BIBLIA POLYGLOTT A j Evangelium Marci, XII. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. 20 Or il y avoit sept frères, dont le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d’enfans. 21 Le second l’épousa aussi, et mourut, et ne laissa point non plus d’enfans ; et le troisième de même. 22 Tous les sept l’ont épousée, sans avoir laissé d’enfans. La femme mourut aussi la dernière de tous. 23 Duquel d’eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront? car tous les sept l’ont eue pour femme ? 24 Et Jésus répondant, leur dit: N’êtes-vous pas dans l’erreur, par ce que vous n’entendez pas les Ecritures, ni quelle est la puissance de Dieu? 25 Car, quand on ressuscitera, ni les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les Anges qui sont dans le ciel. 26 Et à l’égard des morts, pour vous montrer qu’ils doivent ressusciter, n’avez-vous ............ - Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaae et le Dieu de Jacob ? 27 Dieu n’est point le Dieu des morts, mais il est le Dieu des vivans, Vous êtes donc dans une grande erreur. 28 Alors un des Scribes, qui les avoit ouï disputer ensemble, voyant qu'il leur avoit bien répondu, s’approcha et lui demanda: Quel est le premier de tous les commande-mens ? 2Q Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandemens est celui-ci:Ecoute,Israël; le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. 30 Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. 31 Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci. S. MARC, XII. 31 Or ils raisonnoient entre eux, disant: Si nous disons, Du ciel ; il dira, Pourquoi - donc n’y avez-vous pas cru? 32 Et si nous disons, Des hommes ; nous craignons le peuple ; car tous croyoient que Jean avoit été un vrai Prophète. 33 Alors ils répondirent à Jésus : Nous nen savons rien. Et Jésus leur répondit: Et moi je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses. J™,™ . CH A P. XII. que lui ; 33 Et que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et que tous les sacrifices. 34 Jésus, voyant qu’il avoit répondu en homme intelligent, lui dit: Tu n’es pas éloigné du Royaume de Dieu. Et personne n’osoit plus l’interroger. 35 Et comme Jésus enseignoit dans le Temple, il leur dit: Comment les Scribes disent-ils que le Christ est fils de David? 36 Car David lui même a dit par le Saint Esprit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur, Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ceque j’aie mis tes ennemis pour te servir de marchepied. 37 Puis donc que David lui même l ap-pelle son Seigneur, comment est-il son fils? Et une grande multitude qui étoit là, pre-noit plaisir à l’écouter. 38 11 leur disoit aussi, en les enseignant: Gardez-vous des Scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; 39 Et qui aiment les premiers sièges dans les Synagogues, et les premieres places dans les festins ; 40 Qui dévorent les maisons des veuves, et cela en affectant de faire de longues - ESIJS se mit ensuite à leur parler en pa-• !a ״ es homme, dit-il, planta une *ugne, il /’envirronna d’une haie, il y fit un creux pour un pressoir, il y bâtit une tour, et il la loua a des vignerons, et s’en alla. 2 Et dans la saison, il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin de recevoir d’eux du fruit de la vigne. 3 Mais /’ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent a vide. 4 II leur envoya encore un autre serviteur; mais ils lui jetèrent des pierres, et lui meurtrirent toute la tête, et le renvoyèrent, après l’avoir traité outrageusement. 5 Et il en envoya encore un autre qu’ils tuèrent; et plusieurs autres, dont ils battirent les uns, et tuèrent les autres. 6 Enfin, ayant un fils qu’il chérissoit, il le leur envoya encore le dernier, disant: Ils auront du respect pour mon fils. 7 Mais ces vignerons dirent entr’eux : C est ici l’héritier ; venez, tuons-le, et l’hé ntage sera à nous. , 8 Et/0 prenant, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. 9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. 10 Et n’avez-vous point lu cette Ecriture ? La pierre que ceux qui bâtissoient ont re-ietee, est devenue la principale pierre de l’angle. 11 Cela a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. 12 Alors ils tâchèrent de le saisir; car ils connurent bien qu’il avoit dit cette simili tude^ contre eux; mais ils craignirent le peuple; c’est pourquoi le laissant, ils s’en allèrent. 13 Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens, pour le surprendre dans ses discours. 14 Etant donc venus vers lui, ils lui di rent: Maître, nous savons que tu es sincère, et que tu n’as égard à qui eue ce soit ; car tu ne regardes point à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité: Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Le paierons-nous, ou ne le paierons-nous pas? 15 Mais lui, connoissant leur hypocrisie, leur dit: Pourquoi me tentez-vous? Appor-tez-moi un denier, que je le voie. 16 Et ils lui en apportèrent un. Alors il leur dit: De qui est cette image et cette inscription? Ils lui dirent: De César. , 17, Et Jésus leur répondit: Rendez donc a César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent remplis d’admiration pour lui. 18 Ensuite les Sadducéens, qui disent qu’il n'y a point de résurrection, le vinrent trouver, et lui firent cette question : 19 Maître, Moyse nous a laissé par écrit, que si le frère de quelqu’un meurt, et laisse sa femme sans enfans, son frère épousera sa veuve, pour susciter lignée à son frère. 34 VERSIO HISPANICA. SJlarci 1 ®cm sornc&mfien ©c&ot. 20 £Run finb fieben S3rü5er gewefen. £er erfie nofcm ein ?Reib; ber fiarb, unb lieg feinen €nmen. 21 Unb ber entere nahm fie, unb ffarb/ unb ließ auon ben Sotten, baf? fTe aufer|Te()en wer? ben, habt ihr nidEjt gelefen im ®ud¡) SRofi*, bep bem ®ufd[), wie ©otl ju i&m fagte, unb fprach : bin ber ©ottSlbra&ams, unb ber ©ott Sfaafs, unb ber ©ott 3afobS. 27 ©ott tji aber nid&t ber Sotten, fonbern ber ec* benbigen ©ott. Sarum irret ihr feljr. 23 Unb es trat ju iljm ber Scjjriftgeleljrten einer, ber ihnen jugebbret hatte, wie fie |]ch mit einanber befragten, unb fah, baji er ihnen fein geantwer־ tet hatte, unb fragte ihn : ?Reiche¿ tft tas oornebmfle ©ebot cor allen ? 29 aber antwortete ihm: Sa¿ vornebmfle ©ebotuor allen ©eboten i!I bas: £cre, Sfrael, ber £>err, unfer ©ott, i|f ein einiger ©ott; 30 Unb tu folljl ©ott, betnen £errn, lieben pon ganjern £erjen, pon ganjer 6eele; pon ganiem ©emüthe, unb pon allen beinen Graften. g)as ifl bas pornehmfle ©ebot. 31 Unb bas anbere i(l ihm gieidh : Su fotlfi bei־ nen SRädhflen lieben als bich felbjt. Gs ijt fein an־ bered grcjferes ©ebot, benn tiefe. 32 Unb ber ^dhriftgelchrte fpradh ju ihm : mu fler, bu ha|f wahrlich recht gerebet, benn es iji ©in ©ott, unb i(l fein anberer auffer ihm. 33 Unb benfelbigen lieben oonganjem herjen, pon ganjem ©emüthe, pon ganjer 6eele, unb pon allen Kräften, unb lieben feinen SRäri&jien als ficb felb'l, bas ifl mehr, benn Söranbopfer unb alle Opfer. 34 Sa 3efus aber fah,bag er ternünftiglid) antwor־ tete,ffradh er ju ihm: Su bijl nicht ferne pon bemSReic() ©ott.eS. Uno es burfte ihn niemanb weiter fragen. 35 Unb 3efuS antwortete, unb fpradh, ba er leb־ rete im Sempel: ?Rie fagen bie ©dhrtftgelehrten, £hnjli:S fep SaPibS 6o(jn ? 36 Gr aber, Saoib, fpricht burdh ben heiligen ©eifi: Ser £err hat gefagt ju meinem £errn : ©e&e bich ju meiner Siechten, bis baf idh lege beine geinbe jum Schemel beinerftüfie. 37 Sa heipt ihn ja Saoib feinen iperrn; weher tjT er benn fein Sohn ? Unb Piel fBolfs hcrete ihn gerne. 3S Unber lehrete fTe, unb fpradh ju ihnen : Sehet euch por,oor benSdhriftgelehrten,bie in langenf leibern gehen, unb Iajfen fich gerne auf bem ÜRarft grüffen, 39 Unb (Ttsen gerne oben an in ben Schulen, unb über Sifdhe im ?tbenbmahl. 40 Sie freffen ber Sßittmen.Käufer, unb wenben langes ©ebet ror. Siefelben werben befto mehr Slerbammnip empfangen. 41 Unb 3efus fe§te fiih gegen bem ©otteSfajlen, unb fdjauete, wie ba¿ iöolf ©elb einlegte in ben ©ottesfaifen. Unb Piele fRetche legten rtel ein. 42 Unb es fam eine arme Uöitwe, unb legte jweö Sie ?trbeiter im SOeinbcrge. 32 Sagen wir aber aber, fie war pon SRenfchen, fo fürchten wir uns por bem $olf. Senn fe hiel-ten alle, bap Johannes ein rechter Prophet wäre. 33 Unb fTe antworteten unb fpradhen ju 3efu : SBir wijfens nicht. Unb 3?fuS antwortete, unb fprach ju ihnen: So fage ich euih auch nicht, aus was für 2Racf)t ich foldhes thue. Sas 12 Kapitel. 1 Inb er feng an ju ihnen bu״h ©icidhniffe ju re־ ben : Gin SRenfch pfanjte einen Uöeinberg, unb führete einen >}aun barum, unb grub eine Leiter, unb bauete einenShurm,unb tljat ihn aus ben Sßein־ gärtnern, unb jog über ßanb. 2 Unb fanbte einen Unecht, ba bie geit fam, ju hen SOeingärtnern, bap er pon ben Ußeingärtnern nähme pon ber grucht beS SBeinberges. . 3 Sie nahmen ihn ober unb jläupten ihn, unb lieffen ihr leer ron fTdh• 4 ?tbermcl fanbte er ju ihnen einen anbern$ne!ht, bemfelben jerwarfen fTe ben ffc;f mit Steinen, unb lieffen ihn gefchmähet pen fT