BIBLIA POL YGLOTTA, Evangelium Marci, VII. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. S. MARC. VII. qui étoient venus de Jérusalem, s’assemblèrent vers Jésus. 2 Et voyant que quelques-uns de ses disciples prenoient leur repas avec des mains souillées, c’est-à-dire qui n’avoient pas été lavées, ils/ej en blâmoient. 3 Car les Pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains jusqu’au coude, gardant en cela la tradition des anciens. 4 Et lorsqu'ils reviennent des places publiques, ils ne mangent pas non plus sans s'ètre lavés. 11 y a aussi beaucoup d’autres choses qu’ils ont reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d’airain, et les lits. 5 Là-dessus les Pharisiens et les Scribes lui demandèrent: D’où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu’ils prennent leur repas sans se laver les mains ? 6 Et il leur répondit: Hypocrites, c’est de vous qu’Esaïe a prophétisé, quand il a dit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est bien éloigné de moi. 7 Mais c'est en vain ÿw’ils m’honorent, enseignant des doctrines qai ne sont que des commandemens d’hommes. 8 Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et fai-sant beaucoup d’autres choses semblables. 9 11 leur dit aussi: Vous annuliez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. 10 Car Moyse a dit : Honore ton père et ta mère: et que celui qui maudiraïo?* pèie ou sa mère soit puni de mort. 11 Mais vous, vous dites: Si quelqu’un dit à son père ou à sa mère, Tout ce dont je pourrois t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu, 12 11 ne lui est plus permis de rien faire pour son père ou pour sa mère. 13 Et vous anéantissez ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. 14 Alors, ayant appelé toute la multitude, il leur dit: Ecoutez-moi tous, et comprenez ceci: 15 Rien de ce qui est hors de l’homme, et qui entre dans lui, ne le peut souiller ; mais ce qui sort de lui, voilà ce qui souille l'homme. 10 Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende. 17 Quand il fut entré dans la maison, après s'être retiré d’avec la multitude, ses Disciples !’interrogèrent sur cette parabole. 18 Et il leur dit: Etes-vous aussi sans intelligence? Ne comprenez-vous pas. que rien de ce qui entre de dehors dans l’homme ne le peut souiller, 19 Par ce que cela n’entre pas dans son cœur, mais qu'il va au ventre; et qu’il sort aux lieux secrets, avec tout ce que les ali-mens ont d’impur? 20 II leur disoit donc: Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. 21 Car du dedans du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, 22 Les larcins, les mauvais moyens pour avoir le bien d’autrui, les méchancetés, la fraude, l’impudicité, l’œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. 23 Tous ces vices sortent du dedans, et souillent l’homme. 34 Alors Jésus étant sorti, vit là une grande multitude, et il fut touché de compassion envers eux, par ce qu'ils étoient comme des brebis qui n’ont point de berger; et il se mit à leur enseigner plusieurs choses. 35 Et comme il étoit déjà tard, ses Disciples s’approchèrent de lui, et lui dirent : Ce lieu est désert, et il est déjà tard. 36 Renvoie-les, afin qu’ils aillent dans les villages, et dans les bourgs des environs, et qu’ils s’achètent du pain ; car il n’ont rien à manger. 37 Et il leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils lui répondirent: Irions-nous acheter pour deux cents deniers de pain, afin de leur donner à manger? 38 Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez et regardez. Et /’ayant vu, ils dirent: Cinq, et deux poissons. 39 Alors il leur commanda de les faire tous asseoir en diverses troupes sur l'herbe verte. 40 Et ils s’assirent par rangées, par centaines et par cinquantaines. 41 Et Jésus prit les cinq pains et les deux poissons ; et, levant les yeux au ciel, il rendit grâces, et rompit les pains, et il les donna à ses Disciples, afin qu’ils les missent devant eux ; il leur distribua aussi à tous les deux poissons. 42 Et tous en mangèrent, et furent rassasiés. 43 Et on emporta douze paniers pleins des morceaux de pain et des poissons. 44 Or ceux qui avoient mangé de ces pains étoient environ cinq mille hommes. 45 Aussi-tôt après, il obligea ses Disciples d’entrer dans la barque, et de passer avant lui de l’autre côté delà mer, vers Bethsaïde, pendant qu’il congédieroit le peuple. 46 Et quand il l’eut congédié, il s’en alla sur la montagne pour prier. 47 Le soir étant venu, la barque étoit au milieu de la mer, et il étoit seul à terre. 48 Et il vit qu’ils avoient beaucoup de peine à ramer, par ce que le vent étoit contraire ; et environ la quatrième veille de la nuit il vint à eux, marchant sur la mer, et il vouloit les devancer. 49 Mais quand ils le virent marchant sur la mer, ils crurent que c’étoit un fantôme, et ils s’écrièrent. 50 ׳ Car ils le voyoient tous, et ils furent troublés; mais aussitôt il leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez point peur. 51 Alors il monta dans la barque vers eux, et le vent cessa; et ils furent encore plus dans l’étonnement et dans l’admiration. 52 Car ils n’avoient pas fait assez d’attention au miracle des pains, par ce que leur esprit étoit appesanti. 53 Et quand ils eurent traversé la mer, ils vinrent dans la contrée de Génézareth, et ils abordèrent. 54 Et dès qu'ils furent sortis de la barque, ceux du lieu le reconnurent. 55 Et ils coururent dans toute cette contrée, et apportèrent de tous côtés sur de petits lits ceux qui étoient malades, partout où ils entendoient dire qu’il étoit. 56 Et en quelque lieu qu’il entrât, dans les bourgs, ou dans les villes, ou dans les villages, on mettoit les malades dans les places publiques, et on le prioit qu’au moins ils pussent toucher le bord de son habit; et tous ceux qui le touchoient étoient guéris. a CHAP. VII. xxLQRSdes Pharisiens et quelques Scribes, 29 Шоп bet ^artfüer £eudjeletj. 6 Cr über antwortete/ unb Гргаф ¿u ifmtn: fein ßat non euch epeudjern 3efata gewetffagt; wie деГфпеЬеп fle^t: £и־!з ШсИ ehret mich mit ben Rippen; aber ihr $er¿ iß ferne non mir. 7 ШегдеЬИф aber t|lS/ baß |ie mir bienen; biemeil fle lehren fbl-фе Hefjre; bie тфи ifl; benn 2Леп* fihengebot. 8 Shr oerlaffet ©otte¿ ©cbot; unb haltet ber Щ1еп« Гфеп 9luffä£e; non trügen unb ilrinfgefaffen ¿tt гоаГфеп; unb beß д1е1феп thut ihr tnel. 9 ünb er Гргаф ¿u ihnen : Ußoßl fein hobt ihr ©ettes ©ebot aufgehoben; auf baß ihr eure ^lufs fa§e holtet. 10 Юепп 2RcfeS het gefagt: £u follt beinen Ша* ter unb beine Sftutter ehren; unb toer 93ater ober Hftulterfli^et; ber foü bes Sobes fl erben. 11 Shr aber lehret; wenn einer fpffi|t ¿um Ша־> ter ober SRutter: ¿ГогЬап; bas ifl; wenn Hjs opfere; fo ifl birs niel nü^er; ber ■thut wofjl. 12 Unb fo laßt ihr hinfort il)n п!ф1¿ thun feinem 33ater ober feiner SJiuttcr; 13 Uno hebet auf ©otteS £öort Ьигф eure 6-Huf« fat-se; bie ihr aufgefe^t habt; unb beßflleidjen thut ihr niel. 14 Unb er rief pi (Тф baS ganje ШоIf; unb Гргаф ¿и ihnen: £cret mir alle p; unb oernehmet ей. 15 ©$ ifl шф1й auffer bem ЗЛепГфеп; baS ihn fönnte gemein тафеп; fo ей tn ihn gehet; fonbern baS non iljm ausget;et; baS tßS/ bas ben IHier.fißcn gemein тафЕ 16 £>at jemanb £>ßren ,tu hören; ter höre. 17 Unb ba er non bem ШоР ins £auö tarn; frag* ten ihn feine jünger um tiefes ©1е1фмА. 18 Unb er Гргаф p ihnen: ©epb ihr benn аиф fo unnerflänbig׳? Slernehmet ihr поф шф9 baß alles; was auffln ifl; unb in ben ЙЛепГфеп gehet/ bas fann ihn мф1 gemein тафеп 1 19 S)enn es gehet тф1 in fein £)crj; fonbern in ben 93г.иф; unb gehet aus Ьигф ben паШгИфеп ©ang; ber alle ©peife ausfeget. 20 Unb er Гргаф : SDaSaus bem ЩкпГфеп gehet; baS таф1 ben IDlenfrljen gemein ; 21 £>enn non innen; aus bem £>er;en ber £CRen« Гфеп; gehen heraus böfe ©ebanfen; <||еЬгиф; £>u* rerep; SRorb; 22 Sdebercp; ©ei¡; ©фаП&еК; Hiß; Unp^jt; ©фаИбаиде; ©cttesläflerung; ^offart; Unners nunft; 23 Ш1е biefe böfe ©tüffe gehen nen innen heraus; unb тафеп ben НЛепГфеп gemein. 24 Unb er flanb auf; unb gieng non bennen in bie ©renjeSprus unb ©ibon; unb gieng in ein Jpaus; unb wollte eS niemanb wiffen laffen; unb tonnte Ьоф nidjt nerborgen fepn. 25 £>enn ein Ußeib hatte non ihm gehöret; weW;et £0ф1ег1ет einen unfaubern ©eifl hatte; unb fle fam; unb fei nieber ¿u feinen puffen. 26 (Unb es war ein @пеф1Гф tQJeib aus ©pro! phöntce) unb fle bat ihn; baß er ben Seufel non ihrer £оф1ег auStricbe. 27 Sefus aber Гргаф ¿и ihr: Haß ¿unor bte Kinber fatt werben; eS ifl п1ф1 fein; baß man ber hinter 83rob nehme; unb werfe es oor bie £)unbe. 28 ©ie antwortete aber; unb Гргаф ¿и ihm : 3a; 1 £>err; aber Ьоф effen bte ipunbleir. unter bem tSifcfc nen ten 93rofamen ber hinter. 29 Шоп ben fünf ЯЗгоЬеп. habt ihr 1 ©el)et hin unb fehet. Unb ba fe es er־ tunbet hatten; Гргафеп fe: günf;unb ¿weengifd^e• 39 Unb er gebot ihnen; baß fe fф alle lagerten; Ьер 2ЛГфеп ooll; auf baS grüne ©ras. 40 Unb fe festen !Тф паф ©ф!ф1еп; !е huntert unb hnnbert; fiinfjig unb fünfjig. 41 Unb er nahm bte fünf 83robe unb ¿ween$if&e; unb fab auf gen Fimmel; unb bantte; unb Ьгаф bielörobe; unb gab f eben hungern; baß fe ihnen uor־ legten; unb bie ^ееп^Гфе theilte er unter fe alle. 42 Unb fe ajfen alle; unb würben fatt. 43 Unb fe hoben auf bie (öroffen; ¿wölf ^örbe coli; unb non ben ^¡Гфеп. 44 Unb bie ba gegefen hatten; berer waren fünf taufenb tWann. 45 Unb alfobalb trieb er feine Зппдег; baß fe in bas €^jiff träten׳ unb uor ihm hinüber führen gen iöethfaiba; bis baß er bas ШсЦ осп f ф lieffe. • 46 Unb ba er fe t>on fф geflfaffet hatte; gieng er hin auf einen 83erg ¿u beten. 47 Unb am^lbenbwar bas бф¿^ mitten auf bem ЙЛеег; unb er auf bem Hanb allein. 48 Unb er fat); baß fe üioth litten im Utubern ; benn ber 5ß3inb war ihnen entgegen. Unb um bie eierte ЭДЗафе ber Э1аф1 fam er p ihnen; unb man׳־ beite auf bem Ш1еег. 49 Unb er wollte eor ihnen übergehen. Unb ba fe ihn fahen auf ЬетНЛеег wanbeln; mepneten fe; es wäre ein ©efpenfl; unb fdjriecn. 50 2>enn f e fahen ihn alle; unb егГфгайеп. Silber alfobalb rebete er mit ihnen; unb Гргаф ¿и ihnen: 0epb getrofl ; iф bins; fürstet еиф шфЕ 51 Unb trat p ihnen i!x baS 0chi|f; unb ber SSJinb legte fdj. Unb fe entfetten unb oerwunberten фф über bie tHiaffe. 52 S)enn fe waren шф1й uerflänbiger geworben über ben ЗЗгоЬеп; unb ihr £er¿ war nerflarret. 53 Unb ba fe hinüber gefahren waren; tarnen fe tn baS Hanb ©enejareth/ unb fuhren an. 54 Unb ba fe aus bem ©ф{^ traten; alfobalb fannten fe ihn. 55 Unb liefen allein bie umliegenbenHänber; unb hoben an; bte Oranten umher ¿u führen auf 33etten; wo fe höreten; baß er war. 56 Unb wo er in bie SRärfte;. ober ©täbte; ober Dörfer eingieng, ba legten fe bie Oranten auf ben SOiarft; unb baten ihn; baß fe nur ben ©aum feines ^leibeS antühren тофten. Unb alle; bie ihn anrühreten; würben gefunb. S)as 7 Kapitel. Unb eS tarnen ¿u ihm bie ^harifäer; unb еШфе oon ben ©фг{Г1де1еЬПеп; bicoonSerufalem ge; fommen waren. 2 Unb ba fe fahen etlidje jünger mit gemeinen; baS if; mit ungewafфenen ^änben baS Sörob effen; регГргафеп fe es. 3 £)enn bte ^harifäer unb alle ЗиЬсп effen п1ф1; fe таГФеп benn bie ipänbe тапфта1; hulten alfo bie $luffät$e ber ^lelteflen. 4 Unb wenn fe uom SJtartte fommen; effen fe п1ф1; fe Waffen fф benn. Unb beS S)ings ifl ptcl; baS fe p hollen haben angenommen; .pon Srintgefaffen unb ®rügen; unb ehernen ©efaffen; unb Siffen p таГфеп. 5 £'a fragten ihn nun bie ^harifäer unb ©фг{^* gelehrten : Жагит wanbeln beine jünger nidjt паф ben «Jtuffä^en ber Reliefen; fonbern effen bas «örob mit ипдетаГфепеп öüaben 1 Ward 7. VERSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA, SAN MARCOS, VII. sus discípulos con manos comunes, esto es, sin habérselas lavado, lo vituperáron. 3 Porque los Phariséos, y todos los Judíos, sino se lavan las manos muchas veces, no comen, siguiendo la tradición de los an-ciaños: 4 Y quando vuelven de la plaza, no comen, si antes no se bañan : y guardan muchas cosas que tienen por tradición, lavatorios de vasos y de jarros, y de vasijas de metal, y de lechos: 5 Y le preguntaban los Phariséos, y los Escribas: ¿ Por que tus discípulos no andan conformes á la tradición de los ancianos, sino que comen pan sin lavarse las manos ? 6 Y él respondió, y les dixo: Hipócritas, bien prophetizó Isaías de vosotros, como está escrito: Este pueblo con los labios me honra, mas su corazón está léjos de mí. 7 En vano pues me honran, enseñando doctrinas y mandamientos de hombres. 8 Porque dexando el mandamiento de Dios, os asís de la tradición de los hombres, el lavar de los jarros, y de los vasos, y hacéis otras muchas cosas semejantes á estas. 9 Y les decía : Bellamente hacéis vano el mandamiento de Dios por guardar vuestra tradición. 10 PorqueMoysés dixo: Honra á tu padre, y á tu madre. Y : El que maldixere al padre, ó á la madre, muera de muerte. 11 Mas vosotros decís : Basta que el hombre diga á su padre, ó á su madre, qual-guier Corban, esto es, el don que yo ofreciere, a tí aprovechará: 12 Y no le permitís hacer ninguna otra cosa mas por el padre, ó por la madre, 13 Invalidando la palabra de Dios por vuestra tradición, que enseñásteis: y hacéis otras muchas cosas semejantes á esta. 14 Y convocando de nuevo al pueblo, les decía : Escuchadme todos, y entended. 15 No hay cosa fuera del hombre, que entrando en él, le pueda ensuciar; mas las que salen de él, esas son las que ensucian al hombre. 16 Si hay quien tenga orejas para oir oyga. 17 Y luego que dexó la gente, y entró en casa, le preguntaban sus discípulos de la parábola. 18 Y les dixo: ¿Qué vosotros también teneis tan poca inteligencia? No compre-hendeis, que toda cosa que de fuera entra en el hombre, no lo puede hacer inmundo: 19 Porque no entra en su corazón, sino que pasa al vientre, y después se echa en lugares excusados, purgando todas las vian- 20 Y les decía: Las cosas, que salen del hombre, son las que ensucian al hombre. 21 Porque de lo interior del corazón de los hombres salen los pensamientos malos, los adulterios, las fornicaciones, los homicidios, 22 Los hurtos, las avaricias, las malda- des, el engaño, las deshonestidades, el ojo maligno, la blasfemia, la soberbia, la locura. , t 23 Todos estos males de dentro salen, y hacen inmundo sil hombre. S 35 Y como ya fuese muy tarde, se llegáron á el sus discípulos, y le dixéron: Desierto es este lugar, y la hora es ya pasada: 36 Despídelos, que vayan á las granjas, y aldeas de la comarca a comprar que co-mer. 37 Y él les respondió, y dixo: Dadles vosotros de comer. Y le dixeron: Irémos á comprar pan por doscientos denarios, y les daremos de comer. 38 Y les dice : ¿Quintos panes teneis ? id, y vedlo. Y habiéndolo visto, dicen: Cinco, y dos peces. 39 Y les mandó, que los hiciesen recostar á todos por ranchos sobre la yerba verde. 40 Y se recostaron en ranchos, de ciento en ciento, y de cincuenta en cincuenta. 41 Y tomando los cinco panes, y los dos peces, alzando los ojos al cielo, bendixo, y partió los panes, y los dió á sus discípulos, para que se los pusiesen delante: y repartió entre todos los dos peces. 42 Y comieron todos, y se hartáron. 43 Y alzáron lo que sobró de los pedazos, doce cestos llenos, y de los peces. 44 Y los que comieron, eran cinco mil hombres. 45 Y dió luego priesa á sus discípulos, á que entrasen en el barco, y que fuesen ántes que él á Bethsaida á la otra parte del lago, mientras que el despedia al pueblo. 46 Y después que los hubo despedido, se fué al monte á orar. 47 Y como fuese tarde estaba el barco en medio del mar, y él solo en tierra. 48 Y viéndolos remar con gran fatiga (porque el viento les era contrario) y cerca de la cuarta vigilia de la noche vino á ellos paseando sobre el mar: v quería dexarlos atrás. 49 Mas ellos, quando le vieron andar sobre el mar pensáron que era fantasma, y comenzaron á gritar. 50 Porque todos le viéron, y se turbáron. Mas luego habló con ellos, y les dixo: Tened buen ánimo, yo soy, no temáis. 51 Y subió á ellos al barco, y cesó el viento: y mas se pasmaban en su interior: 52 Porque todavía no habían entendido lo de los panes: por quanto su corazón estaba ofuscado. 53 Y quando estuvieron de la otra parte, fueron á tierra de' Genesareth, y arrimá-ron. 54 Y en saliendo del barco, luego lo conocieron. 55 Y recorriendo toda aquella comarca, le traían de toda ella los enfermos en sus camillas, luego que oyeron que estaba allí. 56 Y donde quiera que entraba, en aldeas, ó en granjas, ó en ciudades, ponían los enfermos en las calles, y le rogaban, que permitiese tocar siquiera la orla de su vestido: y quantos le tocaban, quedaban sanos. CAP. VII. Y VINIERON á él los Phariséos, y algunos de los Escribas, que habían llegado de Jerusalém. , , 2 Y quando viéron comer a algunos de 29 CAP. VIL SAN MARCO, VII. perciochè erano come pecore che non hanno pastore : e si mise ad insegnar loro molte cose. 35 Ed, essendo già tardi, i suoi discepoli vennero a lui, e gli dissero, Questo luogo è diserto, e già è tardi. 36 Licenzia questa gente, acciochè vadano per le viilate, e per le castella d| intorno, e si comperino del pane : perciochè non hanno nulla da mangiare. Allora si raunarono appresso di lui i Farisei, ed alcuni degli Scribi, eh’ erano venuti di Gerusalemme. 2 E, veduti alcuni de’ discepoli d’esso pren- der cibo con le mani contaminate, cioè, non lavate, ne fecero querela. . 3 Perciochè i Farisei, anzi tutti i Giudei non mangiano, che non abbiano lavate le mani fino al cubito, tenendo la tradizion degli Anziani. 4 Ed anche, venendo d’ in sulla piazza, non mangiano, che non abbiano lavato tutto' l corpo. Vi sono eziandio molte altre cose, c hanno ricevute da osservare, lavamenti di coppe, d’ orciuoli, di vasellamenti di rame, e dì lettiere. 5 Poi i Farisei,e gli Scribi, lo domandarono : dicendo, Perchè non procedono i tuoi discepoli secondo la ttadizione degli Anziani: anzi, prendono cibo senza lavarsi le mani? 6 Ma egli, rispondendo, disse loro, Bene di - .*־• -r--,—.-7--*,. ״•*•1 . ,״ : voi ipocriti profetizzò Isaia : siccome è scritto, 3VÒ gli occhi al cielo, e fece la benedizione . , QuesHto pop^lo m> onora con le labbra, ma il ruppe 1 pam, e gli diede a suoi discepoli, cuor ,Q1״ è lung¡ da me. 1*״׳,־’A rr1’ «■ loro, e imi Ma invano m> onorano, insegnando dot- trine, che son comandamenti d’ uomini. 8 Conciosiacosachè, avendo lasciato il co-mandamento di Dio, voi tegniate la tradizione degli uomini, i lavamenti degli orciuoli, e delle coppe: e facciate assai altre simili cose. 9 Disse loro ancora, bene annullate voi il comandamento di Dio, acciochè osserviate la vostra tradizione. 10 Conciosiacosachè Moisè abbia detto, Onora tuo padre, e tua madre : e, Chi mala-dice padre, o madre, muoia di morte. 11 Ma voi dite, Se un uomo dice a suo padre, od a sua madre, Tutto ciò, onde tu potresti esser sovvenuto da me, sia Corban, cioè, offerta. 12 E non lo lasciate più far cosa alcuna a suo padre, od a sua madre, 13 Annullando la parola, di Dio con la vostra tradizione, la quale voi avete ordinata. E fate assai cose simili. 14 Poi, chiamata a sè tutta la moltitudine, le disse, Ascoltatemi tutti, ed intendete. 15 Non v’ è nulla di fuor dell’ uomo, che, entrando in lui, possa contaminarlo: ma le cose eli’ escono di lui son quelle che lo contaminano. 16 Se alcuno ha orecchie da udire, oda. 17 Poi, quando egli fu entrato in casa, lasciando la moltitudine, i suoi discepoli lo 37 Ma egli, rispondendo, disse loro, Date lor voi mangiare. Ed essi gli dissero, Andremmo noi a comperar per dugento denari di pane, e daremmo lor mangiare ? 38 Ed egli disse loro, Quanti pani avete ? andate, e vedete. Ed essi risaputolo, dissero, Cinque, e due pesci. 39 Ed egli comandò loro che gli facesser tutti coricar sopra l’erba verde, per brigate. 40 Ed essi si coricarono per cerchi, a cento, ed a cinquanta, per cerchio. 41 Poi prese i cinque pani, ed i due pesci e levò................... 11 1 poi rup^״״■-! « ^׳*, v- ---------—------! -■ acciochè gli mettessero davanti a loro : egli spartì eziandio i due pesci a tutti. 42 E tutti mangiarono, e furono saziati. 43 Ed * discepoli levarono de’ pezzi de'pani dodici corbelli pieni, ed anche qualche rimanente de’ pesci. 44 Or coloro c’ aveano mangiato di que’ pani erano cinquemila uomini. mentre egli licenziava la moltitudine. 46 Poi, quando 1’ ebbe accommiatata, se n’ andò in sul monte, per orare. 47 E, fattosi sera, la navicella era in mezzo del mare, ed egli era in terra tutto solo. 48 E vide i discepoli che travagliavano nel vogare: perciochè il vento era lor contrario: ed, intorno alla quarta vigilia della notte, egli venne a loro, caminando sopra ’1 mare : e voleva passare oltre a loro. 49 Ma essi, vedutolo caminar sopra ’1 mare, pensarono che fosse un fantasima, e sciamarono. 50 Perciochè tutti lo videro, e furono turbati : ma egli tosto parlò.con loro, e disse, State di buon cuore, sono io, non temiate, 51 E montò a loro nella navicel la, e T vc״lu ..........־־ ; ־h ! s’ acquetò : ed essi vieppiù sbigottirono in loro 1 domandarono intorno alla parabola, stessi, e si maravigliarono. !8 Ed egli disse loro. Siete voi ancora così 50 Perciochè non aveano posto mente al1 privi d’intelletto ? non intendete voi che tutto ״♦f״ Ha’ nani: perciochè il cuor loro era .ciò che di fuori entra nell uomo non può * contaminarlo -׳־ 19 Conciosiacosachè non gli entri nel cuore, anzi nel ventre ; è poi se ne vada nella latrina, purgando tutte le vivande. 20 Ma, diceva egli, ciò eh’ esce dell’ uomo è quel che lo contamina. 21 Conciosiacosachè di dentro, cioè, dal cuore degli uomini, procedano pensieri malvagi, adulteri, fornicazioni, micidi, 22 Furti, cupidige, malizie, fraudi, lascivie, occfiio maligno, bestemmia, alterezza, stoltizia. 23 Tutte queste cose malvage escono di dentro 1’ uomo, e lo contaminano. fatto de’ pani stupido. 53 E, passati all’ altra riva, vennero nella contrada di Gennesaret, e presero terra. 54 E, quando furono smontati dalla navicella, subito la gente lo riconobbe. 55 E, discorrendo per tutta quella contrada circonvicina, prese a portare attorno in letti-celli i malati, là dove udirà eh egli tosse. 56 E dovunque egli entrava, in castella, o in città, o in viilate, la gente metteva gl infermi nelle piazze, e lo pregava che sol potessero toccare il lembo della sua vesta.: e tutti quelli che lo toccavano erano guariti. 29