BIBLIA POLYGLOTTA, Evangelium Lucìe, XIV. YERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. S. LUC. XIV étant dehors, vous vous mettrez à heurter, et à dire : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; il vous répondra: Je ne sais d’où vous êtes. 2Ô Alors vous direz: Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. 27 Et il vous répondra : Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous qui faites métier de l’iniquité. 28 C'est là au'il y aura des pleurs et des grincemens de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les Prophètes dans le Royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. 29 Et il en viendra d’orient et d’occident, du septentrion et du midi, qui seront à table dans le Royaume de Dieu. 30 Et il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers. 31 Ce même jour, quelques Pharisiens vinrent lui dire : Retire-toi d’ici, et t’en va; car liérode te veut faire mourir. 32 Et il leurdit: Allez, etdites àce renard: Voici, je chasse les démons, et j’achève de faire des guérisons, aujourd’hui et demain, et le troisième jour je finis ma vie. 33 Cependant il me faut marcher aujourd’hui, demain, et le jour suivant, par ce qu’il n’arrive point qu’un Prophète meure hors de Jérusalem. 34Jésusalem! Jérusalem! qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfans, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes ; et vous ne /’avez pas voulu ! 35 Voici, votre habitation; va demeurer déserte ; et je vous dis, en vérité, que vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. rT CHAP. XIV. U N jour de Sabbat, Jésus étant entré dans la maison d’un des principaux Pharisiens pour y manger, ceux qui étaient là l’observoient. 2 Et un homme hydropique se trouva devant lui. 3 Et Jésus prenant la parole, dit aux Docteurs de la loi et aux Pharisiens : Est-il permis de guérir le jour du Sabbat? 4 Et ils demeurèrent dans le silence. Alors prenant le malade, il le guérit et le renvoya. 5 Puis il leur dit : Qui est celui d’entre vous qui, voyant son âne ou son bœuf tombé dans un puits, ne l’en retire aussitôt Je jour du Sabbat? 6 Et ils ne pouvoientrien répondre à cela. 7 U proposoit aussi aux conviés une parabole, remarquant q u’ils choisissoient les premières places ; et il leur disoit: 8 Quand quelqu’un t’invitera à des noces, ne te mets pas h la première place, de peur qu’il ne se trouve parmi les conviés une personne plus considérable que toi; 9 Et que celui qui vous aura invités, et toi et lui, ne vienne, et ne te dise: Cède la place à celui-ci; et qu’alors tu n’aies la honte d’être mis à la dernière place. 10 Mais quand tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que quand celui qui t’a invité viendra, il te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant ceux qui seront à table avec toi. 11 Car quiconque s’élève, sera abaissé; et quiconque s’abaisse, sera élevé. 12 II disoit aussi à celui qui l’avoit invité : Quand tu fais un dîner ou un souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes F étoit arrivée, des Galiléens, dont Pilate avoit mêlé le sang avec celui ae leurs sacrifices. 2 Et Jésus répondant, leurdit: Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens,par ce qu’ilsontsouffert ces choses? 3 Non vous dis-je ; mais si vous ne vous amendez, vous périrez tous aussi bien queux, 4 Ou pensez-vous que ces dix-huit personnes, sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tuées, fussent plus coupables que tous les habitans de Jérusalem? 5 Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous amendez, vous périrez tous aussi bien qu'eux. fi II leur dit aussi cette similitude: Un homme avoit un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n'y en trouva point. 7 Et il dit au vigneron : Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’y en trouve point; coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement? 8 Le vigneronlui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier. 9 S’il porte du fruit, à la bonne heuresinon, tu le couperas ci-après. 10 Comme Jésus enseignoit dans une Synagogue un jour de Sabbat, 11 II se trouva là une femme possédée d’un esprit qui la rendoit malade depuis dix-huit ans, et qui étoit courbée; en sorte qu’elle ne pouvoit point du tout se redresser. 12 Jésus la voyant /’appela, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ta maladie. 13 Et il lui imposa les mains ; et à l’instant elle fut redressée, et elle en donna gloire à Dieu. 14 Mais le Chef de la Synagogue, indigné de ce que Jésus avoit fait cette guérison un jour de Sabbat, prit la parole, et dit au Peuple: 11 y a six jours pour travailler; venez donc ces jours-là pour être guéris, et non pas le jour du Sabbat. 15 Mais le Seigneur lui répondit: Hypocrites ! chacun de vous ne détache-t-il pas son bœuf ou son âne de la crèche, le jour du Sabbat? et ne U mène-t-il pas abreuver? 16 Et ne falloit-il point, quoiqu'en un jour de Sabbat, délier de ce lien cette fi lle d’ Abra-ham.queSatan tenoit liée depuis dix-huit ans? 17 Comme il parloit ainsi, tous ses adversaires étoient confus ; et tout le Peuple se réjouissoit de toutes les choses glorieuses qu’il faisoit. 18 Alors il dit: A quoi est semblable le Royaume deDieu, et à quoi le comparerai-je? 19 H est semblable à un grain de semence de moutarde, qu’un homme prit et mit dans son jardin ; et il crût et devint un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel fai-soient leurs nids sur ses branches. 20 II dit encore: A quoi comparerai-je le Royaume de Dieu ? 21 II est semblable au levain qu’une femme f>rend, et qu'elle met parmi trois mesures de arine, jusqu’à ce que la pâte soittoute levée. 22 Et Jésus alloit par les villes et par les bourgs, enseignant et tenant le chemin de Jérusalem. 23 Et quelqu’un lui dit : Seigneur, n'y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? 24 Et il leurdit: Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront. 25 Et quand le père de famille sera entré, et qu’il aura fermé la porte, et que vous, 53 £ttCCl 14. íBom SDafférfüdbtiôen. 27 Unb er wirb fegen ; ЗФ fage еиф/ ¡ф !enne euifi nicht/ wo h;r i;er fepb ; weiset alle non wir; tfjr Uebeltbiiter. 28 2>a wirb fesn beulen unb gü^ilatpen/ wenn if;r fefien werbet ^tbra^am, unb 3faaf; unb 3a!ob; unb alle ^prepfieten im Sfteic[) ©ottes; eud) aber f)int aus geflojfen. 29 Unb eS werben lommen com borgen unb com ^ibenb, non 2Jdtternad;t unb com !mittag/ bie ju Sifdje fl^en werben im Uteid) ©ottes. 30 Unb fie&e; eS flnb liebte/ bie werben bie ©rfien fepn; unb finb ©rfie; bie werben bie gelten feen. 31 Sin bemfelbigen Sage famen etliche ^()arifaer; unb fprad;en ju if)m : £)ebe bidh hinaus; unb gelje eon Rinnen; t>enn£>erobcö will bid) tobten. 32 Unb er fprad) ju iljnen : ©e&et hin/ unb faget bemfelben $ud)ö : ©ielje; ify treibe Seufel aus; unb madje gefunb £>eute unb morgen; unb am britten Sage werbe td) ein ©nbe nehmen. 33 g)od) muß iifi heute unb morgen/ unb am Sage barnadh wanbeln ; benn eS thutö nicht/ bap ein !pro« pijet umfomme aujfer 3erufalem. 34 Serufalem; ^tetufalem/bie bu tijbtefl bie^rophe* ten; unb f einige!!; bie ju bir gefanbt werben: wie eft f)abe id) wollen beine Sinber eerfammeln; wie eine £>enne ihr* Stell unter ihre Flügel; unb il)r Ijabt nicht gewollt 1 35 ©epet; euer £>auS foll eud) wüjte gelajfen wer« bcn. Senn id) füge euch : 3&r werbet mid) nicht feilen; bis bap es fomme; bap ihr fügen werbet: ©e« lobet i|l; ber ba fommt in bem tarnen bes $errn! Sas 14 Kapitel. Unb eS begab fich/ bäp er fam in ein £>aus eines Dberfien ber ipfjarifaer; auf einen ©abbatl); baSlörob ju effen ; unb fie hielten auf ihn. 2 Unb flehe/ ba war ein !Dtenfd; uor ihm/ ber war wajferfud)tig. 3 Unb 3efuS antwortete; unb fagte ju ben ©djrift« gelehrten unb $Jt)arifäern; unb fprad[!: 3p£> aud) recht auf ben ©abbat[) heilen 1 4 ©ie aber ffiwiegcn fUU• Unb er griff i^nan; unb heilete ihn; unb liefi ihn gehen. 5 Unb antwortete; unb fprad) ju ihnen: SBeldjer Ifl unter eud;; bem fein £>d;fe ober ©fei in ben83run« nen fällt; unb er nic^t alfobalb ijjn heraus jie[)et am ©abbattjtage? 6 Unb fie tonnten tl;m barauf nicht wieber $lnt« wort geben. 7 ©r fügte aber ein ©leidjnip ju ben ©äffen; ba er merfte; wie fie erwählten oben an ju fitjen; unb fprad) ju ihnen : 8 SÖJenn bu non femanb gefaben wirf! jur £)od)jeit; fo fe&e bid) nicht oben an; bap nicht etwa ein ejjrlU cherer (geeürterer) benn bu; non iljm gelaben fep ; 9 Unb fo bann fommt; ber bid; unb ihn gelaben hot; fpredje ju bir; S£etd;e biefem ; unb bumiiffejt bann mit ©b er wollte Fn^t bringen; wo тф^ fo baue ibn Ьагпаф ab. 10 Unb er lebrete in einer ©фи1е am ©abbatb• 11 Unb fiebe; ein i©eib war ba; bas batte einen ©eift ber ^ranfl;eit аф^еЬп 3ab«; unb fie war frumm; unb fonnte п!ф! wobt auffel;en. 12 Sa fie aber 3efuS fab; rief er fie ju fich/ unb fp^ ju ibr: 22eib; fep los oon beiner granfbeit; 13 Unb legte bie ¿mnbe auf fie; unb alfobalb пф־ tete fie рф auf; unb pries ©ott. 14 Sa antwortete ber Dberjte ber ©d;ule; unb warb unwillig; bap 3efuS auf ben Sabbatb heilete; unb fp^ ju bem 93olf : ©s finb Гефз Sage; barinnen man arbeiten foll; in benfelbigen fommt unb lapt еиф heilen; unb nicht am ©abbatbtage. • 15 S>a antwortete ihm ber £err; unb fprad;: Su £еиф1ег; löfet тф1 ein feg^er unter eud; feinen ¿^fen ober ©fei non ber Grippe am ©abbatt;; unb führet ihn jur Sränfe 1 16 ©ollte aber тф1 gelöfet werben am ©abbatb Ыер’/Ь£еЬоф!£1ЬгаЬап^оф1ег ifl;t>on biefem S3anbe; melфes ©atanaS gebunben butte nun wohl achtjehn 3abre? 17 Unb als er fo^eS fagte; mupten $ф fd;dmen alle; bie ihm jumiber gewefen waren; unb alles 25olf freuete fich über alle ЬеггИфе Sbaten; bie uon ihm gefфaben. 18 ©г Рргаф aber: 2Qem ift bas 31е1ф ©ottes б1е1ф; unb wem foll i