pour l’entendre. 2 Et les Pharisiens et les Scribes en murmuraient, et disoient : Cet homme reçoit les gens de mauvaise vie, et mange avec eux. 3 Mais il leur proposa cette parabole: 4 Qui est l’homme d’entre vous, qui, ayant cent brebis, s’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et n’aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée; 5 Et qui, /’ayant trouvée, ne la mette sur ses épaules avec joie ; 6 Et étant arrivé dans la maison, n’appelle ses amis et ses voisins, et ne leur dise : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui étoit perdue? 7 Je vous dis, qu’il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui s’amende, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. 8 Ou, qui est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle en perd une, n’allume une chandelle, ne balaye la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle ait trouvé sa drachme ; 9 Et qui /’ajrnnt trouvée n’appelle ses amies et ses voisines, et ne /«trdise: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avois perdue? 10 Je vous dis, qu’il y a de même de la joie devant les Anges de Dieu, pour un seul pécheur qui s’amende. II 11 leur dit encore: Un homme avoit deux fils. 12 Dont le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part du bien qui me doit écheoir. Ainsi le /?ère leur partagea son bien. 13 Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, s’en alla dehors dans un pays éloigné, et il y dissipa son bien en ־,ivant dans la débauche. 14 Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine en ce pays-là; et il commença à être dans l’indigence. là Alors il s’en alla, et se mit au service d’un des habitans de ce pays-là, qui l’envoya dans ses possessions, pour paître les pourceaux. 16 Et il eût bien voulu se rassasier des carrouges que les pourceaux mangeoient; mais personne ne lui en donnoit. 17 Etant donc rentré en lui même, il dit: Combien y a-t-il de gens aux gages de mon père, qui ont du pain en abondance, et moi je meurs de faim? 18 Je me lèverai, et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel, et contre toi ; 19 Et je ne suis plus digne d’être appelé ion fils : Traite-moi comme l’un de tes do- mestiques. 20 11 partit donc, et vint vers son père. Et comme il étoit encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion; et courant a lui, il se jeta à son cou, et le baisa. 21 Et soti fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. 22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et Ven revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds ; 23 Et amenez un veau gras, et le tuez ; mangeons, et réjouissons-nous ; F parens, ni tes voisins qui sont riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour, et qu’on ne te rende la pareille. 13 Mais quand tu feras un festin, convie les pauvres, les impotens, les boiteux et les aveugles ; 14 Et tu seras heureux, de ce qu’ils ne f. 15 Un de ceux qui étoient à table, ajmnt ouï cela, lui dit: Heureux celui qui mangera du pain dans le Royaume de Dieu ! lo Mais Jésus lui dit: Un homme fit un grand souper, et il y convia beaucoup de gens ; 17 Et il envoya son serviteur, à l'heure du souper, dire aux conviés: Venez, car tout est prêt. 18 Mais ils se mirent tous comme de concert à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté une terre, et il me faut nécessairement partir pour aller la voir; je te prie de m’excuser. 19 Un autre dit : J’ai acheté cinq couples de bœufs, et je m’en vais les éprouver; je te prie de m’excuser. 20 Un autre dit: J’ai épousé une femme, ainsi je n’y puis aller. 21 Le serviteur étant donc de retour, rapporta cela à son maître. Alors le père de famille, en colère, dit à son serviteur: Va-t-en promptement par les places et par les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les impotens, les boiteux et les aveugles. 22 Ensuite le serviteur dit: Seigneur, on a fait ce que tu as commandé, et il y a encore de la place. 23 Et le maître dit au serviteur: Va dans les chemins et le long des haies, et presse d’entrer ceux que tu trouveras, afin que ma maison soit.remplie. 24 Car je vous dis, qu’aucun de ceux qui avoient été conviés, ne goûtera de mon souper. 25 Et comme une grande multitude de gens alloient avec lui, il se tourna vers eux, et leur dit : 26 Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfans, ses frères, ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon Disciple. 27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon Disciple. 28 Car gui est celui d’entre vous, qui., voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement, et ne suppute la dépense, pour voir s’il a de quoi /’achever ? 29 De peur qu’après qu’il en aura posé les fondemens, et qu’il n’aura pu achever, tous ceux qui le verront ne viennent à se moquer de lui ; 30 Et ne disent: Cet homme a commencé à bâtir, et n’a pu achever. 3! Ou, qui est le Roi qui, marchant pour livrer bataille à un autre Roi, ne s’asseye premièrement, et ne consulte s’il pourra, avec dix mille hommes, aller à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ? 32 Autrement, pendant que celui-ci est encore loin, il lui envoie une ambassade pour lui demander la paix. 33 Ainsi, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il a, ne peut être mon Disciple. 34 C'est une bonne chose que le sel ; mais, si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaison-nsra-t-on ? 35 U n’est propre, ni pour la terre, ni ¿4 ®omgrojfim Wn5ma§l. SUC& 15. verlornen ©c£n. teine ©efmin&ten, noej) beine S?acj)f>arn, bteta retel) £) a ö 15 Capitel. (3*3 naljeten ober ju i^jm alûrUçgûllnerunb ©ün; v-׳׳ ber, baß fie ihn fjbreten. 2 Unb bie ®()anfäer unb ©cimftgeleijrten murre־ ten, unb fpradjen: tiefer nimmt bie ©ünber on, unb tfiet mit iifiien. 3 Gr faßte ober ju i&nen braß ©lehi&mß, unb fprad): 4 5ßeI3)er SDienfdh iß unter eu$, ber jjunbert 0d)afe hat/ unb fo er ter eins nerlieret, ber nicfit laffe bie neun unb neunjtg in ber ®süße, unb ijin. gebe nach bem ®erlornen, bis baß ers finbe? 5 Unb wenn ers-gefunben hat/fo legt erö auf feine Qtcbfeitt mit greuben. 6 Unb wenn er beim fommt, ruft er feine greunbe unb 3?acbbarn, unb fpridjt ju ihnen : freuet euclj mit mir, benn i־$ Ijabe mem©djaf gefunben,baö oerlcren war. 7 ¡33) fase euct): Wo wirb 4ud) $reube im£ummel fepn über einen.©unter/ ber ®ufie thut/oor neun unb neun¡ig Gerechten, bie ber ®ufie ni«äjt bebürfen. 8 Ober/ noeldjes SUeib iß, bie jehn ©reffen hat, fa fie berGinen verlieret/ bie nidjt ein Uieljt anjünbe, unb feine baS fpauo, unb fuifce mit Gleiß, bis baß ßeiOnfnbe? 9 Unb wenn fie il)n ßefunben hat, ruft fie ihre greunbinnen unb -®adjbarinnen, unb fpridjt: freuet eud; mit mir, benn idh habe meinen ©rofehen ßefunben, ben i$ verloren hatte. 10 ®Ifo and), Rage ich euch/ wirb $reube ferm vor bcnGngeln ©ottes über einen ©ünber,ber®ufie thut. 11 Unb er fprad): Gin ®?enfd) hatte jween©öime; 12 Unb ber jangfie unter ihnen fpradh jum ®ater: ©ieb mir, ®ater, bas£f)eil ber ©üter, bas mir gehret. Unb er teilte i(men baS ©ut. 13 Unb nicht lanße barnad) fammelte ber jünßfie ©cljn nlleS jufammen, unb ¿og ferne über Eanb ; unb bafelbß brachte er fein ©ut um mit ®raffen. 14 £>a er nun olles bas ©eine verje&ret hatte, warb eine ßroffie Sijeurung burch baffelbiße ganje banb, unb er fieng an ju barben. 15 Unb gt'enß bin, unb bängete fid) on einen Bürger beffelbigen ianbeS, ber fdfidte ihn auf feinen 4■liier, ber ©äue ju bäten. 16 Unb er begehrete feinen ®aud) ju füllen mit Sräbern/bie bie©äue offen; unb niemonb gab fie iljm. 17 £>a fdjlug er in fich, unb fprad) : ®3ie viele Sagelöhner hat mein ®ater, bie ®rob bie $ülle (ja־ ben, unb id) verberbe im junger. 18 3h will mid) aufmadjen, unb ju meinem ®a־ ter geben, unb ju iljm faßen : ®ater, id) habe ge־ fünbiget in ben ipimmel unb vor bir, 19 Unb bin hinfort nidjt mehr werlE), baß ich bein ©ol;n beiffe; mache mid) als einen beiner £a־ geläfjner. 20 Unb er madjte fid) auf, unb fam ju feinem ®a־ ter. S)a er ober noch ferne von bannen mar, fab il)n fein ®ater, unb jammerte ihn, lief unb fiel ihm um feinen £>als, unb füffete ihn. 21 £)er©ol)n ober fprad) ju ihm: ®atcr,idj habe gefünbiget in ben pimmel unb vor bir; ich bin bin: fort nicht mehr wert(), baß id) bein ©obn beiffe. 22 Wr ber ®ater fprad) ju feinen Änedjten : ®ringet bas hefie SHeib hervor, unb tbut ihn on, unb gebet il)m einen ftingerreif an feine fpanb, unb ©d)ube an feine güfie; 23 Unb bringet ein gemüßetes S?alb her, unb fd)Iad)tet es; laßt uns effen unb fröhlich feen: 51 finb; auf baß fie bidh nicht etwa wieber laben, unb bir vergolten werbe. 13 ©onbern wenn bu ein ®?al)l mad!eß, fo labe bie Firmen, bie Krüppel, bie habmen, bie ®ünben: 14 ©0 biß bu feltg; benn fie babens bir nicht ju oergelten, es wirb bir ober vergolten werben in ber ^luferßebung ber ©eredfien. 15 £)a aber foldpeS börete einer, ber mit ju Sifdje faß, fpradh er ju ihm: ©elig iß, ber boS ®rob iffet im Uteich ©ottes. 16 Gr aber fprad) ju ihm : GS war ein®!enfd), ber madjte ein groffes ^Ibenbmabl׳ unb lub viele baju. 17 Unb fanbte feinen $ned;t ouS jur ©tanbe beS ^IbenbmablS, ju fagen ben ©elabenen: $ommt, benn es iß alles bereit. 18 Unb fie fiengen an alle noch einanber fid) ju entfcbulbigen. S)er erfie fprath ju ihm: 3dh habe einen ^Itfer getauft, unb muß hinaus geben, unb ihn befeben; ich bitte bicb, enUdjulbige mid). 19 Unb ber anbere fprad): 3d) habe fünf 3od) Ddpfen getauft, unb id) gebe jeijt bin, fie ju befeben ; id) bitte bidh/ entfihulbige mich. 20 Unb ber britte fpra^ ; 3d) habe ein Söeib genommen, barum fann ich nid)i tommen. 21 Unb ber Unecht tarn, unb fagte boS feinem £>errn wieber. g)a warb ber Hausherr jornig, unb fprach ju feinem $ned)t: ©ehe ouS halb auf bie ©traffen unb ©affen ber©tabt,unb führe bieQlrmen, unb Krüppel, unb iabmen, unb ®linben herein. 22 Unb ber Unecht fprad): £err, es ißgefdheben, was bu befohlen baß ; es ifi aber noch 9iaum ba. 23 Unb ber £>err ^ra(^ ^ ¿em ^ncdhte: ©ehe aus auf bie 8onbßraffen unb an bie gaune, unb nöibige fie herein ju tommen, auf baß mein £)aus voll werbe, 24 3d) fage eud) aber, baß ber ®?¡inner feiner, bte gelaben finb, mein 9lbenbmaf)l fifimeden wirb. 25 GS gieng aber viel ®olfs mit il)m. Unb er wanbte fid), unb fprad) ju ihnen : 26 ©0 jemanb ju mir fommt, unb baffet nicht feinen ®ater, ®?utter, ®3eib, Üinber, ®rüber, ing; wo aber baS ©alj bumm wirb, womit wirb man würjen 1 35 GS iß weber auf baS i6anb, nod) in ben ®?iß r.üfce; fonbern man wirb es wegwerfen. ®3er £>h־ ren hat ju baren, ber höre. VERSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA. SAN LUCAS, XV. 35 No es buena, ni para la tierra, ni para el muladar: mas ia echarán fuera. Quieu tiene orejas de oir, oiga. CAP. XV. Y SE acercaban á él los Publícanos, y pecadores, para oirle. 2 Y los Phariséos, y los Escribas murmuraban, diciendo: Este recibe pecadores, y come con ellos. 3 Y les propuso esta parábola, diciendo: 4 i Quién de vosotros es el hombre, que tiene cien ovejas, y si perdiere una de ellas, no dexa las noventa y nueve en el desierto, y vá á buscar la que se había perdido, hasta que la halle ? . 5 Y quando la halláre, la pone sobre sus hombros gozoso: 6 Y viniendo á casa, llama á sus amigos, y vecinos, diciéndoles: Dadme el parabién, porque he hallado mi oveja, que se había perdido. 7 Os digo, que así habrá mas gozo en el cielo sobre un pecador que hiciere penitencia, que sobre noventa y nueve justos, que no lian menester penitencia. _8 i ü qué muger que tiene diez drachmas, si perdiere una drachma, no enciende el candil, y barre la casa, y . la busca con cuidado hasta hallarla ? 9, Y después que la ha hallado, junta la?, amigas, y vecinas, y dice: Dadme el parabién, porque he hallado la drachma, que había perdido. 10 Así os digo, que habrá gozo delante de los Angeles de Dios por un pecador que hace penitencia. 11 Masdixo: Un hombre tuvo dos hijos. 12 Y dixo el menor de ellos á su padre: Padre, dame la parte de la hacienda, que me toca. Y él les repartió la hacienda. 13 Y no muchos dias después, juntando todo lo suyo el hijo menor, se fue léjos á un pais muy distante, y allí malrotó todo su haber, viviendo disolutamente. 14 Y quando todo lo hubo gastado, vino una grande hambre en aquella tierra, y él comenzó á padecer necesidad. 15 Y fué, y se arrimó á uno de los ciudadanos de aquella tierra: el qual lo envió á su cortijo á guardar puercos. 16 Y deseaba henchir su vientre de las mondaduras, que los puercos comían: y uinguno se las daba. 37 Mas volviendo sobre sí, dixo: ¡Quántos jornaleros en la casa de mi padre tienen el pan de sobra, y yo me estoy aquí muriendo de hambre! 18 Me levantaré, é iré á mi padre, y le diré: Padre, pequé contra el cielo, y delante de tí: 19 Ya no soy digno de ser llamado hijo tuyo: hazme como á uno de tus jornaleros. r20 Y levantándose se fué para su padre. Y como aun estuviese léjos, le vió su padre, y se movió á misericordia : y corriendo á él, le echó los brazos al cuello, y le besó. 21 Y el hijo le dixo: Padre, he pecado contra el cielo, y delante de tí: ya no soy digno de ser llamado hijo tuyo. 22 Mas el padre dixo á sus criados: Tra-hed aquí prontamente la ropa mas preciosa, y vestidle, y ponedle anillo en su mano, y calzado en sus pies: 23 Y trahed un ternero cebado, y matadlo I y comamos, y celebremos un banquete: 8 12 Y decía también al que le había convidado : Quando dás una comida, ó una cena, no llames á tus amigos, ni á tus hermanos, ni á tus parientes, ni á tus vecinos ricos, no sea que te vuelvan ellos á convidar, y te lo paguen. 13 Mas quando haces convite, llama á los pobres, lisiados, coxos, y ciegos: . 14 Y serás bienaventurado, porque no tienen con qué ccrresponderte : mas te se galardonará en la resurrección de los justos. 15 Quando uno de los que comían á la mesa oyó esto, le dixo: Bienaventurado el que comerá pan en el reyno de Dios. 16 Y él le dixo: Un hombre hizo una grande cena, y convidó á muchos. 17 Y quando fué la hora de la cena, envió uno de sus siervos á decir á los convidados, que viniesen, porque todo estaba aparejado. 18 Y todos á una comenzáron á excusarse. El primero le dixo: He comprado una granja, y necesito ir á verla: te ruego que me tengas por excusado. 19 Y dixo otro: He comprado cinco yuntas de bueyes, y quiero ir á probarlas: te ruego que me tengas por excusado. 20 Y dixo otro: He tomado muger, y por eso no puedo ir allá. 21 Y volviendo el siervo, dió cuenta á su señor de todo esto. Entonces ayrado el padre de familias, dixo á su siervo: Sal luego á las plazas, y á las calles de la ciudad : y tráeme acá quantos pobres y lisiados, y ciegos, y coxos hallares. 22 Y dixo el siervo: Señor, hecho está, como lo mandaste, y aun hay lugar. 23 Y dixo el Señor al siervo: Sal á los caminos, y á los cercados; y fuérzalos á entrar, para que se llene mi casa. 21 Os digo, que ninguno de aquellos hombres, que tueron llamados, gustará mi cena. 25 Y muchas gentes iban con él, y volviéndose, les dixo: 26 Si alguno viene á mí, y no aborrece á su padre, y madre, y muger, e hijos, y hermanos, y hermanas, y aun también su vida, no puede ser mi discípulo. .27 Ye el que no lleva su cruz á cuestas, y viene en pos de mí, no puede ser mi discípulo. 28 ¿Porque quién de vosotros queriendo edificar una torre, no cuenta primero de asiento los gastos, que son necesarios, viendo si tiene para acabarla? 29 No sea que después que hubiere puesto el cimiento, y no la pudiere acabar, todos los que lo vean, comiencen á hacer burla de él, 30 Diciendo: ¿Estehombre comenzó á edificar, y no ha podido acabar? 31 ¿O qué Rey queriendo salir á pelear contra otro Rey, no considera ántes de asiento, si podrá salir con diez mil hombres á hacer frente al que viene contra él con veinte mil ? 32 De otra manera, aun quando el otro está léjos, envia su embaxada, pidiéndole tratados de paz. 33 Pues así qualquiera de vosotros, que no renuncia á todo lo que posee, no puede ser mi discípulo. 34 Buena es la sal. Mas si la sal perdiere su sabor, ¿ con qué será sazonada ? 54 35 Egli non è atto nè per terra, né per leta-me : egli è gittato via. Chi ha orrecchie da udire, oda. CAP. XV, Or tutti i publicanì, e peccatori,s’ accostavano a l uq per udirlo. 2 Ed i Farisei, e gli Scribi, ne mormoravano : dicendo, Costui accoglie i peccatori, e mangia con loro. 3 (lisse 1oro Questa parabola. 4 Chi è 1 uomo d’infra voi, il quale avendo cento pecore, se ne perde una, non lasci le novantanove nel diserto, e non vada dietro alla perduta, finché 1’ abbia trovata? 5 Ed, avendola trovata, non se la metta sopra le spalle tutto allegro? 6. L» venuto a casa, non chiami insieme gli amici, cd i vicini i dicendo, Rallegratevi me-co : perciochè io ho trovata la mia pecora, eh’era perduta? 7 Io vi dico, che così vi sarà letizia in cielo per un peccatore penitente, pià che per 110-vantanove giusti, che non hanno bisogno di penitenza. 8 Ovvero, quale è la donna, c’ avendo dieci dramme, se ne perde una, non accenda la lampaua, e non ispazzi la casa, e non cerchi studiosamente, fin che l’abbia trovata? 9 E, quando /’ ha trovata, non chiami insieme 1 amiche, e le vicine: dicendo, Rallegratevi meco : perciochè io ho trovata la dramma la quale io avea perduta ? a. . r°j• sar^ allegrezza appo gli Angeli di Dio, per un peccatore penitente. gliuoÌpÌSSe Un’ uorno avea due fì- Ì2 E’1 più giovane di loro disse al padre, Padre, dammi la parte de’ beni che mi tocca. E / padre spartì loro i beni. ,13 E, pochi giorni appresso, il figlinol più giovane,, raccolto ogni cosa, se n’ andò in viaggio in paese lontano: e quivi dissipò le sue facoltà, vivendo dissolutamente. 14 E, dopo eh’ egli ebbe speso ogni cosa una grave carestia venne in quel paese: tal eh egli cominciò ad aver bisogno.1 15 Ed andò, e si mise con uno degli abitatori di quella contrada, il qual 10 mandò « suoi campi, a pasturare i porci. , Ld eg!i disiderava d’ empiersi il corpo delle silique, che i porci mangiavano : ma niuno gliene dava. 17 Or, ritornato a sè medesimo, disse, Quanti mercenari di mio padre hanno del pane largamente, ed 10 mi muoio di fame 1 1 ״U dh-A1 p!HerÒ’ e Ì"e andrò a mio Padre, e a Aatìi a te ’" ho peccat0 con,,'■al ciel°• P’Mesno d’ esser chiamato cenar! : iammi come uno de> tuoi mer- 20 Égli adunque si levò, e venne a suo ?A±!:,ed-eiSSend? Il'1 ailcora fontano, suo padre lo vide, e n’ ebbe pietà: e corse e ״li si gittò al collo, e lo baciò. ' b 21 E’1 figliuolo gli disse, Padre io ho npc cato contr’al cielo. e davanti ״ te / e non son più degno d esser chiamato tuo figliuolo. 7 Pad.re .di.sse a’ suoi servidori, mPtipìL?• a >a pu}.be.lla vesta, e vestitelo, e ne’pledl! Un a״el ° dÌt°’ 6 delle scarpe ln5n!ate fuor¡ ’1 vitello ingrassato, ed e mangiamo, e rallegr amci. SAN LUCA, XV. 12 Or egli disse a colui che l’ avea invitato, Quando tu farai un desinare, o una cena, non chiamare i,tuoi amici, né i tuoi fratelli, ne 1 tuoi parenti, nè i tuoi vicini ricchi : che talora essi a vicenda non t’ invitino, e ti sia renduto il contracambio. 13 Anzi, quando fai un convito, chiama mendici, i monchi, i zoppi, i ciechi. 14 E sarai beato: perciochè essi non hanno il modo di rendertene il contracambio : ma la retribuzione te ne sarà renduta nella risurrezion de’ giusti. 15 Or alcun di coloro eh’ erano insieme a tavola, udite queste cose, disse, Beato chi mangerà del pane nel Regno di Dio. 16 E Gesù gli disse, Un’ uomo fece una gran cena, e v’ invitò molti. .17 Ld allora della celia, mandò ’1 suo servidore a dire agl’invitati, Venite: perciochè ogni cosa e già apparecchiata. 18 Ma in quel medesimo punto tutti cominciarono a scusarsi. 11 primo gli disse, lo ho comperata una possessione, e di necessita mi conviene andar fuori a vederla : io ti prego abbimi per iscusato. 19 Ed un’ altro disse, Io ho comperate cinque paia di buoi, e vo a provargli : io ti prego abbimi per iscusato, ammazzatelo : 20 Ed un’ altro disse, Io ho sposata moglie, e perciò non posso venire. 21 E quel servidore venne, e rapportò queste cose al suo signore. Allora il padron di casa, adiratosi, disse al suo servidore, Vattene prestamente per le piazze, e per le strade della citta, e mena quà i mendici, ed i monchi, ed 1 zoppi, ed i ciechi. 22 Poi il servidore gli disse, Signore, egli é stato tatto come tu ordinasti, ed ancora vJ è luogo• 23 E ’} signore disse al servidore, Va’ fuori per le vie e per le siepi, e costrignigli ad entrare : acciochè la mia casa sia ripiena. 24 Perciochè io vi dico, che niuno di quegli iiornim, eh’ erano stati invitati, assaggerà della mia cena. 25 Or molte turbe andavano con lui : ed egli rivoltosi, disse loro, 26 Se alcuno viene a me, e non odia suo padre, e sua madre, e la moglie, ed i figliuoli ed i fratelli, e le sorelle; anzi ancora la sua propia vita; non può esser mio discepolo. 27 E chiunque non porta la sua croce, e non viene dietro a me, non può esser mio discepolo. 28 Perciochè, chi è colui d’infrà voi, ״ H״a-le, volendo edificare una torre, non s’ assetti prima, e non faccia ragione della spesa, se egli ha da poterla finire? 29 Che talora, avendo posto il fondamento e non potendola finire, tutti coloro che là vedranno non prendano a beffarlo : 30 Dicendo, Quest’ uomo cominciò ad edificare, e non ha potuto tinire. . 31 Ovvero, qual re, andando ad affrontarsi in battaglia con un’ altro re, non s’ assetta prima, e prende consiglio, se può con dieci mila incontrarsi con quell’ altro, che viene contr’ a lui con ventimila? 32 Se non, mentre quell’ altro è ancora lontano, gli manda una ambasciata, e lo richiede di pace. 33 Così adunque, niun di voi, il qual non rinunzia a tutto ciò eh’ egli ha, può esser mio discepolo. . 34 II sale e buono: ma, se ’1 sale diviene insipido, con che sarà egli condito? 54 162